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jeudi 24 septembre 2015
Les Etats Unis provoquent une nouvelle escalade nucléaire
En annonçant leur volonté de déployer en Allemagne des armes atomiques nouvelles générations, les Etats Unis provoquent une rupture de l'équilibre des forces dans la région. La réaction russe est attendue et la réponse américaine est prête. Simplement personne ne sait où cela va s'arrêter.
Les médias allemands, la chaîne ZDF en tête, lâchent l'info qui surprend le pays entier: les Etats Unis vont déployer très prochainement sur une base navale allemande des missiles nucléaires américains nouvelles générations, qui rompent la frontières entre armes tactiques et stratégiques.Cette décision surprenant d'autant plus que, même si des armes nucléaires américaines sont toujours sur le territoire allemand depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la décision avait été prise en 2009 de les faire sortir du pays. Le Parlement allemand ayant pris la décision que le pays ne serait pas en possession d'armes nucléaire. La décision n'a toutefois jamais été appliquée.Il semblerait que cela ne dérange pas les plans américains dans un pays souverain, car en fait ce pays, aussi fort et puissant semble-t-il vu depuis la France, n'est qu'un pion de plus dans un jeu qui le dépasse.Car la réaction attendue est celle de l'autre grande puissance, qui malheureusement n'est plus l'Europe et ne peut être l'UE. La Russie annonce que si une telle violation de l'équilibre des forces sera réalisée par les Etats Unis sur le territoire européen, dans ce cas, elle se doit de sortir du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Rappelant avec le réalisme brut qui est parfois le sien, que tout pays qui possède l'arme nucléaire risque une réponse nucléaire. Le président du Comité du Conseil de la Fédération pour la défense et la sécurité nationale, rappelant ainsi que si l'Allemangne veut entrer dans le club des pays nucléaires sous protection des Etats Unis, elle se lie totalement les mains en cas de conflit.Rappelons que le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire a été signé à Washington en 1987 par les présidents Reagan et Gorbatchev, prévoyant le démentèlement par les Etats Unis et l'URSS de missiles à charges nucléaires et à charges conventionnelles.Dans le contexte actuel, il est évident que les Etats Unis ne sont pas dans une logique de désarmement concerté. Leur intérêt est plutôt la relance de l'armement, une fuite en avant est nécessaire de leur point de vue. Or, annoncer la sortie unilatérale du Traité, en terme d'image, ils ne peuvent se le permettre.Ainsi, le réarmement nucléaire de l'Allemagne, qui ne répond aujourd'hui à aucun besoin défensif réel, permet de provoquer la Russie et ainsi de trouver un argument justifiant, même artificiellement et hypocritement, la rupture de leurs engagements internationaux.Et en effet, la machine n'est pas encore totalement lancée, que déjà ils annoncent que si la Russie "viole" le Traité, ils seront bien obligés de "répondre" et ne pouvant permettre la prédominance militaire de la Russie, ils seront "obligés" de ne plus tenir leurs obligations internationales liée à ce Traité.C'est simple et efficace. De toute manière les médias sont disciplinés et n'écriront que ce qu'il faut, donc cette opération permettra de renforcer l'image de la Russie qui veut attaquer l'Europe, ayant pour effet retour de justifier le renforcement des armes nucléaires en Allemagne.Oubliant juste au passage, que le développement de l'arsenal nucléaire américain en Allemagne n'est pas la conséquence de la sortie de la Russie du Traité de réduction des armes nucléaires, mais la cause. Mais là aussi, combien de médias en parleront? Une nouvelle "réalité" sera ainsi mise en place. Et l'escalade nucléaire tant nécessaire aux Etats Unis pourra reprendre.1 commentaire:
SuperVladimir1947 24 septembre 2015 10:30Je compte sur les manifestations massives en Allemagne! Sinon ça va être LE KOUYAK TOTAL, Armageddon, si vous voulez!
eva r-sistons a retweeté
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Les USA d’Obama et le bellicisme :
les présidents changent, le système perdureFarid Daoudi.
Mardi 4 août 2015
Le mandat de ce président, arrivant à terme, n’aura apporté rien de bon : recrudescence du racisme, de la violence, violation des droits humains, démagogie, ingérences dans les affaires intérieures des états et provocations de conflits internationaux ; Et comble d’ingratitude, il discrédite son prix Nobel de la paix, ô combien dévalorisé. L’intégrité et la rationalité des politiciens et des historiens prendront soin d’établir un bilan contrasté, à l’instar de ses prédécesseurs … car il n’a pas représenté le changement attendu et une ligne digne du peuple américain.
Souvenons-nous du 4 juin 2009 depuis l'université du Caire, son discours intitulé « Un nouveau départ » (« A New Beginning »), destiné à améliorer les relations américaines avec les musulmans. Obama avait mentionné son souhait de voir le Proche-Orient sans nucléaire militaire et de discuter avec l'Iran à propos de son programme nucléaire. S’était-il engagé à le faire avec Israël ? Non. Souhaitait-il ne plus se mêler à l'avenir des affaires de la région ? Sûrement pas.
Le discours démagogue d'Obama n’a pas marqué de rupture dans les relations entre les États-Unis et le monde musulman depuis l'ère Bush. Ses critiques à l'égard d'Israël à un moment donné (dans le cadre de la question palestinienne) ont constitué « une pression–test » infructueuse sur le gouvernement Netanyahou.
