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    Et n'oublions pas le rôle ambigu et inquiétant de Macron en Syrie, pouvant mener à la WW3 ! (eva R-sistons, pseudo de Chantal Dupille)

     

    Macron  au Forum de Saint-Pétersbourg


    La crise de la politique étrangère française


    © Sputnik . Ramil Sitdikov Points de vue 12:40 23.06.2018URL courte
    Jacques Sapir
    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201806231036920613-macron-crise-politique-europe/

     

    La politique étrangère d'Emmanuel Macron est-elle en train de s'effondrer. Patente depuis plusieurs semaines, sa crise s'est accélérée à l'évidence. C'est le résultat des illusions du Président de la République, illusions sur l'Allemagne mais aussi sur le pouvoir de la communication.

    Cette crise se traduit par une dramatique perte d'influence de la France dans la politique internationale, une perte d'influence qui résulte de mauvais choix diplomatiques et d'erreurs répétées dans les alliances. Mais, sur le fond, elle reflète aussi l'effondrement d'une politique internationale basée sur l'idéologie et non les intérêts supérieurs du pays, sur la communication, sur la manipulation des émotions, au détriment de la politique.

    Un constat d'échec


    Sommet Merkel-Macron: l’hypocrisie du couple franco-allemand dans une UE en «délitement»

    L'accumulation des échecs subis par Emmanuel Macron et par la France depuis ces dernières semaines est frappante. De la déliquescence de la structure du G-7, à la capitulation de la France face aux sanctions américaines sur l'Iran, de l'éviction de la France comme puissance susceptible de peser sur la question du Moyen-Orient, à l'engagement scandaleux de notre pays dans la guerre civile qui ravage le Yémen aux côtés de l'Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis, jusqu'à la gifle, car il n'y a pas d'autres mots pour qualifier cela, que la France s'est prise en politique européenne, le bilan est particulièrement sombre. Cette accumulation d'échecs et de revers traduit tant une ligne politique erronée que des méthodes inappropriées pour la faire avancer. La politique étrangère de la France est en crise à la fois dans la forme et dans le fond.

    Emmanuel Macron a cherché à mener une politique qui était en partie dans la continuité de celle de François Hollande, mais qui se voulait plus ambitieuse. Il entendait jouer de sa prétendue « amitié » avec le Président américain, Donald Trump, pour faire pression sur Angela Merkel et conduire cette dernière a accepter les propositions françaises de fédéralisation « à petit pas » de l'Union Européenne. L'erreur, ici, était double.

    A cette erreur, fondamentale, est venue s'ajouter une autre: celle qui consistait à croire que les Etats-Unis pouvaient soutenir la France dans son projet de rééquilibrage des relation au sein de l'UE. Penser cela, c'était oublier que pour les dirigeants américains, la véritable question est celle de la relation avec la Chine. C'était oublier aussi que parmi les « néo-con » qui peuplent l'administration américaine nombreux sont ceux qui n'ont ni oublié ni pardonné la politique française de 2002-2003 et son opposition à l'intervention en Irak et veulent rabaisser à tout prix la France, lui ôter tout moyen d'avoir une politique étrangère indépendante. Le résultat est là, l'Allemagne a repoussé toutes les propositions françaises à 2021, et la France est méprisée aux Etats-Unis. La première était de croire que l'Allemagne pourrait voir un quelconque intérêt dans des mesures dont elle voit bien que l'objectif ultime est de limiter ses marges de manœuvres. Or, il faut le savoir, l'Allemagne ne conçoit l'Union européenne que comme un paravent lui permettant d'avancer sa propre politique internationale. Cette dernière relève en réalité d'une obsession mercantiliste: développer toujours plus l'excédent commercial allemand, même au prix de la déstabilisation économique de l'ensemble des pays de l'Union européenne.

    L'abandon d'une vision multipolaire du monde

    A cet échec patent sur la question européenne que vient renforcer nos mauvaises relations avec l'Italie, une situation qui nous isole un peu plus et nous affaiblit au sein de l'UE, vient s'ajouter un autre échec, sur la question du multilatéralisme.

    La France, par tradition, défend des relations internationales équilibrées, donnant une large place aux organisations internationales. Or, sur ce point, elle a rompu avec cette politique en s'alliant avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour des frappes qui sont juridiquement illégales contre la Syrie. Elle a accepté de faire en 2018 ce à quoi elle s'était refusée en 2003. En agissant ainsi, la France s'est mise hors-jeu par rapport aux négociations qui inévitablement s'engageront sur la question du Moyen-Orient. Le gouvernement d'Emmanuel Macron a redoublé cette erreur par l'engagement auprès de la coalition arabe qui intervient dans la dramatique guerre civile au Yémen, rendant désormais absolument illisible notre politique vis-à-vis de l'Iran.


    Tous ces reniements ont été justifiés par l'idée qu'un rapprochement avec les Etats-Unis était nécessaire pour construire un rapport de force face à l'Allemagne. Mais, nous ayant utilisé, les américains nous ont abandonné car ils n'avaient plus besoin de nous. La farce du G-7 le démontre. Et nous ne pouvons même pas escompter faire jeu commun avec l'Allemagne car cette dernière a d'autres intérêts que les nôtres aux Etats-Unis, et aussi d'autres moyens de les faire valoir.

    La question des alliances

    La question de l'embargo sur l'Iran résume bien tout cela. Sur ce point, il convient néanmoins d'être juste. La responsabilité première de l'impuissance de la France revient à François Hollande. C'était sous son mandat qu'une banque française, et non des moindres, avait été condamnée au nom de l'interprétation extraterritoriale du droit américain. La France aurait dû, à l'époque tant se pourvoir devant la Cour Internationale de La Haye, et obtenir sans doute une condamnation de Washington, qu'établir ses propres règles lui permettant de cibler en rétorsion les entreprises américaines. Par mauvais calculs, mais aussi par lâcheté, François Hollande s'y est refusé. Un retard considérable a donc été pris sur ce point. Il n'exonère pas Emmanuel Macron, qui aurait pu reprendre les procédures, ce qu'il n'a pas fait, et menacer de rétorsion le gouvernement des Etats-Unis.
    Bien sûr, qui dit affrontement avec les Etats-Unis dit recherche d'alliés et d'alliances. Ici encore, en se coupant pour des raisons purement idéologiques, de la Russie, mais aussi de la Chine, le gouvernement d'Emmanuel Macron s'est condamné à l'isolement, et donc à l'impuissance et à la capitulation honteuse. Car, s'il est un fait qui aujourd'hui émerge, c'est l'importance face à la politique des Etats-Unis de ce nouveau pôle que représente l'Organisation de Coopération de Shanghai, et qui concrétise une forme d'alliance entre la Russie, la Chine et l'Inde (et aussi quelques autres pays).

    La dialectique de la politique en Europe et de la politique dans le monde

    La France a, depuis 1945, cherché à garantir son indépendance tant par des efforts nationaux (et en particulier l'accession à la dissuasion nucléaire), que par une politique visant à présenter notre pays comme un médiateur possible entre les « blocs ». Aujourd'hui, face aux Etats-Unis qui imposent leur politique de manière unilatérale, il faut comprendre que la seule possibilité pour la France de développer une politique originale, une politique permettant à la singularité française de s'exprimer, passe par des liens tant économiques que politiques avec les autres puissances qui défendent elles-aussi la conception d'un monde multipolaire.

    Cela implique aussi de se dégager du carcan européiste qui soumet, tant économiquement que politiquement, la France à la volonté allemande. Il faut enfin ouvrir les yeux. Le « couple » franco-allemand n'existe pas. Il n'a jamais existé que dans les délires des éditocrates français. Cette expression de « couple » est fort peu, et pour tout dire quasiment pas, employée outre-Rhin. L'Allemagne suit sa politique, une politique qui peut la conduire par moment à flatter la France, mais qui n'entend pas partager avec elle sa souveraineté retrouvée depuis 1991. Car, et cette leçon n'a manifestement pas été apprise par Emmanuel Macron, la souveraineté ne se partage pas.

    Il y a en réalité une dialectique profonde entre la politique mondiale et la politique européenne pour notre pays. La France ne peut espérer peser à nouveau en Europe qu'en retrouvant sa place et ses ambitions au niveau international. Elle ne pourra consolider cette place et ces ambitions que sur la base d'un rééquilibrage du rapport des forces au sein de l'Union européenne.

    à lire aussi sur l'excellent site à visiter CHAQUE jour,

    https://reseauinternational.net/la-crise-de-la-politique-etrangere-francaise/

     

     

     

    L’hypocrisie de la France dans la guerre au Yémen en passe d’être dénoncée?

    Publié par Gilles Munier 23 Juin 2018

    Par Louis Doutrebente (revue de presse : Sputnik -19/6/18)

     

    http://www.france-irak-actualite.com/2018/06/l-hypocrisie-de-la-france-dans-la-guerre-au-yemen-en-passe-d-etre-denoncee.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

     

    Dans la terrible guerre du Yémen, quel rôle la France joue-t-elle? Celui de l’humanitaire, alors que Paris devrait recevoir dans une semaine une conférence internationale sur la situation au Yémen? Celui de l’arbitre, jouant les bons offices entre loyalistes et rebelles? Ou celui de l’hypocrite, soutenant l’un des belligérants? Éléments de réponse.

     

    La guerre au Yémen, guerre par procuration! Elle oppose des forces progouvernementales appuyées par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite à des rebelles chiites soutenus plus ou moins directement par l'Iran. Moins connue est l'implication directe des pays occidentaux.

    Si la présence des «Green Berets», les forces spéciales américaines, en territoire yéménite a été révélée à plusieurs reprises par la presse anglo-saxonne, notamment en mai dernier, la présence de la France est plus obscure. Paris prend-elle directement part à ce conflit qui entraîne, selon l'ONU, «la pire crise humanitaire du monde»?

    Les forces gouvernementales yéménites et celles de la coalition ont lancé l'assaut sur Hodeïda (ou Al Hudaydah), ville de 600.000 habitants tenue par les rebelles Houthis, le 13 juin dernier. Véritable cible des assaillants, le port d'Hodeïda est le poumon du Yémen et le point névralgique de cette guerre parce qu'il y transite 70% des ressources humanitaires destinées au 22 millions de Yéménites. Deux jours plus tard, le 15 juin des sources émiraties révélaient que la France allait contribuer au déminage des infrastructures portuaires.

