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    Mikheil Saakachvili renonce à la nationalité géorgienne

     
    | 2 juin 2015
     

     

    Mikheil Saakachvili, qui fut président de Géorgie de 2004 à 2013, a renoncé à ses citoyennetés géorgienne et états-unienne et a adopté la nationalité ukrainienne. Il a été immédiatement nommé gouverneur d’Odessa par le président Petro Porochenko.

    Ancien ministre de la Justice du président Chevardnadze, il démissionna en 2001, fut élu président de la Chambre en 2002, et président de la République à la faveur de la « révolution des roses ».

    Formé aux Etats-unis, venu au pouvoir grâce à un soulèvement orchestré par la CIA, il lança dès son élection une purge contre les anciens collaborateurs du président Chevardnadze, se rapprocha des États-Unis et d’Israël et soutint toute action anti-Russe.

    En 2008, alors que son ministre de la Défense était un israélien et son ministre des Territoires était un britannique, il loue deux aéroports militaires à Israël pour que Tel-Aviv puisse aisément bombarder Téhéran, puis attaque l’Ossétie du Sud durant les Jeux Olympiques. La Russie riposte en bombardant les deux aéroports militaires, puis en libérant l’Ossétie du Sud et en reconnaissant ce nouvel État.

    Élu pour son programme anti-corruption, il partira dans une succession de scandales.

    La nomination de Mikheil Saakachvili comme gouverneur d’Odessa doit se comprendre comme une menace à l’encontre de la Russie. En effet, Odessa est le port frontière permettant à la Transnistrie (État pro-Russe non-reconnu) de fonctionner. Il aura donc la possibilité de bloquer son économie.

    Mikheil Saakchvili avait été précédé par son ancienne ministre de l’Intérieur, Ekaterin Zgouladze, qui avait également renoncé à sa citoyenneté géorgienne pour devenir vice-ministre de l’Intérieur d’Ukraine, le 14 décembre 2014. L’époux de Mme Zgouladze, Raphaël Glucksmann (fils de l’essayiste at agent états-unien André Glucksmann), est conseiller de M. Saakachvili.

    http://www.voltairenet.org/article187777.html

     
     
    S’approprier un port, faire une guerre et provoquer une famine

    Les objectifs des USA et les tâches qui attendent Saakashvili à Odessa

    par Simon Uralov

    La nomination comme gouverneur d’Odessa de l’homme qui provoqua la guerre de Géorgie, ruina son pays et abandonna sa nationalité, étonne même ceux qui sont habitués au cynisme politique. Simon Uralov analyse la mission que l’on a pu confier à ce criminel en fuite.

    | Moscou (Russie) | 13 juin 2015
     
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    Le président ukrainien Petro Porochenko présente à la population d’Odessa son nouveau gouverneur : l’ancien président géorgien, Mikheil Saakashvili.

    Le président fuyard de Géorgie, Mikheil Saakashvili, a été nommé gouverneur de la région d’Odessa avant d’être, aujourd’hui, officiellement présenté à ses habitants [1]. Il remplacera désormais l’oligarque Igor Kolomoïski, qui occupait le poste de gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. À la suite de cette décision, l’oligarque ukrainien a fait la remarque cinglante que, peut-être, « Saakashvili cèdera Odessa aux Russes et qu’ensuite il nous faudra la reconquérir » .

    Il est vrai que le conflit pour le pouvoir entre deux des hommes les plus riches et influents en Ukraine, Porochenko et Kolomoïski, a bien lieu d’être. Sauf que cette rivalité n’a désormais qu’une importance mineure, car la nomination de Saakashvili marque la base de projets de grande envergure. Les conflits d’intérêts Porochenko-Kolomoïski passent désormais au second plan.

    Le but final de toute la crise ukrainienne et du « projet Euromaïdan » est d’entraîner la Fédération de Russie dans un conflit militaire. Si, au Donbass, la Russie a su éviter d’interférer directement dans la crise, et que l’armée des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk a su stopper l’agresseur de Kiev, il est moins sûr que la région aux environs de la mer Noire bénéficie d’une telle chance.

    Au premier plan, nous y trouvons la Transnitrie, une petite république moldave dont le territoire n’est autre qu’une fine bande de terre d’une longueur de 200 km, ne possédant ni frontière commune avec la Russie, ni ouverture sur la mer, et où vivent plus de 200 000 citoyens de la Fédération de Russie [2].

    La position géographique de la Transnitrie rappelle celle de l’Ossétie du Sud, au détail près que la Transnitrie est encerclée de toutes parts.