Obama feint de dialoguer avec les islamistes modérés afin d'affaiblir l'islamisme radical. Un Occident vu positivement par le monde musulman serait un frein au développement du discours anti-occidental des radicaux. Ce discours ne présentera cependant aucun point concret car les dés étaient pipés d’avance. L’Islamophobie, carte maîtresse du sionisme, est un procédé rentable. La souveraineté des pays non assujettis au diktat américano-sioniste se trouvera exposée aux troubles, à la déstabilisation ou à l’agression planifiée de machines de guerre malléables (EI, El Qaîda, … au M-O, filières nazies en Europe centrale, et groupes d’extrémistes en Afrique ou de mercenaires en Amérique latine) pour s’approprier du territoire par les armes, balayant les populations éprises de paix et de développement durable. La flottille humanitaire Liberté III vers Gaza a été un échec sous les yeux complaisants d’une « communauté internationale » désavouée et la duplicité d’une Onu pervertie (Dernièrement, le véto des US à l’Onu concernant la colonisation de Jérusalem). Le blocus généralisé, refus obstiné d'Israël d'ouvrir les terminaux pour acheminer les aides humanitaires et médicales est un crime de guerre aussi bien qu'un génocide systématique (perpétré au nom du Talmud) qui a commencé par des attaques avec des armes inappropriées et illégales (usage de bombes au phosphore blanc et autres armes prohibées) contre les civils (femmes, enfants, malades ou vieillards) dans la bande de Gaza. Lors du bombardement de Gaza par l’armée israélienne, pendant vingt-deux jours consécutifs, le président demeura silencieux ! Les organisations internationales sans cesse interpellées pour s'impliquer plus directement, par une intervention réelle, demeureront mutiques sous l’influence américano-sioniste. L'aide internationale pour la reconstruction urgente de Gaza, insidieusement réduite (les donateurs n’ont pas tenu leurs promesses) est aussi conditionnée par le bon vouloir d’Israël. Devant les violations continues des droits humains palestiniens, des demandes de suspendre l’Accord d’association de l’UE avec Israël affluent.
L’Accord (quel accord ?) est fondé sur un respect commun des droits de l’homme et des principes démocratiques, comme explicitement stipulé dans l’article 2 de l’Accord. "L’UE ne peut continuer à tolérer de telles actions par Israël ", soutiennent 63 députés appartenant aux cinq plus grands groupes politiques du Parlement européen. Moins engageants, les discours d’Obama n’auront traduit aucun changement dans la politique américaine. Obama s'est inscrit dans la continuité de la politique menée par ses prédécesseurs dans le conflit israélo-palestinien en apportant encore et encore un soutien quasi total à Israël. Certains leaders occidentaux (Hillary Clinton, John Mc Cain, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Manuel Valls, BHL, David Cohn Bendit, Matteo Renzi, …) clament haut et fort leur appartenance à l’entité sioniste. Obama ne peut être étranger à cet état de fait.
Obama lui-même est une énigme comme Bush et bien d'autres. Il n’est pas difficile de comprendre qu’en tant que noir, il vit difficilement la situation des Noirs US. Il a souvent parlé de ses propres filles noires. Mais il n’a rien fait, rien pu faire d’essentiel et de spécifiquement destinés aux Noirs, ni à ceux victimes de discrimination raciale à caractère nègrophobe... . En vérité, un président des Etats-Unis d’Amérique n'est qu'une potiche, qui n'a qu'un rôle de représentation, sans pouvoir réel, aux mains des lobbies et cela depuis des lustres. Le « Discours d'adieu » de Dwight David Eisenhower, prononcé le 17 janvier 1961 montre bien où est le véritable pouvoir et ceux qui ne jouent pas le jeu sont liquidés. Il ne fallait pas attendre des miracles d’Obama. A l’image de Carter en son temps, il a échoué à réaliser ses promesses ; mais il a eu le courage de prendre des engagements pacifistes et de tenter dans un contexte de perte d’influence des USA de vouloir les réaliser. Dans les années 60, le président Kennedy a demandé qu’il y ait des inspections à Dimona, en Israël. A cette époque, les États-Unis étaient opposés au programme nucléaire israélien. Kennedy a tenté d’arrêter Israël, en la matière, mais son assassinat ne lui en a pas laissé le temps… le mobile de l’assassinat de Kennedy est lié à la diffusion d’armes nucléaires en Israël et dans d’autres pays. Ceux qui l’ont assassiné étaient des gens qui étaient favorables à la dissémination nucléaire. Grâce à l’élimination du gêneur Kennedy, la prolifération a pu continuer. De fait, les présidents Johnson et Nixon qui lui ont succédé n’y voyaient aucun inconvénient : ils ont laissé faire Israël. Constatons simplement que c’est bien un changement allant en ce sens qui s’est manifesté, après l’assassinat de Kennedy… . Le mal réside bien dans le système politique US, ses sénateurs, ses parlementaires qui surfent sur ces haines primaires en politique intérieure et internationale.
D’ailleurs il en va de même pour l’État français et ses opérations extérieures sans aucun intérêt pour le pays, pour le peuple, sauf pour quelques groupes financiers et militaires. Quand De Gaulle, de guerre lasse, a voulu laisser partir l’Algérie, il a failli avoir un coup d’État à Paris : le système était remonté comme une horlogerie pour être colonial. De Gaulle lui-même avait tout fait pour garder un contrôle des anciennes colonies, y compris de l’Algérie. Les intellectuels en France - du moins les plus respectables d’entre eux - ont été, pendant deux siècles, à l’avant-garde du combat pour la justice et la liberté. La guerre d’Algérie les dressa, en majorité, contre la politique de « pacification » : la plupart dénoncèrent la torture et les exactions de l’armée française, et plus de 121 apportèrent leur soutien, dans un manifeste célèbre, aux déserteurs et aux insoumis. A leur tête, bien sûr, Jean-Paul Sartre et sa revue Les Temps modernes, mais aussi des ethnologues, des historiens, des orientalistes, des mathématiciens de réputation internationale , des écrivains, des artistes, des comédiens, des journalistes... . On a du mal, aujourd’hui, à imaginer quel impact eut sur l’opinion, et les pouvoirs en place, pareille mobilisation des plus grands esprits de l’époque. L’opinion d’un peuple se façonne sous l’action des médias de masse ; leur effet néfaste s’avère indélébile à moins que survienne une hécatombe ou défaite majeure engendrant des pertes importantes qui modifierait son attitude. Pour changer le comportement des USA, modifier l’état d’esprit de son peuple, il faudrait une défaite majeure comme celle du Viet-Nâm. À ce moment-là, les masses réclameront à corps et à cris la fin des guerres provoquées par le complexe militaro-industriel, véritable décideur de la politique américaine.