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    La Russie et l’Occident : la lutte à mort en Europe
    Défense
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    Faut-il s'attendre à une nouvelle guerre mondiale ? A force de regarder le spectacle désolant des relations internationales contemporaines, de telles idées viennent spontanément à l'esprit. Mais sont-elles justifiées ? L'expert senior du Centre des recherches militaro-politiques Mikhaïl Alexandrov répond aux questions d'Inna Novikova, rédactrice-en-chef de Pravda.ru.

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    Mikhaïl Alexandrov. Pourquoi la Syrie est-elle tellement importante ? Cela semble être un point où les grandes contradictions planétaires s'interfèrent. Pour comprendre pourquoi aujourd'hui le conflit nucléaire est possible entre la Russie et les Etats-Unis, il faut saisir l'essence même de ce qui se passe en Syrie actuellement. A s'en tenir à la logique d'un conflit local, il devient insensé d'anticiper une montée aux extrêmes à cause d'une ville comme Alep. Mais en fait, il n'en est rien, car il s'agit d'un abcès qui traduit le conflit global sous-jacent entre les deux civilisations régissant le monde - orientale et occidentale. Ce conflit ne date pas d'hier : il dure depuis plusieurs siècles.



    Voici venir maintenant le moment crucial où l'Occident s'est senti en perte des forces et de vitesse un peu partout à travers le monde. La multipolarité progresse, d'autres civilisation se renforcent : islamique, chinoise, hindoue. Et avant toute autre chose, ces tendances se révèlent dans l'économie. Alors pour soutenir ses positions économiques et politiques, l'Occident ne peut faire recours qu'à un seul outil - la force brute.



    Qui alors peut contrer l'Occident sur le plan militaire?Jusqu'aujourd'hui rien qu'un seul pays en est capable - la Russie. Qui plus est, la civilisation russe est la seule à proposer activement un agenda différent c'est-à-dire une alternative dans les relations internationales. Ainsi, c'est l'avenir même de la civilisation occidentale qui est en jeu. S'ils n'arrivent pas à obtenir la suprématie militaro-politique globale, alors ils sont condamnés à perdre la bataille économique ce qui entraînera évidemment la nécessité de renoncer aux privilèges et préférences qu'ils s'étaient octroyées. Le niveau de vie dans l'Occident va baisser considérablement et ils ne seront plus en mesure d'influencer la prise des décisions au niveau mondial. Se posera alors la question sur leur vrai rang et le vrai rôle qu'ils sont appelés à jouer dans le monde contemporain.



    La Russie ne peut absolument se faire à l'idée de l'aspiration de l'Occident à dominer le monde. En principe, cette aspiration contredit les intérêts de tout un chacun : ni en Afrique, ni en Amérique Latine, ni ailleurs personne ne semble le vouloir. Mais la plupart a peur de s'insurger parce qu'ils comprennent qu'ils seraient écrasés. L'Occident fait étalage tout le temps des exécutions exemplaires : la mise à mort de Milosevic, ou de Saddam Hussein, ou encore celle de Moammar Kadhafi.



    Pourquoi la Russie est-elle intervenue alors aujourd'hui en Syrie ? Je crois qu'il s'agit d'un acte de vengeance de la part de Poutine à Obama pour ses exactions en Ukraine. Si les affaires allaient bon train en Ukraine, nous aurions pu ne pas intercéder en faveur de la Syrie. Mais Obama nous a lancé un défi : il a pénétré l'espace post-soviétique, a ourdi un coup d'État et a mis au pouvoir un régime franchement russophobe. Autrement dit, il a créé une situation qui menace ouvertement notre sécurité nationale. L'Ukraine n'est pas la Géorgie - c'est un territoire énorme où nous avons des intérêts substantiels. Alors notre direction a compris : si aujourd'hui nous nous laissons faire, si nous ne réagissons d'aucune manière, alors demain ils se mettront à démanteler la Russie, à son tour. Une réponse s'en est suivie : en Crimée, dans le Donbass et ensuite notre intervention en Syrie. Alors maintenant nous l'emportons en Syrie ce qui signifie qu'il existe une réelle possibilité d'arrêter nos « partenaires ».