    La nomination de Saakashvili au poste de gouverneur de l’oblast d’Odessa, voisin frontalier de la Transnitrie, va dans la continuité du projet de bloquer la petite république moldave rebelle. En parallèle du cas de la Transnitrie, se règle la question du blocus des terres appartenant au district autonome de la Gagaouzie, lui aussi frontalier de l’oblast d’Odessa.

    La deuxième tâche qui attend Saakashvili est la sauvegarde de la monopolisation des ressources économiques ainsi que la pression sur la dissidence, et ce, pour la simple raison qu’Odessa était et demeure une des villes non envahies par l’idéologie pro-européenne de Maïdan. Il est évident que les ports de l’oblast d’Odessa restent des éléments clés en matière de communication et de transports militaires pour l’Ukraine. Surtout en ce qui concerne l’importation d’armements provenant des USA et l’exportation de céréales, de vivres, d’engrais ainsi que de production métallurgique. Dans le cas d’un scénario d’intervention militaire, le port deviendrait un point d’entrée stratégique pour les troupes étrangères et les mercenaires issus des sociétés militaires privées.

    C’est pourquoi il est judicieux de nommer les tâches qui attendent le citoyen Saakashvili au poste de gouverneur de l’oblast d’Odessa.


    - Sur le plan géopolitique :
    bloquer complètement la Transnitrie, commencer une guerre dans la région contre elle, et pourquoi pas, contre la Gagaouzie.


    - Sur le plan politico-économique :
    • finaliser la privatisation des ports dans l’intérêt des grandes sociétés états-uniennes, en écartant l’oligarchie locale, qui pensait jusqu’ici prendre part au processus ;
    • organiser le transport de céréales et de vivres par le port, ce qui peut par la suite provoquer une famine dans les territoires au sud de l’Ukraine d’avant Maïdan.


    - Sur le plan politique :
    • dissoudre de façon définitive tous les regroupements d’opposants au nouveau pouvoir, surtout au sein des médias et des conseils locaux ;
    • attirer de son côté une partie de l’élite locale et de la bourgeoisie en échange de biens appartenant à l’élite dissidente.
    - Sur le plan militaire :
    • rassembler et organiser les groupes de bandits issus des unions paramilitaires en un organe de répression effectif ;
    • épurer la milice de ses membres opposés au nouveau régime de Kiev.

    Saakashvili déteste assez la Russie et en particulier Vladimir Poutine pour que l’on s’attende à l’inattendu de sa part. Un dirigeant qui a déjà lancé une fois une guerre civile ne peut pas connaître de limites. De plus, aucun engagement privé, moral, historique ou familial ne le lie à Odessa ou à la Transnitrie.

    Les crimes que Saakashvili a commis chez les peuples d’Ossétie, d’Abkhasie et de Géorgie, sans jamais en être punis, vont indéniablement conduire à de nouveaux crimes. L’impunité de Saakashvili est devenue un exemple à suivre pour le pouvoir actuel en Ukraine.

    Prenons en une leçon de taille : un crime ne peut demeurer impuni, auquel cas il se répètera indéfiniment.

    Traduction
    Julia

    Source

    http://www.voltairenet.org/article187871.html


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  • Le carton rouge du peuple turc

      
    carton rouge

    Depuis que « le projet néo-ottoman » du Parti pour la justice et le développement [AKP] mené par Recep Erdogan est devenu évident, coïncidant avec l’incapacité des États-Unis et d’Israël à mener ouvertement leurs guerres pour briser la Syrie en tant que maillon central de l’Axe de la Résistance englobant l’Iran, le Liban et la Palestine, le Moyen-Orient est entré dans la tourmente d’un violent séisme à répétition.

    La Turquie, forte de ses cent millions d’habitants, de son économie florissante et de sa puissante armée intégrée dans l’OTAN, a pensé pouvoir dévorer la Syrie, étape indispensable pour concrétiser ses propres ambitions en Egypte et en Tunisie, [par l’intermédiaire des Frères Musulmans censés prendre le pouvoir et s’y maintenir, avec l’accord des USA ; NdT].

    En effet, bien que les médias et les services du renseignement saoudiens et qataris se soient dépensés sans compter et que leur argent ait coulé à flots, seule la Turquie pouvait offrir sa frontière à la guerre quasi-universelle « non déclarée » contre la Syrie.

    Seule la Turquie pouvait absorber des milliers de combattants venus des quatre coins de la terre, les organiser, les entraîner, les entretenir grâce au financement des Saoudiens et des Qataris, et leur fournir l’armement consenti par la France ou acheminé à partir de la Libye…

    La Turquie a donc pris la direction des opérations terroristes contre la Syrie, poussant ses provocations, autant verbales que territoriales, à un niveau qui aurait suffi à déclencher la guerre entre les deux pays. Mais cette guerre n’a pas eu lieu.