    Un peu embarrassé, le Ministère des Armées a finalement admis qu'une «action de déminage des accès au port d'Hodeïda après la fin des opérations militaires est donc actuellement à l'étude». Après la fin des opérations militaires orchestrées par les forces progouvernementales ou «pro-régime» soutenues par la coalition menée par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

    Cette attente précise cependant la position de la France dans ce conflit. Si l'information n'a pas été officiellement authentifiée, George Malbrunot, grand reporter au Figaro, la confirme et affirme de plus que des forces spéciales seraient sur place, et ceux depuis plusieurs mois:

    ​Ces révélations ont cependant été démenties par Florence Parly le 17 juin puis le 18 par le Ministère des Armées affirmant qu'«il n'y a pas de forces françaises au Yémen» et enfin par Anouar Gargash qui soutient aussi qu'«il n'y a pas de forces françaises». Le chef de la diplomatie émiratie ajoute: «j'ai mentionné le fait qu'il y avait une proposition française pour nous aider à dégager les mines terrestres quand le moment sera venu».

    Si l'on reste donc dans l'expectative, la position française reste vraiment ambiguë, et cela ne date pas d'hier. Déjà en mars 2016, selon des informations de la Lettre de l'Océan Indien, reprise par Orient XIII, la marine française aurait remplacé temporairement la flotte émiratie partie en maintenance. La marine des Émirats arabes unis, qui précisons-le, orchestre le blocus qui affame une population. Et, pour prendre la pleine mesure de la relation de premier ordre que la France entretient avec l'Arabie saoudite, premier belligérant dans la guerre au Yémen, précisions qu'en 2009 déjà, Paris avait livré à Riyad des images satellitaires pour que son allié puisse dominer les insurgés zaydites, les rebelles houthis. L'implication de la France n'est donc pas nouvelle.

    Mais pour revenir à l'actualité, nous apprenons ce 19 juin, une nouvelle fois par George Malbrunot, que l'ambassadeur de France au Yémen, Christian Testot, se rendra avant la fin de la semaine dans la capitale yéménite pour rencontrer la partie houthie, qui contrôle la ville.

    ​Paris va donc peut-être devoir s'expliquer sur son implication dans ce conflit et à défaut, va tenter de jouer un rôle d'intermédiaire. Mais à partir du moment où l'Arabie saoudite et surtout les Émirats arabes unis sont des alliés extrêmement proches de la France, que le gouvernement et l'armée français semblent intervenir à leurs côtés directement, on imagine mal que Paris puisse tenir une mission d'arbitre dans ce conflit.

    En dehors de ce possible arbitrage, on s'aperçoit qu'Emmanuel Macron tente de prendre le leadership de l'enjeu humanitaire dans cette crise. Outre donc le possible «déminage du port d'Hodeïda à des fins humanitaires», la France devrait accueillir une grande conférence internationale, coparrainée par le leader de la coalition qui bombarde quotidiennement le pays, l'Arabie saoudite.

    Si cette annonce avait été plutôt bien reçue, lors de son annonce le 10 avril dernier, et ce malgré la dénonciation des ventes d'armes de Paris à Riyad, quatorze ONG s'en sont offusquées le 13 juin, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, considérant «inconcevable» la tenue de cette conférence. Si cette pression médiatique n'est pas parvenue à faire annuler cette réunion internationale, l'étau semble se resserrer autour des autorités françaises. Et c'est justement son implication dans la guerre au Yémen et les révélations de ces dernières semaines qui menaceraient directement l'Élysée et Matignon.

    Tout d'abord ce sont les ONG concernées par le drame qui se joue au Yémen, qui pressent l'État à revoir sa politique dans la péninsule arabique. Amnesty International, qui avait déjà pointé du doigt le rôle de la France au Yémen, a révélé ce lundi 18 juin que Paris n'avait toujours pas «remis au secrétariat du Traité sur le commerce des armes (TCA) son rapport annuel sur ses livraisons d'armes en 2017», alors que la date limite est dépassée de plus de vingt jours. Pour rappel, le TCA est un traité des Nations unies, pour éviter la vente d'armes à un pays susceptible de commettre des atteintes aux droits de l'homme, génocides ou crimes contre l'humanité.

    Si d'importants pays exportateurs d'armes ne l'ont pas signé ou ratifié, la France l'a fait et elle a même été à l'initiative de ce traité international. Les ventes d'armes de la France aux pays membres de la coalition, Arabie saoudite et Émirats arabes unis en tête, pourraient donc être illégales au regard de ce traité et aussi contreviendrait à la position commune 2008/944/PESC du Conseil de l'Europe et aux critères détaillés dans l'article 2: «respect des droits de l'homme dans le pays de destination finale et respect du droit humanitaire international par ce pays».

    De plus, et comme le souligne justement Amnesty International dans sa publication, l'exécutif français manquerait à ses engagements au regard de la loi française. En effet, ce rapport annuel de vente d'armes du Ministère des Armées aurait dû être présenté au Parlement. Mais au-delà de son manque de communication, l'exécutif est incriminé pour son manque de transparence. Si ces rapports annuels sont très souvent critiqués pour leur opacité, certains parlementaires poussées par des ONG, utilisent leur pouvoir afin de demander des comptes à l'exécutif.

    Sébastien Nadot, député LREM de Haute-Garonne et Président du groupe d'amitié France-Yémen, a pris conscience qu'aux États-Unis, ce sujet se retrouvait au cœur des discussions, si bien qu'en mars dernier, 44% des sénateurs américains avaient voté une résolution demandant l'arrêt de l'aide militaire américaine aux membres de la coalition arabe. En Angleterre, le Parlement a connu des débats houleux, tout comme le Canada, la Belgique, etc. Enfin le Parlement européen, rappelons-le, avait adopté en novembre dernier avec un score sans appel, une résolution non contraignante dont le but était de dénoncer la politique d'un de ses membres, la France.

    Regroupant derrière lui une trentaine de députés, Sébastien Nadot a donc demandé l'ouverture d'une commission d'enquête sur la vente d'armes au Yémen. Si le système législatif agit souvent avec lenteur, les dernières révélations (contrats d'armements, aide au déminage et forces spéciales) pourraient accélérer la procédure. D'autant plus que, si des forces spéciales françaises sont bien en territoire yéménite, le Président de la République sera directement attaqué puisqu'il aurait dû en référer au Parlement.

    Enfin, c'est peut-être une toute autre histoire, digne des «Secrets de la mer Rouge», qui dévoilera davantage l'implication de la France dans la guerre du Yémen. Après enquêtes et recherches, un bateau, probablement de pêche, aurait accosté dans le port d'Hodeïda dans la nuit du 2 au 3 juin dernier. Subissant une forte tempête, manquant d'eau, le pécheur ou le plaisancier, prénommé Alain, aurait été contraint de faire escale sur le territoire yéménite, comme le précise la Société yéménite des ports de la mer Rouge dans un communiqué. En route pour Djibouti, Alain serait reparti quelques jours après. Mais depuis le 10 juin, d'après un journal égyptien, la famille d'Alain n'aurait plus de nouvelle de lui.

    Le 16 juin, dans un tweet, le président du Comité révolutionnaire donc chef des Houthis, Mohammed Ali Al-Houthi signale que ses forces armées auraient arrêté un bateau étranger. Si la presse en faveur des rebelles s'est servie de l'actualité pour affirmer, sans preuve, que ce bateau serait français et occupé par des forces spéciales, aucune information supplémentaire ne permet aujourd'hui de faire la lumière sur cette étrange affaire de bateau arraisonné.

    De là à imaginer qu'Alain, citoyen français serait retenu par les forces Houthis, qui se battent contre les forces gouvernementales, appuyées par la coalition, allié et partenaire de la France? Le journal égyptien, irait dans ce sens- «enlèvement de ressortissants étrangers»-, mais précisions que l'Égypte fait partie de la coalition arabe contre les Houthis.

    Ajoutons pour conclure que la guerre au Yémen est aussi une guerre d'information et que la manipulation médiatique est une arme. Donc, alors qu'Hodeïda devrait être reprise par les forces gouvernementales et que des forces françaises œuvreraient en territoire yéménite, cette information est peut-être plus qu'une coïncidence ou un simple bobard.

     

    *Source : Sputnik

     

    Un caza francés Mirage 2000 prepara su despegue en la base de Solenzara, en la isla de Córcega

    Francia lanza una fuerza europea de intervención militar ajena a la UE - 25.6.2018  18.18

    Nueve países, entre ellos España, conforman un grupo reducido para operaciones urgentes https://elpais.com/internacional/2018/06/25/actualidad/1529936242_904530.html#?id_externo_nwl=newsletter_diaria_noche20180625m

     

    Francia se alía con ocho Estados europeos para crear una fuerza común de intervención militar. El proyecto, ajeno a la Unión Europea, persigue agilizar los procedimientos para actuar conjuntamente en misiones de interés europeo, también de tipo civil. Los nueve países participantes, entre los que figura España, firmaron este lunes una carta de intenciones para sellar su compromiso. Aunque está en proceso de abandono del bloque comunitario, Reino Unido se adhiere a esta iniciativa. De esa forma, París logra mantenerlo como aliado militar clave tras el Brexit.

    La defensa se ha convertido en uno de los ámbitos con más potencial de crecimiento en la UE. El marco de cooperación permanente que constituyeron a finales del año pasado 25 Estados miembros (PESCO, por sus siglas en inglés) y la existencia de fondos comunitarios para financiar desarrollos militares son la principal muestra. Pero Francia quedó algo descontenta con el perfil que adoptó ese plan de integración, más inclusivo que ambicioso, y ha optado por avanzar con un núcleo duro de países en el ámbito que más le interesa: las misiones militares en el exterior. La idea se denomina iniciativa de intervención europea, un nombre que, como casi todos los planes de defensa que emergen en el continente, excluye la palabra militar.

    Además de Francia, España y Reino Unido, ese grupo limitado lo forman Alemania, Bélgica, Holanda, Portugal, Dinamarca y Estonia. Italia, que no atraviesa el mejor momento de relación bilateral con Francia tras los choques mantenidos en los últimos días a cuenta de la migración, queda fuera del plan. Este país, en cambio, sí figuraba en el núcleo inicial de Estados europeos que abogaron por una mayor integración en el ámbito de la defensa.

    Con la excepción de Italia, el grupo incluye a todos los gigantes de la defensa en la UE más otros países de tamaño mediano. La gran excepción es Estonia, uno de los Estados con menos población del bloque comunitario, pero con gran experiencia en amenazas híbridas, especialmente en ciberataques. Esa vertiente es esencial para hacer frente a los principales desafíos de la seguridad europea.