    - Arrêter qui : DAESH ou les Américains ?



    Mikhaïl Alexandrov. Quel est le vrai but de la soi-disant opposition pro-américaine en Syrie ? Ils doivent renverser le régime d'Assad et créer un régime sunnite pro-occidental qui serait supervisé par les alliés des Etats-Unis, tels que l'Arabie Saoudite et le Qatar. C'est ces pays justement qui sponsorisent l'opposition sunnite en Syrie. Après quoi, le pays se transformera, à proprement parler, en allié de l'Occident et en un vivier du terrorisme international. Il est à comprendre que DAESH et al-Nusra (organisations interdites en Russie), c'est des organismes créés par l'Occident, la CIA dans le but de déstabiliser les régimes. Avant autre chose, le régime chiite, en Irak, quand il s'est mis à progresser en direction de l'alliance avec l'Iran.



    A leur tour, les Américains ont commis une erreur en résolvant, de façon irresponsable, le problème du changement du pouvoir en Irak post-husseinien et, de fait, y ayant mis aux commandes, la majorité chiite unipolaire. Alors ce pouvoir a entamé, naturellement, le rapprochement avec l'Iran qui est un pays chiite. En Syrie, les mêmes chiites et les alaouites sont, eux aussi, au pouvoir. S'y est instauré alors « un axe chiite », extrêmement dangereux pour l'Occident. Il l'est parce que l'ensemble est présidé par l'Iran, un Etat souverain et indépendant qui milite pour un système polycentrique dans les rapports internationaux. L'Occident rêve d'« écraser » encore l'Iran.



    En Irak, Les Etats-Unis ont créé DAESH pour enlever au gouvernement local chiite la possibilité de contrôler tout le pays et aussi pour faire pression sur ce gouvernement. C'est un peu comme s'ils disaient : « Si vous n'allez pas coopérer avec nous, nous nous en irons, mais alors DAESH se mettra à notre place et vous égorgera tous. Comme résultat, DAESH « s'est incrusté » en plusieurs villes, y a fait provision d'armes et ensuite s'est mis à faire la guerre en Syrie.



    Il faut comprendre que DAESH, ou encore al-Nusra, ne sont que des instruments de la politique internationale de l'Occident. Alors quand certains de nos dirigeants proclament une sorte d'alliance avec l'Occident pour lutter contre le terrorisme, c'est une carabistouille. En fait, il s'agit d'un enjolivement diplomatique rendu public par notre direction, mais d'aucuns ont feint de le prendre au sérieux. A vrai dire, existe-t-il un moyen de collaborer avec ceux qui ont mis toutes leurs ressources médiatiques, diplomatiques et politiques au service des organisations terroristes, qui nous imposent un cessez-le-feu pour ravitailler al-Nusra en munitions et denrées alimentaires ? Il nous incombe tout bonnement d'achever l'opposition pro-occidentale à Alep et mettre fin à tout ce babil.



    - Vous avez dit que la Syrie est notre vengeance pour l'Ukraine. Comment peut-on avoir ce genre de raisonnement ? Est-ce judicieux ?



    Mikhaïl Alexandrov. J'entendais, bien sûr, une « vengeance politique ». Cela veut dire qu'il s'agissait de renvoyer l'ascenseur et point que notre président s'en est courroucé à titre personnel et a envoyé notre armée en Syrie. Non, ce n'est absolument pas une offense personnelle. Il s'agit d'une réponse stratégique sur l'échiquier dont le but est de châtier l'Occident et endiguer ses ambitions en lui montrant qu'il ne devait plus agir de la sorte, qu'il devait tenir compte de nos intérêts respectifs sinon il lui en cuirait à la puissance 100 et pas qu'en Syrie, mais dans bien d'autres régions du monde aussi.