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Une formidable campagne médiatique fut alors lancée pour dénoncer l’imminence d’un danger soviétique sur fond de chasse aux sorcières, rendant absolument nécessaire une radicale augmentation du budget alloué au secteur de la défense. De même, les prémices de l’attentat du 11 septembre 2001 sont à chercher, entre autres, dans le livre programme de Samuel Hutington « Le Choc des civilisations » (1993). Cet ouvrage et la notoriété que le pouvoir US lui a accordée a eu pour objectif principal de préparer l’opinion publique américaine et internationale à une croisade des temps modernes, contre le monde musulman et accessoirement la Chine que les stratèges du Pentagone ont - déjà -classé comme puissance rivale (Peer Compétitor), et donc future ennemie, dans un document intitulé Joint vision 2020. Cette théorie du choc des civilisations, qualifiée par le défunt Pr. Edward W. Saïd de « choc de l’ignorance » est une reprise de l’argumentaire de l’orientaliste Bernard Lewis tiré de son ouvrage, « Les racines de la rage musulmane » (1990). Les Etats-Unis ont constamment relancé la course aux armements en prétendant à intervalles réguliers que le pays est menacé. Les Think Tanks ou clubs de réflexion sionistes ont finalement trouvé dans le fondamentalisme musulman ce que les Etats-Unis utilisèrent jadis, à leur profit et à son insu, en Afghanistan. Ce mensonge a réussi à s’imposer grâce à la complexité des médias américains et de leurs relais en Europe,La défense des droits humains, prélude à une ingérence politico-militaire
L’usage de l’argument des droits humains, galvaudé dans la rhétorique étatsunienne, contribue au conditionnement de l’opinion internationale : "La traite d'humains est une insulte à la dignité humaine et une attaque contre la liberté", a martelé John Kerry dans l'introduction d’un rapport, appelant à mener le "combat contre de l'esclavage moderne". Les États-Unis accusent la Thaïlande, la Russie, l'Iran ou encore la Libye de ne pas lutter suffisamment contre la traite des êtres humains, dans un rapport annuel mondial accablant sur l "esclavage moderne". Ces pays, tout comme le Venezuela, l'Algérie, la Syrie, le Yémen, la Corée du Nord ou le Zimbabwe étaient déjà au plus bas d'un classement dressé chaque année par le département d’État. La Russie figure dans cette dernière catégorie, au moins depuis 2013, ce qui avait provoqué la fureur de Moscou à l'époque. La plupart des pays occidentaux, ceux d'Europe, les États-Unis et l'Australie, mais aussi Israël, Taïwan, le Chili ou l'Arménie, sont en revanche dans la première catégorie, loués pour leur lutte contre la traite des êtres humains et le respect total des normes internationales. Ce rapport n’a pas droit à l’oubli, le fait que plus de 500.000 sionistes habitent actuellement dans plus de 150 colonies qu'Israël a construites depuis l'occupation, en 1967, des territoires palestiniens, en Cisjordanie et à Qods oriental ; or, les Nations Unies et une grande majorité de pays qualifient d'illégitime la colonisation israélienne.
Selon le discours d’Obama, «les grandes nations ne doivent pas intimider les petites » : or,il semble que le Président américain ait oublié, par exemple, le blocus économique imposé par son pays à Cuba depuis 1962 et qui dure depuis 52 ans. Le président Obama, le 23 Février 2011, sortant de son silence, constatant la Libye en proie à la violence sanglante et à l’insécurité, avait exigé des autorités libyennes qu’elles respectent les droits humains. De hauts responsables américains ont indiqué à l’agence Reuters, le 30 mars, que le président Obama avait signé, dans les dernières semaines, un décret confidentiel autorisant des opérations secrètes de la CIA en Libye pour soutenir des insurgés. Le pays faisait face à une soudaine rebellion populaire organisée par des opposants internes au régime du président Kadhafi, déterminés à mettre fin à son règne, avec l’aide de groupes d’islamistes armés et mercenaires fanatiques. Les options déjà envisagées par Washington, avec Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique David Cameron incluaient de coordonner leurs actions en vue de stopper toute progression des forces loyalistes et la répression régnante. Prenant la suite de la coalition dirigée par les Etats-Unis, l’Alliance atlantique assurait déjà depuis plusieurs jours deux autres missions : le contrôle de l’embargo sur les armes et l’imposition de la zone d’interdiction aérienne. Le chaos, instauré militairement par l’OTAN, qui en résulte, fait émerger une nouvelle coalition d’intérêts tribaux, dont les délégués représentés au sein d’un CNT dans un pays menacé de démembrement, ont à mal à rétablir l’autorité et la sécurité dans le pays. Cela cause préjudice au développement soutenu de son économie (IDH le plus élevé d’Afrique) et à la poursuite d’une coopération utile à l’essor de l’Afrique.
Personne n’a le droit d’intervenir dans les affaires intérieures d’un Etat souverain ni de le déclarer sans fondement, comme menace pour sa sécurité nationale ; le décret exécutif extrêmement honteux d’urgence nationale pris par Obama, le 9 mars 2015, en déclarant que « la situation au Venezuela représente une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis ». Ce qui n’est pas sans nous rappeler la décision ordonnée par Reagan, il y a plus de trente ans, de déclencher la guerre des Contras contre le Nicaragua dans les années 80. Cette décision, extrêmement hypocrite est en plus une violation flagrante du droit international : Il s’agit bien d’une menace d’user de la force contre le Venezuela, et en même temps une incitation pour les valets vénézuéliens de poursuivre leurs efforts pour déstabiliser le pays.
Aux Etats-Unis, le poids réel des organisations sionistes est à la fois considérable et incommensurable et leur influence se fait sentir, sinon voir, dans chaque secteur critique de la société américaine. L’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) et l’ADL (Anti-Defamation League) sont seulement les plus connus au sein d’un réseau d’organisations politiques puissantes qui fonctionnent pour le compte d’Israël (base militaire américaine off shore) et définissent efficacement les paramètres de la politique américaine au Moyen-Orient. Alors qu’ils constituent une minorité de six millions de Juifs en Amérique, leurs capacités organisationnelles, leur dévouement à la cause sioniste et leur empressement à utiliser leur richesse considérable pour promouvoir ce qu’ils perçoivent comme les intérêts d’Israël, compensent plus qu’il n’en faut n’importe quelle infériorité numérique dans une nation de 300 millions d’individus.