     

    Francia lanza una fuerza europea de intervención militar ajena a la UE
     

    La ministra española del ramo, Margarita Robles, ha confirmado la participación de España. “Hemos firmado este compromiso con [el presidente francés, Emmanuel] Macron, es un foro para abordar la cultura de compromiso en defensa y en inteligencia. Y España tiene protagonismo en este campo”, ha señalado desde Luxemburgo, donde participa en una reunión de ministros europeos de Defensa.

    La iniciativa de intervención fue esbozada por primera vez en el discurso que Macron pronunció en la Sorbona el pasado mes de septiembre. Allí, Macron aludió a la necesidad de “ir más lejos” de lo que va la cooperación estructurada en el marco de la UE. El motivo, en su opinión, es que falta una estrategia común. “Nuestra incapacidad para actuar juntos de manera convincente cuestiona nuestra credibilidad como europeos”, dijo entonces.

    Su ministra de Defensa, Florence Parly, aludió el domingo, en una entrevista con el diario francés Le Figaro, a un ejemplo concreto. “Si hubiera que volver a hacer una operación como Serval, iniciada en Malí en 2013, desearíamos poder hacerla entre varios. Pero los retrasos y las decisiones en la UE son todavía demasiado largos respecto a la urgencia que puede requerir una situación crítica”, argumentó.

    África, un área de gran interés para la seguridad de Francia y España, es el ámbito de mayor potencial para estas operaciones. Pese a que el ámbito militar es prioritario, la ministra francesa subraya también la dimensión civil. "Queremos desarrollar una cooperación entre países con voluntad política y capacidad militar para intervenir, si así lo deciden, en varios escenarios. No solo militares, sino también civiles”, ha señalado la ministra Parly tras la firma de este acuerdo en Luxemburgo, según informa France Presse.

    Alianza clave con Reino Unido

    Francia intenta, por tanto, sortear los largos procesos de decisión en la UE para crear un grupo selecto más centrado en misiones. Esa fue su primera intención al construir la PESCO, pero la insistencia alemana en crear un proyecto inclusivo y más centrado en desarrollo de capacidades comunes que en misiones diluyó esta faceta de fuerza de intervención.

    En ese espíritu, Alemania, siempre más cauta a la hora de hablar de proyectos excluyentes en un ámbito sensible como el militar, prefirió hablar de un foro que hay que conectar con la UE. La ministra, Ursula von der Leyen, insistió en la necesidad de "vincularlo lo más estrechamente posible a la defensa europea ", aunque admitió que dependerá directamente de los países que lo integran.

    Fuentes diplomáticas destacan la importancia de mantener a Reino Unido en un círculo de cooperación europea en defensa, aunque sea fuera de la UE. “Se pretende armonizar la manera como concebimos las operaciones defensivas. Ahora Reino Unido es casi el único país con el que Francia comparte una cultura de estrategia. Queremos que, cuando nos planteemos una intervención exterior, no tengamos que decidir cada vez sobre cómo la organizamos”, abundan fuentes diplomáticas.

    De momento no hay muchos más detalles de esta iniciativa, que no parece inquietar a Bruselas. “Esa estrategia de intercambios entre fuerzas armadas europeas no puede sino ayudar. No veo riesgos de duplicidad para la PESCO”, concluyó en conferencia de prensa la alta representante para la Política Exterior Europea, Federica Mogherini.

    El plan selectivo queda también fuera de la OTAN, cuya relación con la UE se enfrenta ahora a enormes desafíos por la actitud del presidente estadounidense, Donald Trump, de exigir a los aliados europeos un aumento del gasto en defensa, que en buena medida revierte en compañías estadounidenses. La iniciativa francesa supone un elemento más en la reafirmación de autonomía que busca como mínimo una parte de los socios europeos.

    Traduction approximative :

    La France est alliée à huit Etats européens pour créer une force commune d'intervention militaire. Le projet, en dehors de l'Union européenne, vise à rationaliser les procédures pour agir conjointement dans des missions d'intérêt européen, également de nature civile. Les neuf pays participants, dont l'Espagne, ont signé lundi une lettre d'intention pour sceller leur engagement. Bien qu'il soit en train de quitter le bloc de l'UE, le Royaume-Uni adhère à cette initiative. De cette façon, Paris parvient à le maintenir comme un allié militaire clé après le Brexit.

    La défense est devenue l'un des domaines présentant le plus grand potentiel de croissance dans l'UE. Le cadre de coopération permanente qui a formé l'année dernière 25 États membres (PESCO, pour son sigle en anglais) et l'existence de fonds communautaires pour financer les développements militaires sont l'échantillon principal. Mais la France était un peu malheureux avec le profil que le plan d'intégration adopté plus inclusif que ambitieux, et a choisi d'avancer avec un noyau dur de pays dans le domaine que la plupart des intérêts: les missions militaires à l'étranger. L'idée est appelée initiative d'intervention européenne, un nom qui, comme presque tous les plans de défense qui émergent sur le continent, exclut le mot militaire.

    Outre la France, l'Espagne et le Royaume-Uni, ce groupe restreint comprend l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Portugal, le Danemark et l'Estonie. Italie, qui ne traverse pas le meilleur moment dans les relations bilatérales avec la France après des affrontements tenues ces derniers jours en raison de la migration, est en dehors du plan. D'un autre côté, ce pays figurait dans le noyau initial des États européens qui prônaient une plus grande intégration dans le domaine de la défense.

    À l'exception de l'Italie, le groupe comprend tous les géants de la défense de l'UE ainsi que d'autres pays de taille moyenne. La grande exception est l'Estonie, l'un des États avec le moins de population du bloc de l'UE, mais avec une grande expérience dans les menaces hybrides, en particulier dans les cyber-attaques. Cet aspect est essentiel pour faire face aux principaux défis de la sécurité européenne.


    La France lance une force européenne d'intervention militaire étrangère à l'UE

    La ministre espagnole de la branche, Margarita Robles, a confirmé la participation de l'Espagne. "Nous avons signé cet engagement avec [le président français, Emmanuel] Macron, c'est un forum pour aborder la culture de l'engagement dans la défense et le renseignement. Et l'Espagne joue un rôle de premier plan dans ce domaine ", a-t-il déclaré au Luxembourg, où il participe à une réunion des ministres européens de la défense.

    L'initiative d'intervention a été ébauchée pour la première fois dans le discours que Macron a prononcé dans la Sorbona le passé mois de septembre. Là, Macron a fait allusion à la nécessité « d'aller plus loin » de ce qui va la coopération structurée dans le cadre de l'UE. Le motif, à son avis, est que dépourvue une stratégie commune. « Notre incapacité pour agir ensemble de manière convaincante interroge notre crédibilité comme Européens », il a alors dit.


    Son ministre de Défense, Florence Parly, a fait allusion dimanche, dans une entrevue avec le journal français Le Figaro, à un exemple concret. « S'il fallait faire à nouveau une opération comme Sorbier, entamée au Mali en 2013, nous souhaiterions pouvoir la faire entre plusieurs. Mais les retards et les décisions dans l'UE sont encore trop longs en ce qui concerne l'urgence qui peut requérir une situation critique », a fait valoir.


    L'Afrique, un secteur de grand intérêt pour la sécurité de la France et l'Espagne, est le cadre d'un plus grand potentiel pour ces opérations. Bien que le cadre militaire soit prioritaire, le ministre français souligne aussi la dimension civile. « Nous voulons développer une coopération entre des pays avec volonté politique et capacité militaire pour intervenir, si ainsi ils le décident, dans plusieurs scènes. Non seulement militaires, mais aussi civils », a indiqué le ministre Parly après la signature de cet accord à Luxembourg, comme informe France Presse.

    Alliance clef avec le Royaume-Uni

     La France essaye, par conséquent, d'éviter les longs processus de décision dans l'UE pour créer un groupe choisi plus centré des missions. Celui-là a été sa première intention en la construisant PÊCHE, mais l'insistance allemande en créer un projet inclus et plus centré en développement de capacités communes que dans des missions elle a dilué cette facette de force d'intervention.


    Dans cet esprit, l'Allemagne, toujours plus prudente au moment de parler de projets exclusifs dans un cadre sensible comme le militaire, a préféré parler d'un forum qu'il faut relier avec l'UE. Le ministre, Ursula von der Leyen, a insisté la nécessité « de le lier le le plus la plus étroitement possible à la défense européenne », bien qu'il ait admis qu'il dépendra directement des pays qui l'intègrent.


    Des sources diplomatiques soulignent l'importance de maintenir au Royaume-Uni dans un cercle de coopération européenne en défense, bien qu'il soit hors de l'UE. « On prétend harmoniser la manière comme nous concevons les opérations de défense. Maintenant le Royaume-Uni est presque le seul pays avec lequel la France partage une culture de stratégie. Nous voulons que, quand nous nous poserons une intervention extérieure, nous ne devions pas décider chaque fois sur comment nous l'organisons », abondent des sources diplomatiques.


    Pour l'instant il n'y a pas beaucoup d'autres détails de cette initiative, qui ne paraît pas inquiéter à Bruxelles. « Cette stratégie d'échanges entre des forces armées Européens ne peut qu'aider. Je ne vois pas de risques de duplicité pour je ELLE PÊCHE », il a conclu en conférence de presse l'incorporation représentante pour la Politique Extérieure Européenne, Federica Mogherini.


    Le plan sélectif reste aussi hors de l'OTAN, dont la relation avec l'UE fait face maintenant à des défis énormes par l'attitude du président américain, Donald Trump, d'exiger des alliés européens une augmentation des frais en défense, qui dans bonne mesure retourne dans des compagnies américaines. L'initiative française suppose un élément de plus dans la réafirmatión d'autonomie qui cherche au moins une partie des partenaires européens.