    - Je reviens vers l'une de vos déclarations que vous aviez faites dans une interview : « La Russie doit être prête à mener une guerre nucléaire et y vaincre ». Est-il vraiment possible de remporter la victoire dans un conflit nucléaire lorsque, selon vous, tout l'Occident se dresserait contre nous ?



    Mikhaïl Alexandrov. Je vous explicite mon idée... Les Etats-Unis sont loin de nous et il leur est difficile de transférer une grande quantité de troupes ici. Quand bien même ils le réussiraient, que pourraient faire quelques 5.000 - 6.000 soldats débarqués en Sibérie? Ils y crèveront dans deux semaines. En Europe, ceux qui veulent nous faire la guerre ne sont pas tellement nombreux. Mais quoi, vous croyez vraiment que la Bulgarie en rêve ? Il se peut bien que leur Boïko Borissov (premier-ministre) le veut pour de bon, mais les autres Bulgares - j'en doute fort. Voter c'est une chose, mais guerroyer c'en est une autre. Les Tchèques, les Hongrois, les Slovaques - personne ne partira en guerre. Peut-être bien les Allemands, les Polonais et les Roumains aussi bien que certains pays du Benelux. A bien y regarder, il n'y a qu'une partie peu signifiante du monde occidental qui peut nous faire la guerre.



    Alors il nous est parfaitement possible d'instaurer une parité quant à la quantité de troupes engagées au combat même s'ils réussissent à faire venir encore des troupes d'ailleurs. Mais c'est là que le facteur des armes nucléaires tactiques entre en jeu. Nous avons une supériorité dans ce domaine par rapport à l'Occident et nous pouvons détruire immédiatement toutes leurs grandes bases militaires, grands centres de production militaro-industrielle, centrales, ponts... Comme résultat, toute leur infrastructure militaire sera désorganisée. Alors comment pourraient-ils nous faire la guerre ? Vous croyez qu'ils viendraient chez nous comme ça, à pied, en hiver ?



    - Mais ils ont bien un système de défense anti-aérienne ! Ils ont un tas d'armes sophistiquées !



    M. Alexandrov. Sornettes !



    - Et que faites-vous du concept de la frappe instantanée globale ?



    M. Alexandrov. Mais quelle frappe globale ?!! Mais Bon Dieu, c'est d'une sottise ! Tout ça a été monté de toutes pièces par les experts militaires cherchant à semer la pagaille dans la société ! Parce qu'en fait, si on analyse bien les choses, les Américains n'ont pas d'armes pour un tel coup global-éclair. Leurs missiles de croisière de type conventionnel - « Tomahawks » - n'ont qu'une portée limitée de 1.500 km. D'où vont-ils les lancer si vous prenez le soin de regarder une carte ? Bon ! Ils peuvent encore atteindre les frontières de notre Etat. Mais, en vertu du Traité sur les missiles de courte et moyenne portée, ils n'ont pas le droit de les mettre en Ukraine aussi bien qu'en Pologne. Ils peuvent, bien sûr, les disposer dans les bassins de la mer Baltique et de la mer Noire, mais là-bas tout est dans le collimateur de nos systèmes de défense maritime. Une frappe instantanée globale est du domaine des contes de fées. On ne peut le monter au niveau actuel des technologies dont disposent les Etats-Unis.



    Les théoriciens militaires discutent, bien sûr, de la forme que peut épouser un conflit militaire entre nous et l'Occident. C'est bien parce que l'administration d'Obama se comporte de façon imprévisible. Mais les militaires, quant à eux, raisonnent en termes concrets : ils ne gravitent pas dans les sphères stratégiques. A titre d'exemple, d'aucuns proposent de créer aujourd'hui une zone interdite de survol au-dessus de la Syrie. Ainsi l'Occident pourrait abattre nos avions-intrus et nous promettons de faire de même. Dans l'Occident, ils peuvent considérer qu'ils auraient là-bas plus de bases sur le terrain et qu'ils pourraient abattre tous nos avions. Mais nous n'allons pas nous laisser faire, c'est clair ! Nous les attaquerions alors dans les pays Baltes où nous avons une priorité stratégique. Un couple de nos divisions en viendra à bout en une seule journée en neutralisant leur seule brigade.