En continu, les lobbies relais judéo-sionistes s’activent dans le monde à inféoder toute velléité nationale s’inspirant des valeurs universelles. L’islamisme radical s’avère un outil propice à infléchir la politique intérieure des Etats, attisant le communautarisme, au mépris de toute légalité. Les USA, État foncièrement agressif et dominateur, n’ont pas toujours été cette grande « démocratie respectueuse des droits humains » : le soutien constant, inconditionnel, que les USA ont toujours apporté aux pires dictatures (Franco, Suharto, Sig Man Ree, Pinochet, Salazar, Batista, Somoza, Duvalier, Mohamed V, Shah d’Iran, Colonels grecs, Argentins , Brésiliens,...) et leurs crimes par millions, en Irak et ailleurs, ne sont pas des détails sans importance. L’Onu garde un teint colonial, en dépit de ses engagements pacifistes, depuis le dernier partage du monde opéré au dépens du droit des palestiniens à leur autodétermination, ne réussissant pas à se dégager de l’emprise du sionisme juif qui abuse des organisations et mine les relations internationales. S’incrustant dans les rouages institutionnels (UE, OMC , FMI, Banque Mondiale, …), investissant les secteurs-clé de la vie politique et économique, les ramifications sionistes infiltrent insidieusement les réseaux sociaux (Cia, MI6, Mossad, …), usant d’ingéniosité et de corruption à cette excroissance. Le mécanisme de relais n’épargnera pas les couches sociales défavorisées pour faciliter la création d’opportunités de spéculation à grande échelle (trafic de drogue, fausse monnaie, contrebande d’armes, sabotage, tractations illicites, …) ; les méthodes d’ingérence et d’instrumentation des interventions se font plus sophistiquées, depuis la mise sous contrôle des marchés financiers et des médias, pour plus d’impact et obligation de résultat sur des cibles très diversifiées. Les services de sécurité des pays ont fort affaire pour prévenir les déconvenues, en matière de défense d’intégrité et de souveraineté. Les connexions multiformes sont d’un trait mafieux. Sous la bénédiction d’Obama et ses alliés vassaux, la propension de ce fléau maitrise une circulation par milliards de dollars de brassage d’affaires sous diverses étiquettes pour soutenir ses ambitions planétaires. Les pays en mal développement se retrouvent dans une situation fragilisée par cette mondialisation rampante du sionisme dévastateur annihilant tout effort de progrès de développement ; la croissance volontariste des économies oeuvrant à l’autosuffisance et au bien-être des populations est contrariée. Cette menace globalisante concerne l’Afrique, l’Asie et l’Amérique du Sud, exposés aux appétits impérialo-sionistes sans foi ni loi d’une « communauté internationale » inégalitaire.
Le changement annoncé par Obama ne s’est pas rangé du côté de la légalité internationale. Dans son affirmation de mener une politique de paix à travers le monde, prenant en compte le droit des peuples à s’autodéterminer ou à conduire leur propre destin, la maison blanche, à contrario, choisit de multiplier les conflits dans ces régions du globe, provoquant une recrudescence de la guerre asymétrique (Palestine, Afghanistan, Irak, Liban, Libye, Syrie, Yémen, Centrafrique, Nigéria, Mali, Soudan, Donbass, …). Un nouveau mode de relations internationales dominées par l’effroi, la peur et la douleur s’en trouve instauré.
Le Professeur Matti Steinberg, ex-analyste principal du Shin Beth : « La défense du Mont du Temple… La défense du Haram al Sharif, va pousser les chiites et sunnites à s’unir… L’affrontement entre eux – au centre de l’agitation actuelle dans le monde arabe – va disparaître. Ce sera une guerre de religions à tous points de vue, fondée sur des valeurs sacrées, absolues.»
Un changement majeur souhaitable dans les relations américano-israéliennes doit s’opérer dans un proche avenir, après l’accord avec l’Iran, ouvrant la voie à la dénucléarisation possible de la région. Une adhésion universelle au TNP — y compris par l’Inde, Israël, le Pakistan et la Corée du Nord — doit demeurer un objectif fondamental des Etats-Unis. Obama a déclaré devant l’Assemblée plénière de l’ONU : « la seule solution à long terme de la guerre civile en Syrie est politique, y compris une transition politique qui répond aux aspirations légitimes de tous les citoyens syriens, indépendamment de leur appartenance ethnique ou de croyance ». Or, depuis les premiers jours du conflit, Obama a montré son soutien aux rebelles, mettant à leur disposition armes, équipements et formation. A plusieurs reprises, il a préconisé l’intervention en Syrie et finalement les USA ont bombardé ce pays en Septembre 2014. En moins de 6 ans de présidence, Obama aura bombardé 7 pays. La menace des djihadistes de l’État islamique, se développe jour après jour au Moyen Orient et en Afrique, l’épidémie d’Ebola pouvant affecter presque 1 million de personnes en 2015, l’Ukraine, la Syrie, Gaza, la Libye, le Yémen, restent déchirées par les conflits armés. Des terroristes mercenaires recrutés et formés dans des camps et bases militaires par des officines et avec le concours d’Israël et quelques pays arabes à la solde des USA s’activent à imposer la terreur à la population civile d’autres pays, pour maintenir la pression sur leur gouvernement à changer de politique, voire le contraindre à abandonner le pouvoir. Ces objectifs ne sont parfois pas frontaux mais souterrains, et peuvent frapper de manière inattendue et sporadique, laissant des doutes sur la réapparition ou la disparition de cette violence. Nous assistons en fait depuis peu d’années à une montée fulgurante de l’extrémisme violent. Ce dernier prend différentes formes et touche de plus en plus de pays. D’où la multiplication de manifestations régionales et internationales dédiées à cette question sensible afin de lutter contre ce fléau et mettre en œuvre des politiques de déradicalisation. La lutte contre l’extrémisme violent doit s’étendre à tous les secteurs d’une société et impliquer gouvernements et citoyens. Cette lutte (stratégies et programmes à même de contribuer au renforcement des capacités de tous les pays) ne peut s’accommoder d’Etats