     

    El Pais, 25 juin 2018 à 18h 18

    https://elpais.com/internacional/2018/06/25/actualidad/1529936242_904530.html#?id_externo_nwl=newsletter_diaria_noche20180625m

     

    Voir aussi :

    Ingérences françaises au Yémen : Honte et manipulation !   
    https://reseauinternational.net/ingerences-francaises-au-yemen-honte-et-manipulation/

     

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  • Ultimatum de la Russie à l’Ukraine: «Si vous déclenchez une guerre durant la Coupe du monde, vous serez aux portes de l'enfer»

    https://numidia-liberum.blogspot.com/2018/06/ultimatum-de-la-russie-lukraine-si-vous.html

     

    Un nouveau terrifiant rapport du ministère russe de la Défense (MoD), circulant aujourd'hui 9 juin, au Kremlin révèle que le président Trump a reçu par l’intermédiaire du Chef des états majeurs américains, le général Joseph Dunford, un «dernier avertissement» provenant du président Poutine pour empêcher l'Ukraine de déclencher une guerre non provoquée contre la Russie pendant la Coupe du Monde de football du 14 juin au 15 juillet 2018, sinon "les portes de l'enfer vont s'ouvrir". Ce qui explique la sortie hier de Donald Trump de la Maison Blanche pour déclarer de manière stupéfiante que la Russie devrait être immédiatement réadmise au G7.

    En effet, le général Dunford avait reçu l'ordre de se rendre hier en Finlande pour recevoir directement de son homologue le chef d'état-major des forces armées de la Fédération de Russie, le général Valery Gerasimov, ce grave avertissement russe.

    Selon ce rapport, ce "cas désespéré" économique, se faisant passer pour une nation appelée Ukraine, a été détruit en 2014, par le régime Obama-Clinton dans sa tentative infructueuse d'empêcher la Russie d'entrer dans la guerre anti terroriste syrienne. Cette destruction de l’Ukraine a été qualifiée de "coup d'Etat le plus flagrant de l'histoire" par la plus grande société privée mondiale de Renseignements, Stratfor (connue sous le nom de "la CIA de l’ombre"). Ce coup d’état a permis aux États-Unis d’installer en Ukraine un gouvernement néo-nazi. Depuis leur installation aux commandes, ces voyous nazis n’ont cessé de terroriser toutes les minorités. Afin d’échapper à ces exactions, les 6 millions de Russes de la République populaire de Louhansk (LPR), de la République populaire de Donetsk (DPR) et de la Crimée se sont détachés de ces Nazis et ont appelé le Président Poutine et les peuples de la Fédération de Russie à les sauver de l’extermination. Alors que les 2 millions de Criméens ont voté pour rejoindre la Russie, les 4 millions de personnes de la LPR et de la DPR ont opté pour se battre plutôt que de voir ces Nazis soutenus par les États-Unis réussir à détruire leur patrie.

    En 2015, poursuit le rapport, le nombre de morts parmi les peuples russes de la LPR et de la DPR contre ces Nazis soutenus par les États-Unis a atteint 6.000. Les dirigeants ukrainiens, russes, français et allemands ont alors accepté un ensemble de mesures pour alléger cette guerre en cours, et à parvenir à un cessez-le-feu afin de protéger les droits des peuples russophones dans un accord historique connu sous le nom de Minsk II, qui a nominalement garanti une paix relative ces trois dernières années. Mais la semaine dernière, la marionnette ukrainienne des USA, le président Petro Poroshenko a déclaré soudainement et de manière choquante que cet accord était désormais "inexistant".

    Il a annoncé sa décision de répudier les accords Minsk-II, et de mener une "guerre sans merci" contre la Russie pour obtenir ce qu'il prétend être ses droits inexistants sur les flux de gaz naturel de la Russie vers l'Europe. Or, c’est grâce au vol de ce gaz transitant par l’Ukraine que les oligarques nazis d’Ukraine s'enrichissent depuis des années. Mais ce vol massif de gaz s'achèvera avec l’ouverture prochaine du gazoduc Nord Stream 2 qui contourne entièrement l'Ukraine et achemine le gaz directement des plus grands champs de gaz naturel de la Russie à l'Allemagne, malgré les menaces répétées des Néocons américains, protecteurs des nazis voleurs ukrainiens, "d'arrêter à tout prix" l’achèvement de ce gazoduc, et que tous les moyens seront utilisés.

    En continuant avec leur menace "tous les moyens seront utilisés" contre la Russie pour arrêter le gazoduc Nord Stream 2, ce rapport note avec inquiétude que la semaine dernière l'Ukraine a émis une menace flagrante de la Troisième Guerre Mondiale en testant des armes américaines avancées afin de défier la Russie. En parallèle, les États-Unis ont soudainement ordonné à la Russie de cesser de défendre les peuples russophones de la LPR et de la RPD - et, plus dangereusement, les États-Unis déploient subitement 4 avions Stratotankers et 150 militaires en Ukraine occidentale. En réponse à toutes ces provocations, le président Poutine à émis son avertissement "d’ouvrir les portes de l'enfer" en Ukraine.

    Le rapport explique que le président Trump devait être immédiatement informé (et en avoir reçu une copie) de l'ordre que le président Poutine a donné, indiquant que si l'un des ces Stratotankers militaires américains ravitaille un avion militaire ukrainien, quel qu'il soit, et s’il passe la "zone rouge" de longitude de 30 degrés Est, il sera considéré comme un "acte de guerre" contre la Fédération de Russie nécessitant la destruction immédiate de tous les avions militaires ukrainiens et américains ainsi que de toutes les bases dont ils viennent.

    En outre, Poutine a informé directement le peuple russe de cette crise en déclarant que toute aggravation du conflit militaire en Ukraine «infligerait un préjudice énorme» à l'Etat de ce pays (en d'autres termes, l'Ukraine cesserait d'exister) et il ajoute que le soutien de la Russie aux peuples russes de la RPD et de la LPR continuera, malgré les ordres des Américains.

    Selon le rapport, les Ukrainiens nazis sont "encouragés" à détruire le pont routier de 19 kilomètres qui relie la péninsule de Crimée aux territoires russes à travers le Kertch. Détroit connu sous le nom de pont du détroit de Kertch, le pont le plus long et le plus coûteux jamais construit dans l'histoire de la Russie - mais à l'ouverture du mois dernier, des factions néoconservatrices «anti-Trump» en Grande-Bretagne l'ont qualifiée d '«illégale». dont les "cris de destruction" ont été rapidement repris par le MI6 britannique qui prétend être le journaliste Tom Rogan - qui, tout en proclamant joyeusement que le président Trump "était maintenant un Néocon", est désormais pris pour cible, avec son rédacteur Hugo Gurdon, par la Russie pour avoir été un terroriste [anglais] après avoir exhorté l'Ukraine à «faire sauter le pont de Poutine» et avoir déclaré:

    L'Ukraine devrait faire sauter le pont de Poutine. L'Ukraine a les moyens de lancer des frappes aériennes contre le pont d'une manière qui le rendrait au moins temporairement inutilisable. En raison de sa longueur significative, l'armée de l'air ukrainienne pourrait frapper le pont tout en atténuant le risque de victimes par ceux qui le traversent.

    Comment Poutine répondrait-il?

    Probablement avec l'escalade contre les intérêts ukrainiens dans l'est de l'Ukraine. Mais cette escalade est très probable dans les prochains mois, et Poutine veut absorber lentement l'Ukraine plutôt que de la conquérir (il ne veut pas bouleverser la manne de la Coupe du monde de football en invitant une nouvelle pression diplomatique).

    Mais couper le pont, même temporairement, enverrait un signal sans équivoque de Kiev à Moscou que les Ukrainiens ne veulent pas accepter la formalisation confortable du vol territorial de Poutine.

    Les Ukrainiens pourraient également voler à basse altitude et circuler pour échapper aux défenses aériennes russes (certes de haute compétence). Les États-Unis pourraient et devraient soutenir l'Ukraine ici avec confiance dans notre propre puissance militaire.

    Ces terroristes néoconservateurs du «Deep State» exhortent l'Ukraine à détruire le pont du détroit de Kertch, car ils pensent que le président Poutine n'oserait pas réagir à cet «acte de guerre». "Tandis que l'attention du monde entier se porte sur la Russie qui, du 14 juin au 15 juillet, accueillera la Coupe du Monde de la FIFA 2018, visitée par des millions et vue par des milliards - mais qui ne se souvient pas comment ce même scénario s'est joué 2008 - lorsque la nation géorgienne soutenue par les néoconservateurs du Deep State, a cru, à leurs risques et périls, que si les yeux du monde étaient tournés vers la Russie pendant les Jeux olympiques d'été des 8-24 août 2008, ce serait le moment idéal pour eux de lancer une guerre contre les peuples russes de leur région sécessionniste d'Ossétie du Sud - mais dont l'aventure de guerre a été rapidement brisée par l'écrasante puissance militaire russe dont les forces ont roulé jusqu'à leur capitale. L’ex président géorgien Mikheïl Saakachvili, responsable de la guerre, est maintenant un criminel recherché. Il est condamné, par contumace, à 3 ans de prison. Mais il échappe toujours à la justice car il est maintenant protégé par l'Ukraine où il dirige étonnamment maintenant un parti anti-corruption essayant de "réformer" les gouvernements ukrainien et polonais.

    Sans tenir compte de l'exemple de ce qui est arrivé à la Géorgie pendant les Jeux olympiques d'été de 2008, quand ils pensaient pouvoir provoquer la Russie et ne pas obtenir de réponse, ce rapport conclut, l'Ukraine, aujourd'hui, et avec le soutien de ses alliés protecteurs néocons, a entamé des actions de combat contre les régions de la RDP et de la LPR protégées par la Russie, que le président Poutine a promis de défendre contre l'intention de l'Ukraine de lancer une guerre à grande échelle durant la coupe du monde de football. Poutine a déclaré : "Si les observateurs internationaux et les partenaires des Ukrainiens ne forcent pas le gouvernement ukrainien à cesser ses actions agressives, un nouveau conflit armé ouvert se lèvera dans l'est de l'Ukraine à l'été 2018".

    Source : Top US General Ordered To Finland Receives Final PutinWarning: “Stop World Cup War Now, OrWatch Gates Of Hell Open” 

    Un article appelle au bombardement du pont de Crimée

    Il montre comment la guerre de l’information est menée
    Par Andrew Korybko – Le 26 mai 2018 – Source Oriental Review
    Un collaborateur du Washington Examiner a appelé l’Ukraine à bombarder le nouveau pont de Crimée. Tom Rogan a imploré le nouvel allié des États-Unis en Europe de l’Est à frapper le dernier projet d’infrastructure de la Russie avec des frappes aériennes afin de le rendre temporairement inutilisable dans une opération fantastique qui, selon lui, pourrait même recevoir un soutien militaire américain. Tout en reconnaissant que la Russie riposterait presque certainement, Rogan estime que les bénéfices en terme de soft power l’emporteraient sur les coûts en hard power en raison de l’immense symbolisme que serait l’Ukraine bombardant ce pont, une position ultra-extrémiste qui prouve son radicalisme idéologique.