    - Mais notre concept ne prévoit pas de frappe nucléaire préventive - juste une frappe en représailles. Quant aux Américains, leur Livre Blanc comporte bien le concept d'une frappe nucléaire préventive...



    M. Alexandrov. Je vais vous mettre un peu les points sur les i... C'est vrai que nous avions dorénavant un concept de frappe en représailles, mais cela fut du temps du feu Brejnev quand nous avions une suprématie militaire par rapport à l'Occident en Europe. Nous n'avions alors aucun besoin de porter un tel coup les premiers. Aujourd'hui la situation a changé du tout au tout parce que l'OTAN possède maintenant un potentiel prédominant en Europe. Alors s'ils lancent une offensive, alors notre concept préconise bel et bien le premier tir des armes nucléaires tactiques. C'est écrit en lettres d'or dans notre Livre Blanc sur la Défense.



    Pour ce qui est de l'Occident, c'est bien ses stratèges qui ne voudraient pas d'utilisation d'armes nucléaires tactiques, c'est pourquoi ils nous appellent à y renoncer. Pour la même raison Obama s'est mis à pérorer à la Brejnev de type « nous nous engageons à ne pas utiliser les armes nucléaires en premiers »...



    - Je ne sais pour Obama, mais pour ce qui est de vous, vous raisonnez bien comme Ronald Reagan...



    M. Alexandrov. Affirmatif ! C'était bien les propos de l'OTAN de naguère. Du temps de « la guerre froide », l'OTAN avait le concept d'une réponse souple. Cette doctrine prévoyait qu'au cas où nos troupes s'avanceraient en Europe Occidentale, les Occidentaux pourraient alors avoir recours aux armes nucléaires tactiques. Alors, de fait, nous n'avons fait qu'adapter leur concept à nos conditions locales. La roue a tourné et nous nous retrouvons dans leur situation, comme dans un miroir. C'est pourquoi ils n'ont aucune chance en cas d'une guerre en Europe.



    - Mais certains généraux américains persistent à affirmer que la guerre avec la Russie sera rapide, mortifère et est presqu'inévitable.



    M. Alexandrov. Je demande à voir comment ils veulent réaliser tout ça ! Quelles sont leurs ressources ? Où leurs coups seraient-ils dirigés ? Qu'ils nous expliquent comment ils veulent nous vaincre en deux semaines ! Hitler a, lui aussi, escompté faire éclater l'Union Soviétique en deux mois. Mais il avait au moins quelques arguments rationnels. Il espérait que les habitants de l'URSS abhorraient à un tel point le régime bolcheviste qu'au premier coup porté, il s 'écroulerait tout seul. Aujourd'hui c'est l'inverse : toute la nation a fait union autour du président. Vous n'avez qu'à passer en revue son taux de popularité à travers le pays. Ca joue surtout quand le président annonce une initiative politique et qu'il agit avec fermeté comme ça a été le cas en Crimée et en Syrie. Si, à titre d'exemple, il décide de renverser le régime de Kiev, pour ses menées contre le Donbass, j'estime qu'il n'en deviendrait qu'encore plus populaire.



    - Des propos assourdissants sur la soi-disant occupation du Donbass et de la Crimée par la Russie, sur les gens qui y sont opprimés sont exprimés par la bouche des organismes internationaux du plus haut niveau. S'agit-il là-aussi d'un phénomène de « fissure tectonique civilisationnelle » ?



    M. Alexandrov. Cela ne témoigne que du fait que nous avions eu tort d'adhérer à ces organismes. A titre personnel, ça fait belle lurette que je me suis prononcé pour le départ de la Russie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) aussi bien que du Conseil de l'Europe à proprement parler.