    Ce qui a suscité l’incompréhension de nombre de Syriens patriotes et d’observateurs partant du principe que seule une réponse offensive pouvait modifier les équations sur le terrain et dissuader la Turquie de poursuivre sa guerre d’usure en territoire syrien.

    C’était sans compter sur l’approche stratégique de la Syrie considérant que les provocations d’Erdogan visaient à l’entraîner dans une démarche guerrière qui rendrait une intervention turque acceptable aux yeux du peuple turc selon une logique défensive et de solidarité nationale. Persuadée que viendra le temps où ce peuple mettra un frein aux ambitions personnelles d’Erdogan, la Syrie a opté pour la retenue et la résistance.

    Stratégie payante, car la défaite retentissante d’Erdogan et de son parti ne réside pas tant dans la perte de leur majorité absolue aux élections législatives, ce 7 juin, que dans la perte de leur prestige et de leur domination ; ce qui encouragera les différentes forces et institutions judiciaires, militaires ou autres, à se désolidariser d’Erdogan et à le laisser porter, seul, les conséquences de ses actes.

    Un vote crucial et fatidique qui a tourné la page de la Confrérie [des Frères Musulmans] dans la région, et dont les innombrables implications se manifesteront dans un proche avenir. Une victoire de « l’opposition turque » à Erdogan, et à son parti, dont on peut dire, sans exagérer, que la résistance de la Syrie, de son Armée et de son Président, en est le principal partenaire. Tout comme cette résistance avait accéléré la chute du « Frère Morsi » par décision du peuple égyptien et avait minimisé le rôle du Qatar, dont le puissant émir fut immolé sur l’autel saoudien, car incapable de tenir ses promesses au maître US.

    Ce qui a obligé l’Arabie saoudite et Israël à jeter leurs masques et à peser de tout leur poids pour soutenir ouvertement Al-Qaïda quel que soit le nom qu’elle se donne [EIIL, EI, Daech, Al-Nosra, Jaïch al-Fateh…] dans la guerre contre la Syrie.

    Mais voici, qu’à son tour, l’Arabie saoudite essuie une défaite cinglante au Yémen et se trouve contrainte à accepter une « solution politique » qui n’a plus rien à voir avec ses exigences premières. Et voici que son allié israélien paralysé, car incapable d’assumer le prix d’une guerre ouverte contre le Hezbollah et l’Armée syrienne, se rabat sur un vieux plan de partition suite à leurs victoires contre Al-Nosra dans les montagnes du Qalamoun.

    [Un plan qui consiste en la création d’un État druze sous prétexte de protéger les Druzes de Soueïda, dans le sud de la Syrie, d’un massacre identique à celui commis par ses protégés d’Al-Nosra contre les Druzes de Idleb [*], trois jours après le carton rouge du peuple turc. Mais c’est une autre histoire… À suivre… NdT]

    Nasser Kandil

    12/06/2015

    Source : Al-Binaa

    http://www.al-binaa.com/?article=49371

    Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

     

    Note :

    [*] Massacre dans un village druze: Wahhab demande à Assad d’armer les Druzes

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=241613&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

     

    Monsieur Nasser Kandil est libanais, ancien député, Directeur de TopNews-nasser-kandil, et Rédacteur en chef du quotidien libanais Al-Binaa.

    http://www.mondialisation.ca/le-carton-rouge-du-peuple-turc/5455474

     

    Sur ce site,

    LE CARTON ROUGE DU PEUPLE TURC

     

     

    *

    Jean-Pierre Chevènement quitte le MRC
    pour « reprendre sa liberté »

    Giulietto Chiesa : Une Europe schizophrénique
    aux ordres des USA dans un G7 sans Poutine

    Mort de Tarek Aziz. La vérité rend libre et la mort délivre

     

    INFO OU INTOX ? Tout comprendre de la situation en Syrie en deux minutes

    Posted on juin 12, 2015 @ 22:12

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    Le Temps

    Le journal suisse Le Temps, dans une espèce d’infographie, essaye d’expliquer ce qu’il se passe en Syrie. Plus professionnel que la presse hexagonale, elle essaye de montrer la réalité. Néanmoins, c’est beaucoup plus compliqué que cette explication donnée. Ce qui est réel, c’est que Le Temps ne porte pas de gants pour impliquer nommément l’Arabie saoudite et le Qatar pour leur appui terroriste.  