    Il appelle fondamentalement Kiev à commettre une attaque terroriste contre un actif civil, un crime flagrant qui pourrait à son tour provoquer une réaction militaire écrasante de la part de l’armée russe, et tout cela pour faire de la propagande contre le président Poutine.
    Mis à part le fait que la suggestion de Rogan est contre-productive pour l’État ukrainien qu’il prétend défendre, sa diatribe dans le Washington Examiner est un abus de la liberté de parole parce qu’elle sert à rationaliser le terrorisme et à l’excuser préventivement. Non seulement cela, mais l’auteur ferait certainement l’objet d’une enquête et serait même immédiatement détenu et interrogé par le FBI s’il exhortait publiquement quiconque à bombarder un pont américain..

    Comme cela arrive souvent, l’agresseur profite de cette guerre de l’information pour se présenter maintenant comme la victime, Rogan courtisant la sympathie du public, après avoir été piégé par des comédiens russes célèbres et alors qu’il fait l’objet d’une procédure pénale contre lui à Moscou.
    C’est ainsi que les opérations de gestion de la perception fonctionnent généralement parce qu’elles voient souvent un provocateur dire quelque chose d’absolument absurde pour déclencher une réaction de la part du destinataire, après quoi la réponse de la victime ou du pays est recadrée comme une attaque hostile et non provoquée pour confirmer le biais de perception souhaité auprès du public. Que ce soit la véritable intention de Rogan ou non, on dirait qu’il se positionne pour devenir le porte-flambeau de la croisade anti-russe après le décès du sénateur McCain.
    L’article présenté est la transcription partielle du programme radio CONTEXT COUNTDOWN sur Sputnik News, diffusé le vendredi 25 mai 2018.
    Andrew Korybko est le commentateur politique américain qui travaille actuellement pour l’agence Sputnik. Il est en troisième cycle de l’Université MGIMO et auteur de la monographie Guerres hybrides : l’approche adaptative indirecte pour un changement de régime (2015). Ce texte sera inclus dans son prochain livre sur la théorie de la guerre hybride. Le livre est disponible en PDF gratuitement et à télécharger ici.

     

    France.  Scandaleux : le fondateur du parti nazi ukrainien Svoboda reçu à l’Assemblée et au Sénat !

    Nous avons plusieurs fois parlé sur ce site d’Andrei Parouby, le cofondateur en 1991 du parti fascisto/néo-nazi ukrainien, au nom édifiant de “Parti Social-Nationaliste d’Ukraine” (devenu “Svoboda” en 2004). Petits rappels.

    Parouby a dirigé la milice paramilitaire de ce parti, ce qui lui a donné l’occasion d’exprimer en 1999 toute son admiration à Jean-Marie Le Pen.

    En 2016, la majorité des députés ukrainiens a trouvé que ce Parouby présentait un excellent profil, et l’a élu Président du Parlement (ce qui en dit long sur la classe politique actuelle de ce pays) (wikipédia).

    Seulement voilà, on apprend que Parouby va être reçu apparemment ce dimanche et ce lundi à l’Assemblée Nationale par François de Rugy, puis au Sénat par Gérard Larcher :

    Je vous renvoie vers ce billet-ci et celui-là à propos du Parti Social-Nationaliste d’Ukraine qu’il a créé, et animé durant plus de 10 ans.

    Vous trouverez également dans ce billet une traduction de certains de ses propos issus de son livre de 1999 :

    On le voit animer ici de manière stupéfiante une séance à la Rada (assemblée nationale d’Ukraine), dans laquelle il tente d’influencer les votes, déniant toute réalité au caractère démocratique de l’Assemblée, de sorte à forcer le licenciement arbitraire de nombreux fonctionnaires (dont des juges).

    Mais cela va sans doute avec son goût du débat parlementaire (musclé) :

    https://www.les-crises.fr/scandaleux-le-fondateur-du-parti-fasciste-ukrainien-svoboda-recu-a-lassemblee-et-au-senat/

    Comme quoi, il n'y a pas qu'aux USA qu'il y a plein de néoCons, il y en aussi des milliers en France. 
    POUTINE a mille fois raison de vouloir les effacer s'ils bougent  une seule paupière.

     

    VOIR AUSSI : 

    Scénario de guerre américano-russe : 1000 boules de feu 

     

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    Israël a profité de la Grande Marche pour tester ses dernières armes de répression à distance (9 6 2018)

     

    Israël a profité de la Grande Marche pour tester ses dernières armes de répression à distance

     

    Rebeccas SteadCent quinze Palestiniens viennent d’être tués et 13 000 autres blessés pendant la Grande Marche du retour qui a commencé le 30 mars. Beaucoup d’entre eux ont été abattus à balles réelles à partir des positions israéliennes situées de l’autre côté de la clôture qui sépare Gaza d’Israël. Des drones sans pilote planaient dans le ciel et larguaient du gaz lacrymogène sur les manifestants. Les « balles papillon » ont fait exploser les membres de dizaines de Palestiniens.

    e fut une opération de répression des manifestants à distance. Froide, clinique, calculée, et aux effets dévastateurs. Israël est l’un des principaux fabricants d’armes et de munitions de haute technologie, et la Grande Marche du retour a été une occasion toute trouvée d’expérimenter ses dernières réalisations. Grâce à la population de cobayes de près de deux millions de Palestiniens emprisonnés dans Gaza assiégée, Israël peut vanter sa technologie et son armement qui ont « fait leurs preuves au combat » dans un monde entrepreneurial indifférent à l’éthique.

    On a beaucoup parlé des drones utilisés par Israël pour larguer des gaz lacrymogènes sur les manifestants et les journalistes palestiniens qui couvraient les manifestations. Ces drones ont fait leur apparition en mars dernier dans des images de la télévision libanaise Al-Mayadeen TV qui montraient de petits appareils aériens en train de larguer des bombes de gaz sur des Palestiniens près de la clôture de séparation.

    Le Times of Israel a rapporté qu’un « porte-parole des Forces de défense israéliennes avait déclaré que le drone [véhicule aérien sans pilote] n’était pas utilisé par l’armée mais par la police des frontières ». La police des frontières a refusé de commenter.

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    La « balle papillon » est une balle qui va plus vite que le son et qui provoque de graves dommages dans la chair et les os du corps humain. Elle est utilisée par les tireurs d’élite de l’armée israélienne contre les manifestants inoffensifs aux abords de Gaza [Twitter].

    Middle East Eye (MEE) a enquêté sur l’utilisation de ces drones par Israël, et, selon ce site, « il semble y avoir trois types de drones utilisés pour disperser le gaz ». Le premier est connu sous le nom de « Cyclone Riot Control Drone System » et est fabriqué par la société israélienne ISPRA.

    Les autres sont inconnus et semblent avoir été utilisés pour la première fois contre les manifestants de la Grande Marche, selon MEE, l’un est « un drone qui vaporise le gaz directement depuis le drone comme un aérosol » et le second est « un drone de type hélicoptère qui transporte des grenades remplies de balles de caoutchouc avec des couvercles métalliques qui vaporisent le gaz en tombant ».

    Mais il y a pire que ces drones. Non seulement Israël a tiré à balles réelles sur une foule de manifestants, mais on a appris qu’ils avaient également utilisé des « balles papillon ». Selon un article d’Al Jazeera, au début du mois :

    Les médecins sur le terrain affirment que les forces israéliennes tirent sur les manifestants avec une nouvelle sorte de balle – jamais vue auparavant – connue sous le nom de « balle papillon », qui explose à l’impact, pulvérisant les tissus, les artères et les os, et causant de graves blessures internes.

    On pense que ce sont ces « balles papillon » qui ont tué les journalistes palestiniens Yaser Murtaja et Ahmed Abu-Hussein, abattus alors qu’ils faisaient des reportages à Gaza en étant clairement identifiés comme journalistes.

    Les deux hommes ont reçu des balles dans l’abdomen, ce qui, selon le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf Al-Qedraf, a eu pour conséquence que « tous leurs organes internes [ont été] totalement détruits, pulvérisés ». Il a ajouté que ces balles sont les plus meurtrières que l’armée israélienne ait jamais utilisées.

    Israël a fait un usage intensif de ces nouvelles balles. Selon un rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), « la moitié des plus de 500 patients que nous avons admis dans nos cliniques ont des blessures où la balle a littéralement détruit les tissus après avoir pulvérisé l’os ».

    Le rapport note également que le nombre de patients traités dans les cliniques de MSF au cours des trois premières semaines de la Grande Marche du retour « [a été] plus élevé que le nombre de patients que nous avons traités pendant toute l’année 2014, lorsque l’opération militaire israélienne « Protective Edge » a été lancée contre la bande de Gaza.

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    Les médecins à Gaza rapportent que les forces israéliennes utilisent une « balle papillon » dévastatrice

    C’est loin d’être la première fois qu’Israël expérimente ses nouvelles technologies sur les Palestiniens.

    En 2006, dans le sillage du « désengagement » d’Israël de Gaza, au cours duquel Israël a rapatrié environ 8000 colons illégaux de la bande de Gaza, Darryl Li de l’Université de Chicago a qualifié Gaza de « laboratoire ». Selon Li, Gaza est « un espace où Israël teste et affine diverses techniques de gestion cherchant continuellement à atteindre un contrôle maximal du territoire tout en assumant une responsabilité minimale de sa population non juive ». Il a cité Amos Yadlin, alors chef du renseignement militaire israélien : « Notre vision du contrôle aérien s’est circonscrite à la notion de contrôle. Nous recherchons le moyen de contrôler une ville ou un territoire à partir des airs lorsqu’il devient illégitime de le contrôler ou de l’occuper sur le terrain.

    Il est clair que l’utilisation par Israël de nouvelles technologies pour réprimer la Grande Marche du retour n’est qu’un aspect de ses efforts incessants pour contrôler Gaza et sa population assiégée. Les drones constituent une méthode de contrôle à distance qui, tout en faisant courir un risque minimal aux forces d’Israël, lui permet de se targuer d’avoir « les mains propres » devant l’opinion internationale. Mais, bien qu’Israël ait l’habitude de tester ses nouvelles technologies sur une population captive avec une « responsabilité minimale », en testant les nouvelles « balles papillon » à l’effet dévastateur, Israël montre que son mépris de la vie palestinienne a atteint un nouveau sommet.