    C'est de vrais organismes russophobes. Notre présence à leur sein relève d'une sottise monumentale. Aujourd'hui nous sommes à couteaux tirés avec l'Occident, mais, en principe, ça ne date pas d'hier. Les réminiscences des idées pro-occidentales bourrées dans les crânes de nos compatriotes par Gorbatchev et Eltsine nous empêchent d'avancer. En fin de compte, déjà en 1812, les Français écrivaient que les Russes mangeaient les enfants. Qu'ils continuent ! Nous nous en soucions comme d'une guigne !



    - Autrement dit, vous préféreriez que l'on se replie sur nous-mêmes ?



    M. Alexandrov. Pourquoi se replier ? Il faut juste s'émanciper de l'Occident. Par exemple, l'Inde n'est pas un membre de l'APCE ; et l'Iran non plus ! A mon sens, l'Europe n'est qu'une notion géographique. Nikolaï Danilevski a poussé le bouchon en affirmant qu'il ne s'agissait point d'un concept civilisationnel. Il existe la civilisation occidentale, soit ! Et il existe la civilisation orthodoxe ! Nous sommes une civilisation orthodoxe et nous sommes différents, en maints points, par rapport à la civilisation occidentale. Cela fut la conclusion de tous nos grands philosophes.



    Et ce n'est pas qu'un conflit entre l'orthodoxie et le catholicisme comme deux branches du monde chrétien. Il y va du conflit entre la civilisation orthodoxe dont le centre est incarné par la nation russe et la civilisation occidentale - polycentrique, mais unie par les valeurs en commun. Ce conflit civilisationnel est inéluctable. Il fut de tous temps et il va se prolonger dans l'avenir. Mais quelle forme épousera-t-il ? C'est là le problème !



    Je ne comprends pas quel serait le résultat escompté si nous participons au fonctionnement de maints organismes européens... Comptons-nous gagner la civilisation occidentale ? Mais pour ce faire, il faudrait que nous renoncions à notre propre essence civilisationnelle, nous devrions les mimer, nous devrions reconnaître les mariages homosexuels, le féminisme et tout le reste qui fait partie de leurs « valeurs occidentales ». Et pourquoi faire ? Nous avons notre propre civilisation et nous devons en développer les principes. A ne prendre que les Iraniens qui sont sensiblement en retard par rapport à nous, qu'il s'agisse du domaine économique ou technico-scientifique, ou encore les Chinois, ces peuples ne veulent pas adapter leurs civilisations au creusent occidental. Alors pourquoi le ferions-nous ? Sommes-nous les cancres réussis pour copier sur les autres ? En revanche, ce qui est bien, c'est des échanges culturels, des recherches scientifiques en commun, mais pourquoi devons-nous coopérer avec les organismes où on nous passe régulièrement à tabac, ou bien, même si ce n'est pas toujours le cas, où l'on nous fait la morale ?!

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  • L’Estonie se prépare à mener une guérilla en cas d’invasion russe

     

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    Alors que, craignant les intentions de la Russie, la Lituanie sensibilise sa population aux risques d’espionnage, l’Estonie se prépare à une éventuelle invasion russe en s’appuyant sur les 25.400 volontaires de la Ligue de défense estonienne, une formation paramilitaire qui dépend des forces armées du pays.

    Comme le souligne le New York Times, qui a publié un reportage sur ces volontaires estoniens, Tallinn n’a pas les moyens militaires de s’opposer aux forces russes. Et ce n’est évidemment pas la clôture de 2,5 mètres de hauteur que les autorités estoniennes entendent ériger le long de la frontière avec la Russie qui empêchera les blindés de passer.

    En outre, même si l’Estonie est membre de l’Otan et, qu’à ce titre, le pays accueillera un gros bataillon sous commandement britannique dans le cadre d’une renforcement du flanc oriental de l’Alliance, l’on pense à Tallinn que les États-Unis et l’Europe n’iront pas jusqu’à une confrontation avec la Russie en cas d’invasion. Et cela en dépit de la clause de défense mutuelle de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. Du moins, c’est ce le sentiment que rapporte le New York Times.