faibles ou de situations d’anarchie et de chaos, et doit inclure la lutte contre la xénophobie et l’islamophobie qui s’affirment comme les nouveaux visages de l’extrémisme violent. Le Professeur Mustapha Chérif, philosophe algérien, lauréat 2013 du prix Unesco du dialogue des cultures, dans une lettre ouverte au peuple américain (août 2014), rassure que les musulmans ne sont pas anti-américains. «Citoyens américains, dit-il, sachez que les musulmans ne ressentent aucune haine contre l’Amérique et quiconque d’autre. Au contraire, ils aspirent à l’amitié et savent que dans notre village planétaire le devenir est commun. Ils ont simplement le droit d’être en "colère" face à la politique génocidaire en Palestine.» Ces mêmes musulmans, affirme-t-il, comptent beaucoup sur le peuple américain pour mettre fin au massacre. «Face à la tragédie palestinienne, les musulmans sont convaincus que les paroles ne suffisent pas, ce sont les actes qui font la différence. Les Américains, attachés à la démocratie, universelle, dans l’intérêt général, dans l’intérêt des Etats-Unis et pour la paix dans le monde, devraient imposer l’arrêt de l’agression, l’évacuation des territoires occupés et la création de l’Etat de Palestine, au côté d’Israël», demande-t-il, décrivant ainsi l’Amérique que les musulmans respectent. «Celle, précise-t-il, que les Pères fondateurs avaient initiée pour viser l’universel juste et non l’arbitraire. L’avenir du monde se joue en Palestine.» Mustapha Chérif a saisi l’occasion pour dénoncer l’immobilisme des régimes arabes. Un immobilisme aggravé par «leur duplicité, et les réactions irrationnelles et chaotiques des radicaux». «Les musulmans ne doivent pas oublier ce qui reste à faire pour que le monde arabo-musulman ne prête pas le flanc et tienne sa digne place dans le monde», soutient-il, espérant que son cri soit entendu de l’autre côté de l’Atlantique.Farid DAOUDI (Journaliste -Tlemcen- Algérie) Du même auteur : « Que fera Barack Obama de la nuisance d’Israël face au droit de résistance du peuple palestinien ? », paru sur sputniknews.(Janv.2009).
Il faut avoir en mémoire que les USA sont le pays qui :
fut conquis par le massacre des Indiens et dont les derniers représentants sont cantonnés aujourd’hui dans des réserves ;
co-organisa la traite des Noirs, l’esclavage puis le racisme, dont le Ku Klux Klan ;
finança le nazisme ;
largua 2 bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki ;
fit la guerre à la Corée parce que le régime politique ne convenait pas ;
fit la guerre au Vietnam durant 20 ans ;
arme et finance l’expansionnisme de l’état sioniste israélien pour imposer sa politique aux pays de la région ;
massacra les communistes en Indonésie : 500 000 morts ;
initia la guerre froide après avoir coupé le monde en 2 ;
menaça Cuba puis la frappa d’embargo, lequel sévit encore ;
mit en place, directement ou non, les dictatures sud-américaines : Brésil, Argentine,
Uruguay, Paraguay, Bolivie, Chili, etc. ... ;
fit bombarder le Nicaragua et le Salvador... ;
décida de la guerre dans le Golfe, à la tête des armées occidentales ;
décida de la guerre en Afghanistan et en Irak. Avec emploi de bombes à neutrons, à billes, à fragmentation, napalm, gaz orange, défoliants, plutonium, uranium, mines antipersonnel, etc., ... ;
possède plus de 700 bases à travers le monde ;
soutient les pires dictatures ;
consacre un budget militaire supérieur à celui de tous les pays du monde ;
torture à Abou Ghraïb et Guantanamo et emprisonne de façon arbitraire et illégale ;
a perfectionné sa plus puissante bombe "anti-bunker", le Massive Ordnance Penetrator (MOP) en 2015;
Les USA mènent une nouvelle guerre froide dirigée contre la Russie et la Chine et une politique judéo-sioniste de démembrement (M-O) et de déstabilisation mondiale pour contrer l’avènement d’un ordre multipolaire.
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.farid_daoudi.040815.htm
Note d'eva R-sistons : C'est une liste édulcorée ! Par exemple, guerres Somalie, Libye, Syrie... ou on oublie la création du terrorisme à des fins géo-politiques de domination, de contrôle, de prédation, de pillage des ressources, de destruction des patrimoines, etc.
Bombardements des Etats-Unis depuis 45 :
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« Swift Response » de l’Otan: Nuées de parachutistes sur le pied de guerre en Europe
L’art de la guerre
Couvertes par le blackout politico-médiatique, des nuées de parachutistes sur le pied de guerre sont en train de descendre en Europe. C’est le « Swift Response » (Réponse rapide), « le plus grand exercice Otan de forces aérotransportées, environ 5mille hommes, depuis la fin de la guerre froide ». Il se déroule du 17 août au 13 septembre en Italie, Allemagne, Bulgarie et Roumanie, avec la participation également de troupes étasuniennes, britanniques, françaises, grecques, hollandaises, polonaises, espagnoles et portugaises. Naturellement, confirme un communiqué officiel, « sous la direction de la U.S. Army ».
Pour la « Réponse rapide » la US Army utilise, pour la première fois en Europe après la guerre contre la Yougoslavie en 1999, la 82ème Division aérotransportée, y compris la 173ème Brigade basée à Vicence (Région Frioul-Vénétie-Julie). Celle qui entraîne depuis avril, en Ukraine, les bataillons de la Garde nationale de nette composition néonazie, dépendants du Ministère de l’intérieur et qui, maintenant, après un exercice à feu effectué toujours en Ukraine le 6 août, commence à entraîner aussi les forces armées « régulières » de Kiev.
Le « Swift Response » a été précédé en août de l’exercice bilatéral USA/Lituanie « Uhlan Fury », accompagné par un analogue en Pologne, et par le « Allied Spirit » qui s’est déroulé en Allemagne, toujours sous commandement USA, avec la participation de troupes italiennes, géorgiennes et même serbes. Et, peu après le « Swift Response », se déroulera du 3 octobre au 6 novembre un des plus grands exercices Otan, le « Trident Juncture 2015 », qui verra engagées surtout en Italie, Espagne et Portugal des forces armées de plus de 30 pays alliés et partenaires, avec 36 mille hommes, plus de 60 navires et 140 avions.