    Lisons, écoutons et regardons:

    Du front al-Nosra au groupe État islamique, de la ville de Palmyre à la capitale Damas: pas un jour sans que les avancées des djihadistes ou la riposte de l’armée régulière ne fassent la une de l’actualité. Cette infographie pour comprendre la situation actuelle.

     http://allainjules.com/2015/06/12/info-ou-intox-tout-comprendre-de-la-situation-en-syrie-en-deux-minutes/

    Tout comprendre de la situation en Syrie en deux minutes from Le Temps on Vimeo.

     

    LA BLAGUE DU JOUR. Les Etats-Unis déçus que l’Afrique du sud laisse repartir libre Omar el-Béchir

    Posted on juin 15, 2015 @ 21:51

     

    Béchir et Zuma

    Avec ce nouvel épisode de la CPI ne s’en prenant qu’aux Africains, il est grand temps que les pays africains quittent très rapidement ce machin dit « Traité de Rome ». Mais quelle idée saugrenue de signer tout et n’importe quoi ? Hélas, la vraie blague du jour est la réaction américaine, sachant que ce pays ne fait pas partie de la CPI et par conséquent, n’a jamais signé le Traité de Rome. De quoi je me mêle ? Certains juristes sud-africains accusent leur Gouvernement d’avoir violé la Constitution. Quelle bande de nigauds ! 

    Prendre les autres pour des cons

    Voulant jouer les gendarmes du monde mais refusant que ses citoyens répondent à des tribunaux dits « étrangers », les Etats-Unis ont fait part de leur «vive inquiétude». «Nous appelons le gouvernement sud-africain à soutenir ces efforts de la communauté internationale pour faire rendre justice aux victimes de ces crimes haineux», indique un communiqué du département d’Etat américain.

    Quid des victimes irakiennes, libyennes, pakistanaises et afghanes ? Pour ne citer que ces derniers en occultant le massacre des Indiens ? Et que dire de la Traite négrière ? Il y a, de la part de la CPI et cette polarisation sur l’Afrique qui est crasse. Les huit pays pour lesquels elle a ouvert des enquêtes sont tous… africains.

    A propos du sud Soudan et du Darfour

    L’Occident se plaint aujourd’hui de l’invasion des migrants venus de Libye, de Syrie, de l’Érythrée et du Soudan. Il faut savoir une chose, il s’agit bel et bien du sud Soudan en guerre. Omar el-Béchir est-il le président de ce pays ? Les « qui » ont tout fait pour qu’il y ait sécession du Soudan ? Eh bien, ceux qui crient au loup aujourd’hui avec une mauvaise foi ridicule.

    Pour ceux qui lisent, comparent et analysent, et non les partisans du moindre effort, le cas du Darfour est une vaste escroquerie. Il faut savoir qu’il n’y a que 3 pays -de quoi je me mêle-, qui ont établi le bilan du conflit au Darfour: les États-Unis, Israël et le Canada. Ces derniers soupçonnent que ce conflit couvre un génocide ayant fait environ 300 000 morts. Au nom de quel principe ces trois pays seraient dans le vrai absolu ? Balivernes…

    Les « qui » ont vraiment fait la guerre au Darfour ?

    En réalité, pas le Gouvernement soudanais, qui est dans le collimateur des pays susnommés car, ce pays a abrité des terroristes, de Ben Laden en passant par Carlos, entre autres. Dans le conflit du Darfour, le Gouvernement Béchir est soupçonné, juste soupçonné, d’avoir aidé les Janjawids, milice arabophone et non arabe comme mentionné ici et là, en majorité des tribus Baggaras (1),  qui avait pris le dessus sur les autres tribus concernées par ce conflit tribal, les Masalits et les Zaghawas…

    Le vrai enjeu dans le Darfour est la découverte du pétrole dans cette région et qui a suscité les convoitises. Si le conflit a largement été décrit en termes ethniques et politiques, il s’agit aussi d’une lutte pour les ressources pétrolières situées au sud et à l’ouest. Le Soudan s’est donc tourné vers la Chine. Le reste n’est que du verbiage vaseux.

    La CPI et sa coquille vide

    La CPI traque depuis 2009, le président soudanais sous des accusations fantaisistes. Elle a lancé contre lui deux mandats d’arrêt. Le premier pour crimes de guerre et contre l’humanité au Darfour, une région de l’ouest soudanais ravagée par les violences, le second en 2010, pour génocide. Encore faut-il avoir des preuves de ce que l’on avance. Le dossier libyen contre les Kadhafi est là pour démontrer le contraire…

    Hormis la CPI venant à la rescousse des Etats-Unis, les pays occidentaux veulent la peau de Béchir. Les pays arabes du Golfe n’ont vraiment jamais menacé Omar el-Béchir lorsqu’il se rend sur place, encore moins la CPI qui n’attend que ses déplacements en Afrique. Washington impose au pays depuis 1997 un embargo criminel qui stérilise son économie. Le Soudan est-il en guerre contre les Etats-Unis ?