    La Grande Marche du retour a, à nouveau, servi de laboratoire à Israël pour tester ses dernières technologies en situation réelle. Cela lui fournit des preuves concrètes de l’efficacité de ses technologies, qui servent ensuite d’arguments de vente dans les transactions internationales d’armes. ISPRA, l’entreprise qui fabrique le « Drone Cyclone» mentionné ci-dessus, se vante sur son site web d’offrir des « solutions intelligentes pour le contrôle des foules » basées sur un « savoir-faire technique assorti d’une expérience pratique sur le terrain ».

    ISPRA, qui se présente comme un« fournisseur mondial de premier plan pour les forces de police et de défense du monde entier, y compris les États-Unis, le Canada, l’Europe, l’Asie, l’Amérique centrale et du Sud et l’Afrique », et d’autres fabricants d’armes, augmenteront sans doute leurs profits et leur notoriété, grâce au succès remporté par leurs produits contre les manifestants palestiniens lors de la Grande Marche du retour. Tant que les forces internationales de défense et de police du monde entier continueront d’acheter ces produits, le sang des Palestiniens continuera de couler.

    * Rebecca Stead est étudiante à l’Université SOAS de Londres. Arabophone et spécialiste du Moyen-Orient et de la Palestine, Stead est journaliste freelance pour un ensemble de revues et de plateformes de blogs.

    Source:http://www.chroniquepalestine.com/israel-a-profite-de-la-grande-marche-pour-tester-ses-dernieres-armes-de-repression-a-distanc

    https://reseauinternational.net/israel-a-profite-de-la-grande-marche-pour-tester-ses-dernieres-armes-de-repression-a-distance/

     

    SCANDALE : Israël teste ses abominables armes de répression sur les Palestiniens !


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  • Résultat de recherche d'images pour "bases otan europe"

    http://www.reopen911.info/News/2011/12/10/breve-sibel-edmonds-l%E2%80%99entree-de-la-georgie-dans-l%E2%80%99otan-pourrait-declencher-une-guerre/

     

    Union européenne,

    Espace Schengen pour les forces Otan

    L’art de la guerre

     

     

    La Commission européenne a présenté le 28 mars le Plan d’action sur la mobilité militaire, “En facilitant la mobilité militaire à l’intérieur de l’UE -explique la représentante des affaires étrangères de l’Union, Federica Mogherini- nous pouvons réagir plus efficacement quand surgissent les défis”. Même si elle ne le dit pas, évidente est la référence à l’”agression russe”.

    Le Plan d’action a été en réalité non pas par l’Ue, mais par le Pentagone et par l’Otan. En 2015, le général Ben Hodges, commandant des force terrestres étasuniennes en Europe (U.S. Army Europe), a requis l’institution d’ “un Espace Schengen militaire” afin que les forces USA, pour faire face à “l’agression russe”, puissent se déplacer avec la plus grande rapidité d’un pays européen à l’autre, sans être ralenties par des règlements nationaux et des procédures douanières. Cette requête a été faite précisément par l’Otan : le Conseil Atlantique-Nord, réuni le 8 novembre 2017 au niveau de ministres de la Défense, a demandé officiellement à l’Union européenne d’”appliquer des législations nationales qui facilitent le passage de forces militaires à travers les frontières” et, en même temps, d’ ”améliorer les infrastructures civiles de façon à les adapter aux exigences militaires”.

     

    Carte de l'espace Schengen

    Carte des Etats membres de l’espace Schengen – cliquez pour agrandir

    Source : https://www.touteleurope.eu/les-pays-membres-de-l-espace-schengen.html

     

    Le 15 février 2018, le Conseil Atlantique-Nord au niveau de ministres de la Défense a annoncé la constitution d’un nouveau Commandement logistique Otan pour “améliorer le mouvement en Europe de troupes et équipements essentiels à la défense”.

    À peine plus d’un mois après, l’Union européenne a présenté le Plan d’action sur la mobilité militaire, qui répond exactement aux requêtes établies par le Pentagone et par l’Otan. Il prévoit de “simplifier les formalités douanières pour les opérations militaires et le transport de marchandises dangereuses de type militaire”.

    Ainsi se prépare “l’Espace Schengen militaire”, avec la différence que ce ne sont pas des personnes qui circulent librement mais des chars d’assaut. Mais déplacer des blindés et autres véhicules militaires sur route et sur voie ferrée n’est pas la même chose qu’y faire circuler des véhicules et trains normaux. On doit pour cela supprimer “les actuelles barrières à la mobilité militaire”, en modifiant “les infrastructures non adaptées au poids et aux dimensions des engins militaires, notamment ponts et voies ferrées présentant une insuffisante capacité de charge”. Par exemple, si un pont n’est pas en mesure de supporter le poids d’une colonne de blindés, il devra être renforcé ou reconstruit.

    La Commission européenne “identifiera les parties du réseau trans-européen des transports adaptées au transport militaire, en établissant les modifications nécessaires”. Celles-ci devront être effectuées le long de dizaines de milliers de kilomètres du réseau routier et ferroviaire. Cela demandera une énorme dépense à charge des pays membres, avec une “possible contribution financière Ue pour ces opérations”.

    Ce sera de toutes façons toujours nous, citoyens européens, qui paierons ces “grandes oeuvres”, inutiles pour des usages civils, avec de conséquentes coupes dans les dépenses sociales et les investissements en oeuvres d’utilité publique. En Italie, où se raréfient les fonds pour la reconstruction des zones sinistrées par les tremblements de terre, on devra dépenser des milliards d’euros pour reconstruire des infrastructures adaptées à la mobilité militaire. Les 27 pays de l’Ue, dont 21 appartiennent à l’Otan, sont maintenant appelés à examiner le Plan. L’Italie aurait donc la possibilité de le rejeter. Ce qui cependant signifierait, pour le prochain gouvernement, s’opposer non seulement à l’Ue mais à l’Otan sous commandement USA, en commençant à se détacher de la stratégie qui, avec l’invention de la menace russe, prépare la guerre, véritable celle-là, contre la Russie.

    Ce serait une décision politique fondamentale pour notre pays mais, étant donnée la sujétion aux USA, elle reste dans le domaine de la politique-fiction.

    Manlio Dinucci

    Voir également la vidéo :

    Vidéo – L’art de la guerre. Union européenne, Espace Schengen pour les forces Otan

     

    https://www.mondialisation.ca/union-europeenne-espace-schengen-pour-les-forces-otan/5624391

     

    L'Europe pour la paix - ou pour la guerre ?

    L'OTAN-alliance pour la guerre, les USA-mensonges et morts par millions. D GANSER

    Dr. Daniele Ganser - pourquoi la France veut-elle la guerre?

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    L'Europe pour la paix - ou pour la guerre ? ;

     

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    Le 27 mars 2018, nous avons frôlé la guerre mondiale.... Tous les détails

     

    Quelques-uns de mes tweets comme introduction,

    par Chantal Dupille dite eva R-sistons

     

    Le 28.3, les USA n'ont pu envoyer leurs 4.000 missiles contre Damas, ils ont été bloqués par la Russie. La WW3 s'éloigne. Désormais, ou un incident, une confrontation, qui dégénèrent, ou au Pentagone, les va-t-en guerres l'emportent sur ceux qui craignent la haute technologie russe !

     

    Sous ses fanfaronnades prétentieuses, macron est un nain, un gamin inexpérimenté, un incompétent, un irresponsable ET il est SOUS LE JOUG de Le Drian-Hollande au service d'israel obsédé par le remplacement d'Assad par les terroristes (soi-disant rebelles "modérés") ou par la balkanisation de la Syrie

     

    Trump a compris (ses 4.000 missiles n'ont pas atteint Damas mardi, ils ont été paralysés par la haute technologie russe), il sort de Syrie. Macron n'a rien compris, il s'entête et se prépare à embourber la France en Syrie soi-disant pour les Kurdes, l'hypocrite ! En fait contre Damas !

     

    Hollande orchestre toujours la stupide diplomatie de la France à travers le Drian. Une obsession: A défaut d'éliminer Assad et de détruire la Syrie, la balkaniser. L'incompétent ptit macron va donc provoquer la Turquie au Nord de la Syrie, avec nos soldats ! Quel risque fou !

     

    L'Occident ne comprend pas pourquoi on ne veut pas de sa "démocratie",  de son modèle qu'il tente d'imposer partout. Est-il irrésistible ? Afghanistan, Irak, Libye, Syrie.. sont en ruines. Ou encore, le Gender,  le sexe, le porno font désormais partie de l' "éducation" des enfants...

     

    et le 27 mars, AVANT de connaître l'attaque ratée des USA en Syrie, mon tweet l'annonçait en quelque sorte...

     

    Quel armement est + efficace ? D'un côté, les USA avec le QUANTITATIF (bases partout, grands navires, etc) et les DOLLARS de leur planche à billets. De l'autre, Russie et Chine avec le QUALITATIF et le CERVEAU (la plus haute technologie). Qui l'emportera ? Pas les imbéciles Yankees !

     

    Dans le silence le plus absolu des merdias, nous sommes passés à côté de la guerre de l'Occident (USA, Israël, France, GB...) contre la Syrie, qui si cette Coalition l'avait emporté, aurait entraîné la guerre mondiale, par ricochet ! Le monde n'en a rien su, car évidemment, les Américains ont été vaincus par la haute technologie russe, et ce n'est pas glorieux ! Et maintenant ? Comme mon premier tweet l'indique, " Désormais, ou un incident, une confrontation, qui dégénèrent, ou au Pentagone, les va-t-en guerres l'emportent sur ceux qui craignent la haute technologie russe !"

     

    chantal dupille dite eva R-sistons

     

     

    Syrie: le « coup de grâce » russe

     

    Syrie: le « coup de grâce » russe

    28 3 18

     

    Les batteries de missiles Patriot vivent des heures difficiles et leurs clients aussi : Le 25 mars, le « bijou » de l’Américain Lockheed Martin a subi coup sur coup deux revers monumentaux : le premier en Arabie Saoudite quand trois des sept missiles tirés par Ansarallah contre le sol saoudien ont atteint la capitale Riyad. Les Patriot ont manqué deux des trois missiles Borkan H2, un missile Patriot ayant même explosé au-dessus de la capitale saoudienne, provoquant la mort d’un ressortissant égyptien. En Israël, ces mêmes Patriot ont été réactivés par erreur le 25 mars au soir, sans qu’aucune roquette ni missile soit tiré depuis Gaza voisin où  se déroulait un exercice militaires.