Le but de ces exercices Otan sous commandement USA, qui se déroulent désormais sans interruption en Europe, est expliqué par le nouveau chef d’état-major de la U.S. Army, le général Mark Milley. Après avoir qualifié la Russie de « menace existentielle puisque c’est l’unique pays au monde avec une capacité nucléaire en mesure de détruire les Etats-Unis » (audition au Sénat, 21 juillet), dans son discours d’investiture (14 août) il déclare : « La guerre, l’acte de politique par lequel une partie tente d’imposer sa volonté à l’autre, se décide sur le terrain où vivent les gens. Et c’est sur le terrain que l’armée des Etats-Unis, la mieux armée et entraînée du monde, ne doit jamais échouer ».
Le « terrain » d’où sont lancées les opérations USA/Otan vers l’Est et vers le Sud, une fois de plus, est celui de l’Europe. Dans un sens non seulement militaire, mais politique. Fait emblématique : à la « Trident Juncture 2015 » participe (dans le silence politique général) l’Union européenne en tant que telle. Il n’y a pas à s’en étonner, étant donné que 22 des 28 pays de l’Ue sont membres de l’Otan et que l’art. 42 du Traité sur l’Union européenne reconnaît leur droit à réaliser « la défense commune par l’intermédiaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord », qui (souligne le protocole n° 10) « reste le fondement de la défense collective de l’Ue ». L’Otan –dont le Commandant suprême allié en Europe est toujours nommé par le président des Etats-Unis et dont les autres commandements clé sont aux mains des USA- sert à maintenir l’Ue dans la sphère d’influence étasunienne. En tirent avantage les oligarchies européennes, qui en échange de la « fidélité atlantique » de leurs pays participent à la grande partition de profits et zones d’influence avec celles des Etats-Unis.
Pendant que les peuples européens sont traînés dans une dangereuse et coûteuse guerre froide contre la Russie et dans des situations critiques, comme celle du dramatique exode de réfugiés provoqué par les guerres USA/Otan en Libye et Syrie.
Manlio Dinucci
Edition de mardi 25 août 2015 de il manifesto
http://ilmanifesto.info/quei-para-sulle-nostre-teste/
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres: Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.
Copyright © Manlio Dinucci, ilmanifesto.info, 2015Guerres :
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DECLARATION EXTRAORDINAIRE du Président de la République Populaire de Donetsk Alexandre Zakhartchenko du 16 août 2015 à 18h30
L’Ukraine est sur le point de lancer une offensive contre la république. Actuellement, Kiev a déployé 65 000 punisseurs dont les avant-corps sont mis en dispositif de combat. Les accords de Minsk sont de ce fait complètement sabordés. Nous n’avons pas d’autre choix que de remporter cette guerre, vaincre c’est notre devoir!
Le point sur la situation par le commentateur militaire Boris Rojine dit colonelcassad :
Concernant la menace d’une offensive imminente, l’agence Regnum informe que au cours de la nuit du 16 au 17 août 2015 le commandement des FAU pourrait lancer une offensive généralisée. Hier, selon les données officielles au moins 5 civils ont été tués au cours des hostilités, sans compter les pertes inconnues parmi les militaires, on dénombre des dizaines de blessés, des habitations et des infrastructures détruites. Le pilonnage avec une monté d’activité des MLRS (NDT : des lance-roquettes multiples) a été un des plus puissants depuis l’hiver dernier et à touché la plupart des zones de la ligne de front de la RPD. Aujourd’hui Slavianoserbsk a subi des pilonnages. La tension continue de monter. Nous attendons de voir comment la situation évolue.
Complément d’actualité au sujet de l’offensive imminente.
L’escalade militaire de ces derniers jours conduira dans les prochaines heures à une frappe massive sur les positions de la RPD. Selon les informations données à l’agence Regnum par une source fiable se trouvant à Kiev, courant la nuit du 16 au 17 août le commandement des FAU prévoit lancer une offensive généralisée sur les positions des forces armées de la Novorossia. D’après la source, l’offensive devrait démarrer sur les trois axes principaux : au nord de Donetsk en coupant la ligne reliant Donetsk et Gorlovka, au sud de Donetsk via le bourg de Granitnoïe et Novotroitskoïe et sur Novoazovsk depuis Marioupol.
Kiev est en train de provoquer une reprise d’hostilités d’ampleur. L’Etat-Major de la RPD appelle les leaders du quartet de Normandie d’intervenir en urgence afin d’éviter l’escalade du conflit, informe l’agence DAN en citant le représentant de la RPD dans le groupe de contact pour la résolution pacifique du conflit dans le Donbass Denis Pouchiline. «Cela faisait longtemps que la RPD n’a pas subi un pilonnage aussi massif. C’est une des provocations les plus avérées des FAU depuis les derniers mois qui nous mis hier au bord d’une reprise des hostilités d’envergure», — a-t-il déclaré.
Conformément aux données de la reconnaissance militaire, l’offensive devrait être lancée courant la semaine prochaine. Les autorités de la RPD constatent l’augmentation de la concentration des armes, notamment des blindés, dans tous les points chauds et sur tous les axes d’où les forces du régime kiévien sont susceptibles de lancer l’offensive. Selon elles, environ 90 milles soldats ukrainiens sont massés le long de la ligne de contact.
Compilation et traduction Svetlana Kissileva
http://novorossia.today/declaration-extrordinaire-du-president-de-la-republique-populaire-de-donetsk-alexandre-zakhartchenko-du-16-aout-2015-a-18h30/
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Le risque s’accroit d’une guerre des Etats-Unis et de l’OTAN avec la Russie
Un rapport publié récemment par l’European Leadership Network (ELN), un groupe de réflexion composé d’anciens hauts responsables de gouvernements européens et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, a conclu que les exercices militaires menés cette année par l’OTAN et la Russie rendent plus probable l’éclatement d’une guerre entre les deux camps.
Le rapport, intitulé « Se préparer au pire », avertit de ce que le rythme accéléré et l’ampleur croissante des exercices militaires menés le long des frontières entre la Russie et les Etats membres de l’OTAN ont dépassé de loin le point où ils « signalaient » la dissuasion. Ils sont devenus un facteur indépendant et augmentent le risque d’une conflagration militaire.
