• Les guerres actuelles: Syrie,Balkans,Darfour,Moyen-Orient,Ukraine..

    Le carton rouge du peuple turc

      
    carton rouge

    Depuis que « le projet néo-ottoman » du Parti pour la justice et le développement [AKP] mené par Recep Erdogan est devenu évident, coïncidant avec l’incapacité des États-Unis et d’Israël à mener ouvertement leurs guerres pour briser la Syrie en tant que maillon central de l’Axe de la Résistance englobant l’Iran, le Liban et la Palestine, le Moyen-Orient est entré dans la tourmente d’un violent séisme à répétition.

    La Turquie, forte de ses cent millions d’habitants, de son économie florissante et de sa puissante armée intégrée dans l’OTAN, a pensé pouvoir dévorer la Syrie, étape indispensable pour concrétiser ses propres ambitions en Egypte et en Tunisie, [par l’intermédiaire des Frères Musulmans censés prendre le pouvoir et s’y maintenir, avec l’accord des USA ; NdT].

    En effet, bien que les médias et les services du renseignement saoudiens et qataris se soient dépensés sans compter et que leur argent ait coulé à flots, seule la Turquie pouvait offrir sa frontière à la guerre quasi-universelle « non déclarée » contre la Syrie.

    Seule la Turquie pouvait absorber des milliers de combattants venus des quatre coins de la terre, les organiser, les entraîner, les entretenir grâce au financement des Saoudiens et des Qataris, et leur fournir l’armement consenti par la France ou acheminé à partir de la Libye…

    La Turquie a donc pris la direction des opérations terroristes contre la Syrie, poussant ses provocations, autant verbales que territoriales, à un niveau qui aurait suffi à déclencher la guerre entre les deux pays. Mais cette guerre n’a pas eu lieu.

    Ce qui a suscité l’incompréhension de nombre de Syriens patriotes et d’observateurs partant du principe que seule une réponse offensive pouvait modifier les équations sur le terrain et dissuader la Turquie de poursuivre sa guerre d’usure en territoire syrien.

    C’était sans compter sur l’approche stratégique de la Syrie considérant que les provocations d’Erdogan visaient à l’entraîner dans une démarche guerrière qui rendrait une intervention turque acceptable aux yeux du peuple turc selon une logique défensive et de solidarité nationale. Persuadée que viendra le temps où ce peuple mettra un frein aux ambitions personnelles d’Erdogan, la Syrie a opté pour la retenue et la résistance.

    Stratégie payante, car la défaite retentissante d’Erdogan et de son parti ne réside pas tant dans la perte de leur majorité absolue aux élections législatives, ce 7 juin, que dans la perte de leur prestige et de leur domination ; ce qui encouragera les différentes forces et institutions judiciaires, militaires ou autres, à se désolidariser d’Erdogan et à le laisser porter, seul, les conséquences de ses actes.

    Un vote crucial et fatidique qui a tourné la page de la Confrérie [des Frères Musulmans] dans la région, et dont les innombrables implications se manifesteront dans un proche avenir. Une victoire de « l’opposition turque » à Erdogan, et à son parti, dont on peut dire, sans exagérer, que la résistance de la Syrie, de son Armée et de son Président, en est le principal partenaire. Tout comme cette résistance avait accéléré la chute du « Frère Morsi » par décision du peuple égyptien et avait minimisé le rôle du Qatar, dont le puissant émir fut immolé sur l’autel saoudien, car incapable de tenir ses promesses au maître US.

    Ce qui a obligé l’Arabie saoudite et Israël à jeter leurs masques et à peser de tout leur poids pour soutenir ouvertement Al-Qaïda quel que soit le nom qu’elle se donne [EIIL, EI, Daech, Al-Nosra, Jaïch al-Fateh…] dans la guerre contre la Syrie.

    Mais voici, qu’à son tour, l’Arabie saoudite essuie une défaite cinglante au Yémen et se trouve contrainte à accepter une « solution politique » qui n’a plus rien à voir avec ses exigences premières. Et voici que son allié israélien paralysé, car incapable d’assumer le prix d’une guerre ouverte contre le Hezbollah et l’Armée syrienne, se rabat sur un vieux plan de partition suite à leurs victoires contre Al-Nosra dans les montagnes du Qalamoun.