    C’est dans ce contexte que les Américains s’apprêtent à entrer en conflit direct avec l’armée syrienne et ses alliés en Syrie où la Ghouta orientale vient d’être libérée, libération qui a fait tomber à l’eau les rêves fous de la Maison Blanche pour conquérir le palais d’Assad. Les États-Unis ne croyaient peut-être pas si bien faire quand ils ont annoncé il y a quelques jours avoir déployé leur flotte navale composée de porte-avions en Méditerranée et en mer Rouge. La flotte US transporterait outre quelques 7500 marines prêts au combat, un croiseur, des destroyers ainsi que 65 à 70 avions de chasse et bombardiers. Cette annonce aura suffi d’ailleurs pour que la Russie se mobilise. Selon Debkafile, site proche du renseignement de l’armée israélienne, la réponse de Moscou au déploiement d’un si grand armada capable de tirer au moins 400 missiles Tomahawk en direction de Damas aura été rapide, catégorique : la semaine dernière, un hélicoptère Mi-8MTPR-1 de l’armée de l’air russe a atterri à l’aéroport de Hmeimim (Latatquié) avec à son bord une station de brouillage active Rychag-AV.

    Mais c’est quoi ce dispositif?

    C’est un ensemble électronique, capable de détecter et de paralyser les systèmes de commande et de contrôle électronique ainsi que les radars de missiles sol-air et air-air à bord des avions, des drones, des véhicules de combat, des navires de surface et ce, dans un rayon de 400 km.

    Comme le constate Debka, la présence de ce dispositif renforce à coup sûr la DCA syrienne. Mais ce n’est pas tout : elle réduit presque à néant la possibilité pour l’aviation américaine et israélienne de frapper le sol syrienLa station de brouillage en question est capable aussi de neutraliser les opérations militaires américaines à travers le pays, du nord de l’Irak à la Méditerranée. Mais le Rychag-AV interférera aussi avec l’activité militaire israélienne sur ses frontières nord, là où Israël s’apprête à lancer la guerre contre le Hezbollah et c’est là que se feront encore parler d’elles-mêmes les batteries de missiles Patriot. Seront-elles capables de contrer le déluge de missiles du Hezbollah?

    source:http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i60104-syrie_le_coup_de_grâce_russe

    https://reseauinternational.net/syrie-le-coup-de-grace-russe/

     

    USA : L’Etat Profond aligne ses Fous de Guerre…

     

    2 avril 2018
    USA : L’Etat Profond aligne ses Fous de Guerre…
    http://stanechy.over-blog.com/2018/04/usa-l-etat-profond-aligne-ses-fous-de-guerre.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

    « Le pouvoir est dans la dissimulation et le mensonge,
    et non pas dans la parole vraie. »
    Eric Bénevaut  (1)

    Les Russes le savaient…

    Les pays de l’OTAN et leurs affiliés qui aiment se travestir, tel le loup en agneau, en "Coalition du Bien contre le Mal" dans les médias de leur propagande, allaient profiter de l’élection présidentielle du 18 mars 2018 en Russie, pour attaquer massivement la Syrie. Annuler ainsi ses victoires incessantes contre leurs milices et mercenaires (2), parachever sa destruction et instaurer sa partition définitive ; suivant le plan Oded Yinon de 1982, bible géostratégique de ces bellicistes enragés.

    Le Plan du 18 Mars 2018

    L’OTAN, que les Russes considèrent amusés en "Tour de Babel de la Nullité" - tellement incompétence militaire, inculture historique et géopolitique, y sont d’une abyssale imbécillité - pense toujours que les dirigeants de la Russie sont incapables de gérer deux problèmes à la fois…

    Les Jeux Olympiques d’été de Pékin de 2008 débutaient le 8 août, pour se terminer le 24 août, réunissant pour la journée inaugurale tous les grands chefs d’Etat, et leurs délégations, y compris le président Poutine.


    Que programmèrent les "stratèges" de l’OTAN ?

    L’attaque de la Russie sur sa frontière du Caucase, en envahissant l’Ossétie du Sud par les troupes de la Géorgie, sous forme d’une puissante invasion-surprise dans la nuit du 7 au 8 août 2008… Inévitablement, l’OTAN et ses auxiliaires reçurent une raclée méritée. (3)


    Problème : une organisation militaire sclérosée dans la bêtise ne peut générer que stupidité sur stupidité… L’OTAN fit honneur à sa réputation en voulant s’emparer de l’Ukraine par un coup d’Etat.


    Quand ?

    Pendant les jeux Olympiques d’hiver à Sotchi du 7 au 23 février 2014 !...  Cette fois-ci, ils optèrent pour la séance de clôture des Jeux, le coup d’Etat fomenté avec les milices nazis ukrainiennes se déroula, soutenu par une intense propagande dans les médias de l’OTAN en Occident, du 18 au 23 février 2014.


    Là encore, ils échouèrent grâce à un magistral retournement de situation des Russes : les provinces industrielles et minières, notamment du Donbass, résistèrent à la spoliation occidentale ; et la Crimée, suite à un référendum, se prononça pour son intégration dans la fédération de Russie. (4)

    Comment les badernes galonnées de l’OTAN, pitoyable succursale du Pentagone, purent-elles imaginer, une seule seconde, que la Russie allait abandonner sa grande base aéronavale de Sébastopol sur la Mer Noire ?...


    Implacable démonstration du crétinisme de cette usine à gaz.
     

    USA : L’Etat Profond aligne ses Fous de Guerre…

    Son architecture en termes de moyens militaires et d’actions de propagande

    Pensant profiter de la mobilisation des plus hautes instances Russes dans l’élection présidentielle du 18 mars 2018, les Occidentaux avaient donc planifié leur plan d’invasion de la Syrie, en 3 volets ; certains étant en chantier depuis de nombreux mois :

    i)  Accumulation des moyens militaires dans la région et éradication de toute opposition

    Les Russes avaient repéré les regroupements navals, aériens et terrestres de "La Coalition" ; avec des moyens colossaux, sans rapport avec une lutte contre des terroristes : Méditerranée, Golfe Persique. Notamment, continuels débarquement en Jordanie, via la Mer Rouge, d’armements lourds, préalable à une invasion massive. Matériel s’empilant sans fin, aussi, dans les nombreuses bases occidentales en Arabie Saoudite.

    Autre signe annonciateur : pour "sécuriser leurs arrières", les Occidentaux avaient lancé un brutal "nettoyage politique", sous forme de coup d’Etat policier, s’abattant sur ce pays - fin 2017 / début 2018 - pour faire taire, "terroriser", toute opposition éventuelle aux "actions régionales" à venir.

    N’ayant ni parti politique, ni syndicat, pas plus que de Libertés Publiques (d’opinion, d’expression, de réunion…), ce fut la "caste des milliardaires" saoudiens qui fut visée. Car beaucoup montraient leur agacement face aux exigences et délires des américains au Moyen-Orient, et de leurs créatures locales. Avant tout "hommes d’affaires", ou "affairistes", ce sont des investisseurs qui veulent "faire du Business et pas la Guerre".

    La région est à reconstruire, à développer. Non pas à détruire sans fin…

    Ne comprenant pas pourquoi, il leur était interdit d’investir dans des activités productives, dans l’avenir du pays et de la région, enfermés dans des opérations uniquement spéculatives ; leurs suzerain, au contraire, s’acharnant dans la destruction et le chaos. Aujourd’hui en Syrie, au Yémen, en Palestine. Et, demain, contre l’Iran ?…

    Eh, oui !... Ils avaient entre eux, dans des dîners privés, des discussions animées et férocement critiques (même sous forme d’humour…). Certains d’entre eux étant même de sincères partisans de l’indépendance de la Palestine. Espionnés en permanence qu’ils étaient par la police secrète, aux mains des occidentaux…

    D’où "la rafle" des principaux d'entre eux, sous prétexte d’une "lutte anti-corruption", et le prix à payer pour n’avoir que le droit de se taire : la moitié de leur fortune et, suivant les cas, la torture en prime.

    Car, les plus virulents critiques furent sauvagement torturés ; une poignée mourut même sous les sévices. Par exemple, le Major General Ali bin Abdullah al-Qahtani, ancien haut responsable militaire du gouvernorat de Riyad, mort sous les chocs électriques répétés (le 12 novembre 2017) ; dont la famille ne reconnut pas le visage, tellement il avait été défoncé. (5)

    Le jeune dirigeant saoudien tel qu’il a été intronisé par les Occidentaux n’étant qu’une lamentable potiche, comme les aiment nos politiciens et idéologues ; signant sans fin des chèques d’achat d’armes, avec leurs plantureuses commissions occultes, à tout va…
    USA : L’Etat Profond aligne ses Fous de Guerre…

     

    USA : L’Etat Profond aligne ses Fous de Guerre…



    ii)  Neutralisation de la Russie

    La volonté de neutraliser la Russie, au moyen de menaces, intimidations, affaiblissements sous toutes leurs formes, est portée par trois vecteurs ; certains actifs depuis plusieurs années :

    =>  Paralysie économique, par l’intensification des "sanctions", qui équivaut à une guerre économique

    =>  Paralysie militaire : avec le rideau de missiles anti-missiles le long de ses frontières de la Mer Baltique à la Mer Noire

    =>  Paralysie diplomatique : par sa diabolisation médiatique sous prétexte d’un crime à l’arme chimique en Grande-Bretagne, l’ "affaire Skripal",  dans une mise au ban de la "Communauté Internationale", avec l’expulsion de ses diplomates dans de nombreux pays occidentaux. 

    Mais, les traîneurs de sabre de l'OTAN prennent souvent leurs désirs pour la réalité...

    iii)  Diabolisation de la Syrie

    Pour justifier l’invasion et la destruction totale de la Syrie ne restait plus qu’à diaboliser son gouvernement ; en mettant en scène une fausse "attaque chimique" infligée aux "gentils opposants" par les "méchants représentants du pouvoir légitimement élu".

    La fameuse "ligne rouge", tant évoquée par les dirigeants occidentaux...