« La Russie se prépare à un conflit avec l’OTAN et l’OTAN se prépare à un éventuel affrontement avec la Russie, » dit le rapport. « Nous ne prétendons pas que la direction de l’un ou l’autre camp ait pris la décision de faire la guerre ou qu’un conflit militaire entre les deux soit inévitable, mais que le changement de profil des exercices est un fait et que cela joue un rôle dans le maintien de l’actuel climat de tension en Europe. »
Le rapport est une analyse des deux plus importantes manoeuvres militaires menées cette année par la Russie et l’OTAN, respectivement. Un « exercice imprévu » russe en mars impliquant 80.000 soldats, lancé dans le nord de la Russie et s’étendant vers le sud; et les manoeuvres de l’OTAN en juin, baptisées Allied Shield, auxquelles ont participé 15.000 soldats, en partie sur des navires en Mer Baltique, en partie opérant au sol en Lituanie, Lettonie, Estonie et Pologne, le tout accompagné d’avions de combat actifs dans toute la région.
La comparaison est déséquilibrée en soi étant donné que l’ELN compare des exercices militaires russes sur le territoire de la Russie à des manoeuvres comportant des troupes américaines, canadiennes et autres, déployées à des milliers de kilomètres de chez elles (et à seulement quelques kilomètres de la frontière russe). Il n’a pas été tenu compte d’exercices militaires américains massifs en Amérique du Nord. De plus, l’ELN ne tient pas compte des opérations internationales menées par le Pentagone, qui éclipsent celles menées par n’importe quel autre pays, Russie incluse.
L’étude d’ELN ne reconnaît pas le fait que les exercices de la Russie étaient bien plus importants parce qu’ils comprenaient des appelés du contingent enrôlés pour un an et effectuant des opérations relativement simples. Du point de vue des troupes hautement spécialisées comme les Marines et les parachutistes aéromobiles, les effectifs déployés par l’OTAN et la Russie étaient à peu près égaux.
L’étude souligne l’escalade rapide des activités de l’OTAN:162 exercices menés en 2014, le double du nombre initialement prévu, en plus des 40 exercices supplémentaires effectués en Europe par les Etats membres de l’OTAN pour leur propre compte. Elle note le caractère particulièrement provocateur de l’action menée par l’OTAN le 24 février à Narva, ville d’Estonie située sur la frontière de ce pays avec la Russie et qui comportait « la présence de véhicules blindés du deuxième régiment de cavalerie de l’armée américaine, de troupes britanniques, néerlandaises, espagnoles, lituaniennes et lettones lors d’un défilé militaire commémorant le jour de l’indépendance de la Lettonie ».
L’ELN est un groupe de réflexion impérialiste qui attribue la tension croissante dans le face-à-face entre l’OTAN et la Russie au « jeu dangereux » mené par Moscou tout en se disant préoccupé que le rythme des opérations militaires de part et d’autre puisse avoir des conséquences non voulues. « L’histoire est pleine d’exemples de dirigeants qui pensent qu’ils peuvent contrôler les événements mais les événements ont l’habitude de développer un rythme et une dynamique qui leur sont propres, » a dit le président du groupe, Ian Kearns.
Un rapport publié en novembre dernier par ce même groupe avait relevé le grand nombre d’incidents de quasi-contacts entre avions et navires de l’OTAN et de la Russie, qui aurait chacun pu provoquer un incident international majeur ou même causer un engagement militaire.
La porte-parole de l’OTAN, Carmen Romero, a carrément rejeté toute suggestion que l’alliance impérialiste devait réduire ses activités le long de la frontière russe. « Les exercices militaires de l’OTAN ne rendent pas, comme le rapport le suggère, une guerre plus probable en Europe, » a-t-elle dit. « Ils visent précisément à avoir l’effet inverse: renforcer la sécurité et la stabilité en Europe en réponse à l’agression croissante de la Russie. »
Le rapport de l’ELN étaye les avertissements lancés par le World Socialist Web Site depuis l’éruption de la crise en Ukraine en février 2014. Celle-ci fut ouverte par un coup d’Etat politique à Kiev appuyé par les Etats-Unis, qui a évincé le président pro-russe, Viktor Ianoukovitch, et installé au pouvoir un régime d’extrême-droite, ultranationaliste, inféodé à Washington et à l’Union européenne. La logique objective de cette crise conduit inexorablement à une confrontation militaire entre les deux principales puissances nucléaires, les Etats-Unis et la Russie, aux implications catastrophiques pour l’humanité toute entière.
L’impérialisme américain joue, dans cette crise, le rôle le plus agressif et le plus irresponsable. Ce sont les Etats-Unis – la responsable néoconservatrice du Département d’Etat, Victoria Nuland, jouant le rôle principal – qui ont organisé et promu la campagne menée par les fascistes dans le but de renverser Ianoukovitch et de le remplacer par des fantoches politiques choisis par Washington : le premier ministre Arseniy Yatsenyuk (« Yats » pour Nuland) et le président Petro Porochenko, milliardaire du chocolat et oligarque de longue date.
Depuis, il est devenu manifeste que les Etats-Unis et l’UE manipulent la crise en Ukraine pour créer des conditions où la Russie elle-même peut être démembrée et sa population, son territoire et ses ressources partagées entre les puissances impérialistes. Tel est le but stratégique à long terme d’une campagne impérialiste de sanctions économiques et de provocations diplomatiques qui s’appuie sur la force militaire.
La campagne menée contre la Russie n’est qu’un élément de la perspective de plus en plus militariste de l’impérialisme américain. Comme le président Obama l’a lui-même reconnu la semaine dernière, il existe à Washington une puissante faction qui promeut avec véhémence la guerre avec l’Iran. Obama n’a avec elle que des divergences tactiques et préfère voir si le régime iranien peut être amené à rejoindre le camp américain dans les futurs conflits mondiaux avec la Russie et la Chine.