    [Un plan qui consiste en la création d’un État druze sous prétexte de protéger les Druzes de Soueïda, dans le sud de la Syrie, d’un massacre identique à celui commis par ses protégés d’Al-Nosra contre les Druzes de Idleb [*], trois jours après le carton rouge du peuple turc. Mais c’est une autre histoire… À suivre… NdT]

    Nasser Kandil

    12/06/2015

    Source : Al-Binaa

    http://www.al-binaa.com/?article=49371

    Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

     

    Note :

    [*] Massacre dans un village druze: Wahhab demande à Assad d’armer les Druzes

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=241613&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

     

    Monsieur Nasser Kandil est libanais, ancien député, Directeur de TopNews-nasser-kandil, et Rédacteur en chef du quotidien libanais Al-Binaa.

    http://www.mondialisation.ca/le-carton-rouge-du-peuple-turc/5455474

     

    Sur ce site,

    LE CARTON ROUGE DU PEUPLE TURC

     

     

    *

    Jean-Pierre Chevènement quitte le MRC
    pour « reprendre sa liberté »

    Giulietto Chiesa : Une Europe schizophrénique
    aux ordres des USA dans un G7 sans Poutine

    Mort de Tarek Aziz. La vérité rend libre et la mort délivre

     

    INFO OU INTOX ? Tout comprendre de la situation en Syrie en deux minutes

    Posted on juin 12, 2015 @ 22:12

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    Le Temps

    Le journal suisse Le Temps, dans une espèce d’infographie, essaye d’expliquer ce qu’il se passe en Syrie. Plus professionnel que la presse hexagonale, elle essaye de montrer la réalité. Néanmoins, c’est beaucoup plus compliqué que cette explication donnée. Ce qui est réel, c’est que Le Temps ne porte pas de gants pour impliquer nommément l’Arabie saoudite et le Qatar pour leur appui terroriste.  

    Lisons, écoutons et regardons:

    Du front al-Nosra au groupe État islamique, de la ville de Palmyre à la capitale Damas: pas un jour sans que les avancées des djihadistes ou la riposte de l’armée régulière ne fassent la une de l’actualité. Cette infographie pour comprendre la situation actuelle.

     http://allainjules.com/2015/06/12/info-ou-intox-tout-comprendre-de-la-situation-en-syrie-en-deux-minutes/

    Tout comprendre de la situation en Syrie en deux minutes from Le Temps on Vimeo.

     

    LA BLAGUE DU JOUR. Les Etats-Unis déçus que l’Afrique du sud laisse repartir libre Omar el-Béchir

    Posted on juin 15, 2015 @ 21:51

     

    Béchir et Zuma

    Avec ce nouvel épisode de la CPI ne s’en prenant qu’aux Africains, il est grand temps que les pays africains quittent très rapidement ce machin dit « Traité de Rome ». Mais quelle idée saugrenue de signer tout et n’importe quoi ? Hélas, la vraie blague du jour est la réaction américaine, sachant que ce pays ne fait pas partie de la CPI et par conséquent, n’a jamais signé le Traité de Rome. De quoi je me mêle ? Certains juristes sud-africains accusent leur Gouvernement d’avoir violé la Constitution. Quelle bande de nigauds ! 

    Prendre les autres pour des cons

    Voulant jouer les gendarmes du monde mais refusant que ses citoyens répondent à des tribunaux dits « étrangers », les Etats-Unis ont fait part de leur «vive inquiétude». «Nous appelons le gouvernement sud-africain à soutenir ces efforts de la communauté internationale pour faire rendre justice aux victimes de ces crimes haineux», indique un communiqué du département d’Etat américain.

    Quid des victimes irakiennes, libyennes, pakistanaises et afghanes ? Pour ne citer que ces derniers en occultant le massacre des Indiens ? Et que dire de la Traite négrière ? Il y a, de la part de la CPI et cette polarisation sur l’Afrique qui est crasse. Les huit pays pour lesquels elle a ouvert des enquêtes sont tous… africains.

    A propos du sud Soudan et du Darfour

    L’Occident se plaint aujourd’hui de l’invasion des migrants venus de Libye, de Syrie, de l’Érythrée et du Soudan. Il faut savoir une chose, il s’agit bel et bien du sud Soudan en guerre. Omar el-Béchir est-il le président de ce pays ? Les « qui » ont tout fait pour qu’il y ait sécession du Soudan ? Eh bien, ceux qui crient au loup aujourd’hui avec une mauvaise foi ridicule.

    Pour ceux qui lisent, comparent et analysent, et non les partisans du moindre effort, le cas du Darfour est une vaste escroquerie. Il faut savoir qu’il n’y a que 3 pays -de quoi je me mêle-, qui ont établi le bilan du conflit au Darfour: les États-Unis, Israël et le Canada. Ces derniers soupçonnent que ce conflit couvre un génocide ayant fait environ 300 000 morts. Au nom de quel principe ces trois pays seraient dans le vrai absolu ? Balivernes…

    Les « qui » ont vraiment fait la guerre au Darfour ?