    _________________________

     (1) Les Baggaras sont un peuple de bédouins nomades habitant la zone située entre le Lac Tchad et le Nil, au Soudan (en particulier le Darfour), au Niger, au Tchad, au Cameroun, au Nigéria et en République centrafricaine. Ce sont des éleveurs, qui migrent entre les prairies à la saison humide et les zones de rivières à la saison sèche. La plupart d’entre eux parlent l’arabe tchadien.

    http://allainjules.com/2015/06/15/la-blague-du-jour-les-etats-unis-decus-que-lafrique-du-sud-laisse-repartir-libre-omar-el-bechir/

     

    CRISE UKRAINIENNE. Vladimir Poutine se moque (encore) des Occidentaux et leur peur bleue de la Russie

    Posted on juin 7, 2015 @ 8:05

    Vladimir Poutine (image archives)

    Vladimir Poutine (image archives)

    Un G7 sans la Russie est une voiture sans chauffeur ou sans essence. La Russie ne constitue pas une menace pour l’Occident, a déclaré le président Vladimir Poutine dans une interview samedi à un quotidien italien, expliquant qu’il était en faveur de l’application des accords de paix en Ukraine, après le récent regain de violences meurtrières dans l’est de ce pays. 

    «Je voudrais dire qu’il n’y a pas besoin d’avoir peur de la Russie», a déclaré le président russe au Corriere della Sera, excluant un conflit d’ampleur entre la Russie et les pays membres de l’Otan. «Le monde a tellement changé que les gens de bon sens ne peuvent pas imaginer un conflit militaire d’ampleur aujourd’hui», a dit M. Poutine. «Nous avons d’autres choses à faire, je peux vous l’assurer», a ajouté le président russe, selon la transcription de l’entretien publiée par le Kremlin.

    «Seulement une personne malade – et encore pendant son sommeil – pourrait imaginer que la Russie attaque soudainement l’Otan», a dit le président avant sa visite en Italie la semaine prochaine, ajoutant que Moscou ne souhaitait que se défendre des menaces extérieures. Les pays membres de l’Otan ont des dépenses de défense dix fois plus importantes que la Russie, a-t-il poursuivi, ajoutant que le budget militaire américain était le plus élevé de la planète.

    Les relations entre Moscou et les Occidentaux sont au plus bas depuis la Guerre froide, après que la Crimée se soit ralliée, par référendum, à la Russie en mars 2014 et l’explosion du conflit armé dans l’est de l’Ukraine entre forces ukrainiennes et prorusses. En réponse aux sanctions sans précédent adoptées contre l’économie russe, la Russie a décidé d’interdire l’accès à son territoire à 89 personnalités européennes. Une réciprocité qui a fait mouche en Europe, cette Europe moquée par le journaliste Eric Zemmour…

    http://allainjules.com/2015/06/07/crise-ukrainienne-vladimir-poutine-se-moque-encore-des-occidentaux-et-leur-peur-bleue-de-la-russie/

     

     


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    Fil d’actualité 

    == 10 JUIN 2015 == UNE ÉMISSION DE FRANCE INFO CONFIRME À 100% LES ANALYSES DE L'UPR SUR LE RÔLE DE WASHINGTON DANS LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE, SUR LA CONTRE-STRATÉGIE DE CHARLES DE GAULLE ET SUR LE DOUBLE-JEU DE L'ALLEMAGNE.


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    Même si nous n'avons jamais été invités, depuis 8 ans, ni à France Inter ni à France Culture, et si je n'ai été invité par France Info, contraint et forcé par les demandes du CSA, que pour de très brefs passages confidentiels, quelques jours avant les élections, il n'en reste pas moins que certains journalistes du service public de l'audiovisuel nous suivent attentivement. C'est ce dont témoigne notamment le très bon taux de lecture des communiqués de presse que nous leur adressons.

    Il semble aussi qu'un certain nombre de journalistes regardent avec intérêt les vidéos des conférences que nous avons mises en ligne sur Internet.

    Quoi qu'il en soit, il vient de se passer, aujourd'hui 10 juin 2015, une chose très rare, et probablement sans précédent depuis deux ou trois décennies : le journaliste Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis et de la politique américaine, vient de diffuser une chronique qui démasque le vrai rôle des États-Unis dans la prétendue "construction européenne".