    Comme lors de la destruction de l’Irak, avec Colin Powell agitant un flacon de talc à la tribune de l’ONU, qu’il faisait passer pour de l’anthrax ; arme chimique que les Irakiens ne possédaient pas.
    USA : L’Etat Profond aligne ses Fous de Guerre 

     

    USA : L’Etat Profond aligne ses Fous de Guerre…



    Blocage de l’invasion par la Russie

    Finalement, le plan d’invasion de la Syrie fut bloqué par les Russes, en trois mouvements :

    i)  Une foudroyante offensive par les troupes syriennes, assistées des moyens techniques russes, sur la banlieue de Damas - Goutha – tenue encore par les milices de l’OTAN, où devait être mise en scène la "fausse attaque chimique". Scindée en trois poches terroristes, éradiquées successivement avec leurs immenses souterrains (certains, plus de 7 km de long…).

    S’emparer rapidement des laboratoires clandestins de produits chimiques, gérés par les forces spéciales de l’OTAN, était essentiel. Cette course de vitesse fut un éclatant succès : plus de 40 tonnes de produits chimiques saisis. Avec les moyens de retransmissions par satellites gérés par les agents des services spéciaux, chargés de la mise en scène, sous l’appellation de « casques blancs ».

    ii)  Une méthodique action diplomatique menée par le ministre des affaires étrangères de la Russie, Lavrov, multipliant les déclarations, sachant qu'elles seraient inaudibles dans les pays occidentaux. Mais, indispensables pour faire circuler l’information en dehors des colonies de l’OTAN, sur les autres continents. Rappelant les principes de la Charte de l'ONU et du respect de la souveraineté d’un Etat.

    Lui succédèrent les prises de position du Chef d’état-major des forces armées russes, Gerasimov, qui n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Répétant qu’une invasion serait "inacceptable" et qu’il y serait répondu pour protéger les personnels Russes sur le terrain, "immédiatement", et avec "toute la force nécessaire" (« full force », dans la traduction en anglais…).

    Loin d’écouter, l’Etat Profond US fit comprendre qu’il renforçait sa politique belliciste, envoyant un signe fort à ses partenaires et adversaires, en annonçant la nomination au plus haut sommet du gouvernement de deux de ses "Fous de Guerre" les plus sauvages : Mike Pompeo, ancien patron de la CIA comme ministre des affaires étrangères, et John Bolton comme conseiller spécial du Président à la Sécurité.

    Véritables psychopathes, promoteurs de toutes les dévastations coloniales de ces dernières décennies, y compris la torture, et adeptes hallucinés des bombardements nucléaires « préventifs »…

    iii)  La montée au créneau du président Poutine, lui-même. Dans son impressionnant discours annuel devant l’Assemblée fédérale, le 1er mars dernier, il a clairement fait comprendre que la Russie ne craignait personne.

    Malgré la multiplication des incontestables signes d’hostilité à l’égard de la Russie sur le plan de la symbolique géopolitique. Entre autres, le rideau antimissile de l’OTAN, ne représente qu’un épouvantail à moineaux sur le plan militaire. La Russie a développé des armes stratégiques, les énumérant en détail, qui annihileront toutes manœuvres préjudiciables à sa sécurité et sa souveraineté.


    « Les Occidentaux ne nous écoutent pas, maintenant ils apprendront à nous écouter », a-t-t-il martelé avec sérénité…

    Pour Russes et Chinois, tout particulièrement, il devient de plus en plus évident que le problème de La Paix sur notre planète n’est pas dans le refus d’un monde multipolaire de la part d’une puissance hégémonique. Mais, dans l’incapacité de communiquer avec une oligarchie occidentale niant la réalité, du fait de sa pathologie mégalomaniaque : se prendre pour des envoyés d’un Dieu sur terre afin d’asservir le reste de l’Humanité.

    Face au délire, aucun dialogue, aucune loi internationale, aucun code, ne sont possibles. Seul règne : "La Loi du Plus Fort".

    La Force serait-elle le "passage obligé" pour apprendre à ces psychopathes, ces pervers, que "leur Désir" n’est pas "La Loi" ?...


    1.  Eric Bénevaut, Perverses Narcissiques - La manipulation au féminin, Editions Eyrolles, avril 2017,  p. 126.

    2.  Georges Stanechy, Syrie : Panique chez les Egorgeurs de l’OTAN, 12 octobre 2015, http://stanechy.over-blog.com/2015/10/syrie-panique-chez-les-egorgeurs-de-l-otan.html

    3.  Georges Stanechy, Georgie : La Chasse à l’Ours, 27 septembre 2008,
    http://stanechy.over-blog.com/article-23178862.html
    4.  Georges Stanechy,  Ukraine : Le Passing-Shot, 5 mars 2014,
    http://stanechy.over-blog.com/2014/03/ukraine-le-passing-shot.html

    5.  Les tortionnaires étaient une équipe de Colombiens spécialement formés et sous les ordres de la CIA.

    .

    Le 27 septembre, là nous avons frôlé la guerre mondiale....


    https://threadreaderapp.com/thread/978009842492301312.html
    https://rusreinfo.ru/fr/2018/03/mise-en-alerte-de-combat-des-forces-aeriennes-russes/
    https://www.wsws.org/fr/articles/2018/03/24/syri-m24.html La menace d’une attaque américaine contre la Syrie se précise avec la chute imminente d’un bastion «rebelle»
    Par Bill Van Auken
    https://reseauinternational.net/pourquoi-la-russie-rappelle-t-elle-ses-reservistes-dans-larmee/
    https://reseauinternational.net/des-su-35-et-des-missiles-de-croisiere-kaliber-pour-contrer-une-attaque-us-contre-damas/
    https://reseauinternational.net/a-petits-pas-vers-la-3eme-grande-guerre-anglaise-le-loup-sort-enfin-du-bois/
    https://reseauinternational.net/les-medias-officiels-bloquent-linformation-sur-les-dementis-americains-au-sujet-du-gaz-toxique/
    https://reseauinternational.net/a-travers-la-grande-bretagne-les-puissances-mondiales-lancent-une-nouvelle-attaque-contre-la-russie/
    https://reseauinternational.net/interception-dun-envoi-darmes-destine-aux-terroristes-de-la-goutha/
    http://iran.niooz.fr/syrie-40-tonnes-d-armes-chimiques-decouvertes-24247750.shtml
    https://fr.sott.net/article/32089-Ghouta-orientale-Pourquoi-l-attaque-chimique-tant-attendue-par-les-Occidentaux-n-a-pas-eu-lieu


    https://reseauinternational.net/lelite-dirigeante-francaise-appelle-a-la-guerre-en-syrie-au-milieu-des-menaces-americano-britanniques-contre-la-russie/
    http://www.alterinfo.net/L-elite-dirigeante-francaise-appelle-a-la-guerre-en-Syrie-au-milieu-des-menaces-americano-britanniques-contre-la-Russie_a137140.html
    La nomination de Bolton : un autre avertissement sur de nouvelles guerres américaines https://www.wsws.org/fr/articles/2018/03/27/bolt-m27.html

    Grande guerre US en Syrie: les détails
    https://reseauinternational.net/grande-guerre-us-en-syrie-les-details/
    Syrie : Quoi d’autre après le basculement de la Ghouta ?
    https://reseauinternational.net/syrie-quoi-dautre-apres-le-basculement-de-la-ghouta/


    2027: La Russie remporte la guerre contre l’OTAN [Silent Ruin]
    https://reseauinternational.net/2027-la-russie-remporte-la-guerre-contre-lotan-silent-ruin/
    ‘Erdogan Cheval de Troie de l’OTAN en Syrie’ (PRESSE IRANIENNE)
    https://reseauinternational.net/erdogan-cheval-de-troie-de-lotan-en-syrie-presse-iranienne/
    La nouvelle Campagne de Russie
    https://reseauinternational.net/la-nouvelle-campagne-de-russie/
     

    Alain Corvez : «Les pays européens ne sont pas libres, mais dans une alliance coercitive, l’OTAN»

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4aRLyHFE3Gk


    La France a perdu sa souveraineté au profit des USA, dénonce un ex-DGSE
    https://reseauinternational.net/la-france-a-perdu-sa-souverainete-au-profit-des-usa-denonce-un-ex-dgse/
    Plan US d’un faux attentat chimique en Syrie pour justifier un bombardement…
    https://reseauinternational.net/plan-us-dun-faux-attentat-chimique-en-syrie-pour-justifier-un-bombardement/
    ONU / Syrie : Les mises en scène et les réunions théâtrales se poursuivent !
    https://reseauinternational.net/onu-syrie-les-mises-en-scene-et-les-reunions-theatrales-se-poursuivent/
     

    Les USA vont-ils accepter la défaite ou mettre au défi l’ours russe et le dragon chinois? (2 de 3)

    https://reseauinternational.net/les-usa-vont-ils-accepter-la-defaite-ou-mettre-au-defi-lours-russe-et-le-dragon-chinois-2-de-3/
     

    Sarajevo, Munich, Salisbury – Bienvenue à la troisième guerre mondiale

     

    Trump : “Nous allons bientôt sortir de Syrie, d’autres peuvent s’en occuper maintenant”

    https://reseauinternational.net/trump-nous-allons-bientot-sortir-de-syrie-dautres-peuvent-sen-occuper-maintenant/


    Ghouta: retrait en masse des terroristes
    https://reseauinternational.net/ghouta-retrait-en-masse-des-terroristes/
    Proposition de médiation de la France : la violente charge d’Erdogan envers Macron https://reseauinternational.net/proposition-de-mediation-de-la-france-la-violente-charge-derdogan-envers-macron/
     

     

    Selon un célèbre expert russe dans un Talk Show de grande écoute : Il y aura une guerre avec les Etats-Unis (Vidéo)

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dIgRNRiRZa8
     

     

    Première opération anti-US à Raqqa
    https://reseauinternational.net/premiere-opera…

    L’armée américaine réduit sa présence en Turquie. Sans l’appui turc, elle devra quitter la Syrie

    https://numidia-liberum.blogspot.com.es/2018/04/larmee-americaine-reduit-sa-presence-en.html#more

    50 officiers français auraient été envoyés dans le nord-ouest de la Syrie, à Manbij, pour prêter main forte aux Kurdes syriens

    https://fr.sputniknews.com/france/201804021035759562-militaires-francais-syrie-kurdes/

     

    Vladimir Poutine : si la Russie est attaquée, ce sera la fin du monde

    http://sayed7asan.blogspot.com.es/2018/03/vladimir-poutine-si-la-russie-est.html

     

     

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    L'OTAN, une alliance pour la guerre,

    au service des Etats-Unis.

    Daniele Ganser.

    https://www.youtube.com/watch?v=uE_ZFAyWcco&feature=share

     

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