    En réalité, pas le Gouvernement soudanais, qui est dans le collimateur des pays susnommés car, ce pays a abrité des terroristes, de Ben Laden en passant par Carlos, entre autres. Dans le conflit du Darfour, le Gouvernement Béchir est soupçonné, juste soupçonné, d’avoir aidé les Janjawids, milice arabophone et non arabe comme mentionné ici et là, en majorité des tribus Baggaras (1),  qui avait pris le dessus sur les autres tribus concernées par ce conflit tribal, les Masalits et les Zaghawas…

    Le vrai enjeu dans le Darfour est la découverte du pétrole dans cette région et qui a suscité les convoitises. Si le conflit a largement été décrit en termes ethniques et politiques, il s’agit aussi d’une lutte pour les ressources pétrolières situées au sud et à l’ouest. Le Soudan s’est donc tourné vers la Chine. Le reste n’est que du verbiage vaseux.

    La CPI et sa coquille vide

    La CPI traque depuis 2009, le président soudanais sous des accusations fantaisistes. Elle a lancé contre lui deux mandats d’arrêt. Le premier pour crimes de guerre et contre l’humanité au Darfour, une région de l’ouest soudanais ravagée par les violences, le second en 2010, pour génocide. Encore faut-il avoir des preuves de ce que l’on avance. Le dossier libyen contre les Kadhafi est là pour démontrer le contraire…

    Hormis la CPI venant à la rescousse des Etats-Unis, les pays occidentaux veulent la peau de Béchir. Les pays arabes du Golfe n’ont vraiment jamais menacé Omar el-Béchir lorsqu’il se rend sur place, encore moins la CPI qui n’attend que ses déplacements en Afrique. Washington impose au pays depuis 1997 un embargo criminel qui stérilise son économie. Le Soudan est-il en guerre contre les Etats-Unis ?

    _________________________

     (1) Les Baggaras sont un peuple de bédouins nomades habitant la zone située entre le Lac Tchad et le Nil, au Soudan (en particulier le Darfour), au Niger, au Tchad, au Cameroun, au Nigéria et en République centrafricaine. Ce sont des éleveurs, qui migrent entre les prairies à la saison humide et les zones de rivières à la saison sèche. La plupart d’entre eux parlent l’arabe tchadien.

    http://allainjules.com/2015/06/15/la-blague-du-jour-les-etats-unis-decus-que-lafrique-du-sud-laisse-repartir-libre-omar-el-bechir/

     

    CRISE UKRAINIENNE. Vladimir Poutine se moque (encore) des Occidentaux et leur peur bleue de la Russie

    Posted on juin 7, 2015 @ 8:05

    Vladimir Poutine (image archives)

    Vladimir Poutine (image archives)

    Un G7 sans la Russie est une voiture sans chauffeur ou sans essence. La Russie ne constitue pas une menace pour l’Occident, a déclaré le président Vladimir Poutine dans une interview samedi à un quotidien italien, expliquant qu’il était en faveur de l’application des accords de paix en Ukraine, après le récent regain de violences meurtrières dans l’est de ce pays. 

    «Je voudrais dire qu’il n’y a pas besoin d’avoir peur de la Russie», a déclaré le président russe au Corriere della Sera, excluant un conflit d’ampleur entre la Russie et les pays membres de l’Otan. «Le monde a tellement changé que les gens de bon sens ne peuvent pas imaginer un conflit militaire d’ampleur aujourd’hui», a dit M. Poutine. «Nous avons d’autres choses à faire, je peux vous l’assurer», a ajouté le président russe, selon la transcription de l’entretien publiée par le Kremlin.

    «Seulement une personne malade – et encore pendant son sommeil – pourrait imaginer que la Russie attaque soudainement l’Otan», a dit le président avant sa visite en Italie la semaine prochaine, ajoutant que Moscou ne souhaitait que se défendre des menaces extérieures. Les pays membres de l’Otan ont des dépenses de défense dix fois plus importantes que la Russie, a-t-il poursuivi, ajoutant que le budget militaire américain était le plus élevé de la planète.

    Les relations entre Moscou et les Occidentaux sont au plus bas depuis la Guerre froide, après que la Crimée se soit ralliée, par référendum, à la Russie en mars 2014 et l’explosion du conflit armé dans l’est de l’Ukraine entre forces ukrainiennes et prorusses. En réponse aux sanctions sans précédent adoptées contre l’économie russe, la Russie a décidé d’interdire l’accès à son territoire à 89 personnalités européennes. Une réciprocité qui a fait mouche en Europe, cette Europe moquée par le journaliste Eric Zemmour…

    http://allainjules.com/2015/06/07/crise-ukrainienne-vladimir-poutine-se-moque-encore-des-occidentaux-et-leur-peur-bleue-de-la-russie/

     

     


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