    Cette chronique peut être lue ou entendue à l'adresse : http://www.franceinfo.fr/…/quand-de-gaulle-s-opposa-au-proj…

    Cette émission très brève (2'50") mais tout à fait intéressante explique ainsi aux auditeurs :

    a)- que les États-Unis cherchent à tout prix à dominer les pays d'Europe, dont la France, au moyen de la prétendue "construction européenne" et des projets de traité de libre-échange,

    b)- que cette politique, qui était déjà celle de Kennedy en 1962, est toujours à l’œuvre aujourd'hui avec le TAFTA,

    c)- que de Gaulle tenta de s'y opposer, en particulier en signant le traité franco-allemand de l’Élysée du 22 janvier 1963 avec le Chancelier Adenauer,

    d)- que les États-Unis firent obstacle à cette contre-stratégie gaullienne, en mettant tout en œuvre pour empêcher l'Allemagne de faire front commun avec la France contre la mainmise de Washington.

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    Toute cette analyse confirme à 100% les analyses que je développe depuis la création de l'UPR il y a 8 ans, et qui ont été notamment consignées dans ma conférence "Qui gouverne la France et l'Europe ?" (en ligne sur Internet depuis 2012).

    Je renvoie en particulier les lecteurs à la partie n°2 de cette conférence en ligne (elle compte 4 parties), où je décortique toute la ruse stratégique américaine et comment Charles de gaulle tenta de s'y opposer : https://www.youtube.com/watch?v=SWKBp32IFmk

    Cette conférence m'a valu, entre autres choses, d'être taxé "d'anti-américain primaire" par la "journaliste" Léa Salamé à l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché" du 20 septembre 2014. D'autres médias web, servant ouvertement les intérêts atlantistes, ont tenté de me salir en me dépeignant comme un dangereux extrémiste.

    Seulement voilà : comme toujours, les diffamateurs oublient une des grandes leçons de l'Histoire, c'est que la vérité finit toujours par l'emporter sur le mensonge. Aussi longtemps faut-il attendre, le mensonge finit par s'effondrer de lui-même.

    Eh bien, c'est exactement ce qui est en train d'arriver.

    Du fait de la tragédie des événements en cours, du fait, pour partie aussi, de mes conférences qui ont été visionnées par des centaines de milliers de personnes - dont de nombreux journalistes -, et devant l'irréfutabilité des preuves que j'ai apportées, le mensonge a commencé à partir en lambeaux.

    La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue "construction européenne" est en train de s'imposer.

    Si même des journalistes comme Thomas Snégaroff commencent à l'expliquer à l'antenne de France Info, c'est que la prise de conscience collective est en marche et que le processus de désintégration de l'Union européenne vient de franchir une nouvelle étape.

    François Asselineau
    10 juin 2015

    Lire la suite

    Photo de François Asselineau - Union Populaire Républicaine.

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  • 90% de la Recherche serait aux mains de la NASA. A des fins mortifères et de profit, non de vie et de solidarité. Et à la clé, un nombre élevé et mystérieux de décès de scientifiques. eva R-sistons

    WTF ? 74 scientifiques de la NASA et du monde médical tués au cours des deux dernières années…

    WTF ? 74 scientifiques de la NASA et du monde médical tués au cours des deux dernières années…

    En janvier 2015, le scientifique Alberto Behar est mort dans un crash aérien à Los Angeles. C’est le 74e scientifique de la NASA ou du monde de la recherche médicale qui est mort dans des circonstances étranges lors des deux dernières années…

    Alberto Behar a contribué à démontrer qu’il y a eu, autrefois, de l’eau sur Mars. Il a travaillé sur deux missions vers Mars. Il s’agissait également d’un expert en robotique qui travaillait sur la résistance des machines dans des conditions extrêmes (comme par exemple en profondeur sous-marine ou à l’intérieur d’un volcan).

    Ce nombre anormalement élevé de décès parmi la communauté scientifique au cours des dernières années pousse au questionnement : ces morts étaient-elles accidentelles ou pas ?

    Behar était un expert en pilotage ; il était instructeur de vol pour avions et hélicoptères. Les conditions de vol étaient optimales, et sans raison apparente, son avion a commencé à perdre de l’altitude.

    Le pilote Kashif Khursheed, de l’aéroport Van Nuys, a déclaré :

    Je ne comprends pas comment cela a pu se produire. C’était un pilote consciencieux qui alliait compétence et prudence.