En dernière analyse, comme l’a précisé le Comité international de la Quatrième Internationale dans sa déclaration Le socialisme et la lutte contre la guerre impérialiste, « Le risque d’une nouvelle guerre mondiale vient des contradictions fondamentales du système capitaliste – entre le développement d’une économie mondialisée et la division de celle-ci en Etats-nations antagonistes et dans lesquels se trouve ancrée la propriété privée des moyens de production. Cela trouve sa manifestation la plus aiguë dans la course de l’impérialisme américain à la domination de la région eurasienne, et en particulier des zones dont il a été exclu depuis des décennies par les révolutions russe et chinoise. »
Comme l’a expliqué le CIQI, les racines historiques et géopolitiques de la campagne des Etats-Unis pour l’hégémonie mondiale rendent la guerre impérialiste mondiale inévitable sans l’intervention de la classe ouvrière internationale dans une lutte révolutionnaire pour mettre fin au système capitaliste et établir le socialisme. Les mêmes contradictions qui sont la force motrice de la guerre fournissent l’impulsion objective de la révolution socialiste. C’est ce qui fait de la construction de la Quatrième Internationale en tant que direction révolutionnaire de la classe ouvrière mondiale, la tâche politique centrale.
Par Patrick Martin | 13 août 2015
Source: http://www.wsws.org/fr/articles/2015/aou2015/pers-a14.shtml
http://arretsurinfo.ch/le-risque-saccroit-dune-guerre-des-etats-unis-et-de-lotan-avec-la-russie/
Et sur le Golan, la situation est chaude !
Israël exploite le chaos en Syrie pour piller le pétrole du Golan D’après Geoff Rochwarger, PDG d’Afek, l’indépendance énergétique est le nouveau sionisme.
Afek, l’entreprise israélienne d’exploration pétrolière et gazière est sur le point de parachever son second test de forage dans les hauteurs du Golan, une partie de la Syrie occupée et annexée par Israël depuis 1967 et ce, en violation du droit international.
Cet essai s’inscrit dans le cadre d’un programme qui s’étale sur trois années, destiné à vérifier si les hydrocarbures de cette région pourraient acheminer le pétrole ou le gaz jusqu’en Israël.
Ce dernier, face à ses problèmes énergétiques domestiques dus au manque de carburant est conscient que ses ennuis peuvent être, dans l’intervalle, résolus et allégés si le gouvernement avance dans les négociations en relation avec les champs gaziers du Léviathan et de Tamar, dans la Mer Méditerranée.
En outre, Israël tire actuellement profit du chaos qui sévit en Syrien pour chercher à exploiter les précieuses ressources du Plateau du Golan occupé.
Israël est fortement tributaire des importations qui lui permettent d’appliquer ses objectifs en matière de consommation énergétique. De plus, ses fréquentes vicissitudes avec ses voisins font que son besoin en ressources énergétiques continuent de définir la nature de son occupation dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, ainsi que sur le Plateau du Golan.
Et face à un régime syrien en pleine déroute, les autorités Israéliennes ont donné le feu-vert à Afek, filiale de Genie Oil & Gas, pour effectuer des opérations de forage de 10 puits dans le Golan occupé pour chercher le combustible fossile.
D’après Howard Jonas, Président-Directeur Général de Genie Energy Limited, société mère de Genie Oil & Gas, l’équipe d’experts de la société estime que les ressources qui se trouvent sous le Plateau du Golan pourraient contribuer à l’indépendance énergétique d’Israël et « à la diversification du libre approvisionnement énergétique dans le monde, loin de la dépendance écrasante des sources non respectueuses de l’environnement. » (Voir le rapport annuel 2014 de Genie Energy)
« Il faut tuer tous les Palestiniens »
Genie Oil & Gas possède des investisseurs et des conseillers réputés : le magnat de la presse Rupert Murdoch, l’ancien vice-président US Dick Cheney, le directeur du fonds spéculatif, l’Américain Michael Steinhardt et le banquier Britannique Jacob Rothschild sont tous membres du « Conseil Consultatif Stratégique » de la société.
En 2013, Murdoch avait déclaré qu’ « Israël est le meilleur allié de la démocratie dans la région assaillie de troubles et de radicalisme. » Ce fut une déclaration vraiment audacieuse étant donné son investissement dans une société qui brise et viole les principes basiques et fondamentaux du droit international.
Le Président de Genie Israel, Effi Eitam, qui vit dans la colonie de Nov, située sur le Golan, est un ancien chef militaire et membre du Parti National Religieux. Il a une fois qualifié les Palestiniens d’Israël de « bombe à retardement » qui cause le « cancer » en Israël. Il a également confié au New Yorker, en 2004, que les Palestiniens étaient « des créatures nées des profondeurs des ténèbres » en ajoutant qu’il « faut les tuer, tous, » avant de modifier légèrement son discours et faire marche arrière pour expliquer : « Je sais que ce que je dis manque de diplomatie. Je ne vise pas tous les Palestiniens, mais plutôt ceux qui ont des idées diaboliques. »
Sur son site internet, Afek prétend que le Plateau du Golan occupé fait partie de l’ « état d’Israël. » La société a obtenu une concession pour l’exploration pétrolière, délivrée par le comité de planification et de construction régionale du nord, constituant ainsi une violation directe du droit international en ignorant complètement l’Annexe de la Quatrième Convention de Genève qui s’applique au territoire occupé.
En février, une filiale d’Afek a commencé le forage de son premier puits exploratoire à une profondeur de 1000 mètres. Les échantillons extraits sont actuellement soumis à l’analyse, et le forage se poursuit. Dans l’hypothèse où la société trouve du pétrole, elle demandera les permis y afférents afin de débuter l’étape de production.
De graves transgressions du droit international ainsi que de sérieux soucis environnementaux entrent en jeu ici. D’abord, le type de pétrole qui se trouve dans cette région pourrait ne pas être sous sa forme liquide, ce qui nécessite un processus de fracturation [Fracking] qui consiste à injecter d’énormes quantités d’eau rare et des produits chimiques toxiques dans le sol afin de forcer les hydrocarbures à remonter sur la surface.
Et qu’on obtienne un pétrole conventionnel ou une huile de schiste, la fracturation ou le forage pourrait conduire à des infiltrations de pétrole dans la nappe phréatique qui pollueront le Lac de Tibériade – la Mer de Galilée – ce qui rendra l’eau locale non potable et imbuvable, et détruira l’écosystème pour les générations à venir.
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