    Kashif Khursheed, pilote d'avion, proche d'Alberto Behar

    Il s’agit-là pourtant du dernier décès étrange en date d’un scientifique ; 74 scientifiques de la NASA et du domaine médical ont perdu la vie au cours des deux dernières années. La plupart d’entre eux dans des accidents ou des suicides. Glenn Thomas était porte-parole de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), spécialiste de l’Ebola et du Sida. Il était à bord du vol MH17 abattu par Kiev en Ukraine.

    Joep Lange, éminent chercheur sur le virus du Sida et ancien président de l’IAS (International Aids Society, Société internationale sur le Sida) était également à bord du vol MH17. Ils se rendaient tous deux à une conférence internationale sur le Sida. Ce crash a emporté avec lui une partie conséquente de la communauté d’experts du Sida, tués avant qu’ils puissent participer à cette conférence mondiale.

    Melissa Ketunuti, 35 ans, était une pédiatre spécialisée dans le domaine du cancer. Elle travaillait également sur un projet de lutte contre le Sida au Botswana. Elle a été ligotée et immolée dans la cave de son domicile, à Philadelphie.

    La doctoresse Anne Szarewski, 53 ans, experte du cancer du col de l’utérus et pionnière de la recherche sur le vaccin contre le cancer du col utérin. Elle fut retrouvée morte à son domicile, à Londres, en décembre 2013. Son mari a passé plusieurs heures à forer la serrure de la porte d’entrée de la maison (qu’elle avait fermée de l’intérieur) avant de la retrouver morte. L’enquête sur son décès n’a débouché sur aucune découverte majeure [ndQ+ : un taux élevé de médicaments contre la malaria a été constaté dans son sang, mais rien qui puisse causer un décès].

    Le décès de Shane Truman Todd, âgé de 31 ans, est certainement le cas le plus étrange de ces dernières années. En juin 2012, il a été retrouvé mort, et son corps se trouvait à la morgue de Singapour. Il était ingénieur électrotechnique et travaillait sur un projet top secret (probablement une arme défensive) pour la Chine. Shane a confié à sa famille qu’il ne se sentait pas à son aise par rapport à son travail, et qu’il craignait d’être assassiné. Ce que la Chine lui aurait demandé pouvait nuire à la sécurité des États-Unis.

    Il a quitté son travail et devait quitter la Chine afin de se réfugier chez lui, aux États-Unis, mais il est mort une semaine avant son vol, soit le jour après sa dernière journée de travail sur un dispositif inconnu. Sa famille a immédiatement pensé qu’il avait été victime d’un complot et a depuis lors tenté de découvrir la vérité. Les responsables chinois affirment avoir enquêté afin de déterminer s’il s’agissait d’un meurtre ou d’un suicide, mais aucune réponse n’a encore été apportée à ce mystère à ce jour.

    Il s’agit ici d’une infime partie de la liste des scientifiques morts dans des circonstances étranges. Vous pouvez consulter d’autres informations sur ces décès mystérieux ici [NdQ+ : en anglais]. Toutes les personnes décédées étaient soit des experts médicaux, soit d’éminents ingénieurs. Que pouvaient-ils bien savoir qui ait pu provoquer leur mort ? Ou s’agit-il purement et simplement d’une coïncidence ?

    En ces temps difficiles où tout questionnement est directement apparenté à du complotisme, il n’est pas simple de faire la différence entre ce qui tient du complot et ce qui tient du pur hasard. Ces décès en série de scientifiques de premier plan sont pour le moins étranges… Savaient-ils quelque chose que le gouvernement voulait garder secret ?


    Ananalyse de Quenel+

    Sans verser dans un conspirationnisme scabreux et insensé digne de BFMTV ou du Point, les faits cités ci-dessus sont pour le moins curieux et forcent l’interrogation…

    Si leurs décès n’étaient ni des suicides ni des accidents, que pouvaient donc bien savoir ces scientifiques liés au milieu de la santé mondiale et de l’armement ?

    Ces lobbies sont-ils en mesure d’éliminer impunément quiconque met en danger leurs projets ?

    Des questions élémentaires et légitimes…

    http://quenelplus.com/quenel-actu/wtf-74-scientifiques-de-la-nasa-et-du-monde-medical-tues-au-cours-des-2-dernieres-annees.html

     

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    Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
    Appel pluraliste

    mardi 9 juin 2015, par Comité Valmy

     

    Appel pluraliste :

    Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré

    Le 21 mai 2015 à l’Assemblée Nationale, lors du colloque intitulé « La France peut-elle retrouver une diplomatie indépendante », un ancien ambassadeur de France et ancien secrétaire général du Quai d’Orsay a déclaré que l’OTAN n’aurait pas dû survivre à la disparition de l’URSS et à la dissolution du Pacte de Varsovie.

     

    Les initiateurs du présent appel de sensibilités républicaines et patriotiques diverses, ayant dans le passé, approuvé ou non l’existence de l’OTAN affirment unanimement, qu’en effet aujourd’hui, cette organisation n’a plus de raison d’être.

     

    L’OTAN s’est en réalité élargie en intégrant, contrairement aux engagements pris envers Gorbatchev, nombre de pays anciennement socialistes, avançant ainsi méthodiquement dans un processus d’encerclement de la Russie en multipliant les bases militaires étasuniennes dans ces pays.

     

    Cette politique ouvertement agressive s’est accompagnée de l’installation d’un bouclier de missiles anti-missiles à proximité de la Russie éventuellement destiné à permettre une première frappe nucléaire sur ce pays, en stérilisant ou en limitant de façon drastique ses possibilités de réplique.

     

    C’est dans ce contexte géopolitique que l’Ukraine a vécu la « révolution orange », téléguidée par les États-Unis et soutenue par l’UE, qui a permis la mise en place par la force d’un gouvernement hostile à la Russie avec la participation de néonazis notoires. Il est temps que la France se dissocie de cette politique antirusse provocatrice qui risque de déboucher sur une troisième guerre mondiale éventuellement nucléaire.

     

    Organisation politique et militaire, l’OTAN est tout à la fois l’instrument diplomatique et le bras armé qu’utilisent les Etats Unis avec la complicité des Etats vassaux au premier rang desquels se trouvent la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne.

     

    Le gouvernement américain, fort d’une doctrine militaire incluant la guerre préventive et l’usage d’armement nucléaire en premier, doté de plus de 700 bases militaires réparties sur tout le globe, et décidé à combattre la menace terroriste sans la volonté d’en rechercher les causes, conduit l’OTAN et donc la France à participer, dans un chaos organisé, à une guerre permanente au mépris de nos intérêts et de notre propre sécurité. De la Yougoslavie à l’Irak, de la Syrie à la Libye, la France use son potentiel militaire et son crédit diplomatique et oublie les valeurs de son peuple, au profit d’une politique définie à Washington.

     

    En réalité, les États-Unis mènent avec l’OTAN une politique d’agression et de guerre généralisée qui ne saurait demeurer plus longtemps celle de notre nation. Il est grand temps que la France recouvre la souveraineté de ses décisions et la liberté de choisir ses partenaires en conformité avec sa philosophie et les intérêts du peuple français.

     

    Nous appelons à la dénonciation par la France de son appartenance au traité de l’Atlantique Nord et au retrait de ses armées du commandement intégré. La France en redevenant libre devra exiger la dissolution de l’OTAN qui n’a plus de raison d’être !

     

    Paris le 1er juin 2015

    ***

    Cet appel est ouvert à la signature des citoyens et organisations qui souhaitent contribuer à cette initiative. Il est initié par le Comité Valmy ainsi que par des militants, des personnalités et des organisations de sensibilités diverses de l’arc républicain.

     

    Note Importante :

    Le forum interactif de notre site est l’objet d’une attaque permanente et invasive de spams. En conséquence, il est souvent fermé et inaccessible afin de limiter les dégats.
    Utiliser pour signer, l’adresse courriel ci-dessous ainsi que pour les messages : merci de spécifier vos nom, prénom, lieu de résidence et si vous le souhaitez, votre sensibilité politique.
    .

     

    Contact et signatures :

    Utiliser provisoirement cette adresse :

    info@comite-valmy.org


    Appel pluraliste pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré Premières signatures :

    Comité Valmy
    Collectif Résistance et renouveau gaullien
    Pôle de Renaissance Communiste en France
    Mouvement pour un socialisme du 21ème siècle
    Comité pour une Nouvelle Résistance – CNR
    Association NordSudPatrimoineCommun
    Mouvement Républicain de Salut Public.
    Comaguer
    Editions Démocrite

    • Michel Debray, vice-amiral en 2ème section, ancien président de l’Institut Charles de Gaulle
    • Claude Gaucherand Contre-Amiral (2S)
    • Philippe de Saint Robert – Gaulliste - Ecrivain
    • Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien ambassadeur
    • René Bidouze
    Syndicaliste, Ancien Conseiller d’Etat en service extraordinaire, Paris

    • Michel Peyret Ancien Député de la Gironde
    • Jean-Claude Ramos - Comité Valmy – Ancien Député (ps) de la nation.
    • Sylvain Roger ex. Secrétaire général de la CGT Renault Billancourt
    • Richard Labévière – Journaliste – Ex rédacteur en chef à Radio France internationale

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6031

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