    D’où la formation des volontaires de la Ligue de défense estonienne à la guerre insurrectionnelle, associée à un programme de distribution d’armes (des fusils AK4, version suédois du G-3 d’Heckler & Koch) au sein de la population.

    « Le meilleur moyen de dissuasion est non seulement des soldats armés mais aussi des citoyens armés », a justifié le général Meelis Kiili, le commandant de la Ligue de défense estonienne. En outre, pour lui, la guérilla « devrait commencer immédiatement après l’invasion. »

    À cette fin, les volontaires estoniens sont entraînés à manipuler des armes et à mettre au point des engins explosifs improvisés. Ils reçoivent également des formations aux premiers secours ainsi que des cours desurvie et apprennent à reconnaître les matériels utilisés par les forces russes. Des « compétitions » sont ainsi organisées régulièrement pour mettre tout cela en pratique.

    « La guerre de partisans est notre seul moyen », a expliqué Jaan Vokk, un ancien caporal de l’armée estonienne, qui a servi en Afghanistan. « Nous ne pouvons pas égaler leurs blindés. Nous devrons nous regrouper dans de petites unités et détruire le plus possible de leurs convois logistiques. Nous devrons les ‘piquer’ partout où nous le pourrons », a-t-il confié au quotidien américain.

    http://www.opex360.com/2016/11/02/lestonie-se-prepare-mener-guerilla-en-cas-dinvasion-russe/

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    Les bombes de François Hollande ne tuent pas

    Jacques-Marie BOURGET

    N’étant pas pilote de chasse, ni doté des ailes d’un ange, c’est donc aux côtés des gens ordinaires, depuis le plancher, que j’ai vécu à peu près tous les bombardements depuis un demi-siècle de guerres. Et je peux vous assurer que les bombes, même « chirurgicales » tuent. Et surtout des innocents. Pour entrer dans l’intime, j’ai aussi fait du journalisme pour tenter, modestement, de dire que les guerres ne sont pas jolies. J’ai échoué. François Hollande – et les supporters des tueries justes – n’ont toujours pas découvert que cette horreur provoque le chaos et la mort. A leur tour – un siècle plus tard – ces pacifistes à sens unique, militants des « frappes humanitaires », vivent-ils la sidération qui a touché de nombreux journalistes en 1914 ? Ceux qui couvraient le front au début de la Grande guerre et qui titraient ainsi leurs articles : « Les balles boches ne tuent pas ! ».

    Seules tuent les bombes russes et leurs clones syriennes. Et j’ose ajouter que les fameux « barils d’explosifs », lancés par l’aviation de Damas et qui, indignent à juste titre les Pujadas, sont moins meurtriers qu’un unique missile vendu par Matra. Je vais vous révéler un autre secret : la guerre c’est la guerre. Et c’est une saloperie. Et cela inclus donc les mortiers et obus, parfois chargés de gaz, lancés à Alep par les exemplaires djihadistes « modérés ».

    Revenons aux fondamentaux : une guerre est toujours bonne. On dit « il nous faudrait une bonne guerre ». Sauf que l’appréciation, le sens du bon, change de champ quand on franchit la ligne de front.

    Prenez l’exemplaire François Hollande, à l’époque de la si regrettée SFIO. Son maître Mollet, la cigarette au bec, a jadis copieusement bombardé douars et mechtas en Algérie... Pas de quoi faner une rose. Les chats ne faisant pas des chiens, Hollande est fidèle à la doctrine, c’est à son tour un Lucky Luke de la bombe. Un temps, comme le ridicule héros d’une opérette d’Offenbach, il a trépigné en poussant des cris : « Il faut bombarder Damas ! ». C’était supposer que les célestes et explosives ferrailles, chéries de l’Elysée, n’allaient tuer que des méchants ? Oublions qu’il y a deux mois, visant de fourbes et cruels djihadistes dans la région de Raqqa, les Rafales français ont volé les vies de plus d’une centaine de paysans. Hermétiques jusqu’au bout aux principes humanistes de la guerre d’ingérence, ces sans-dents ont ignoré qu’ils allaient mourir pour une juste cause.

    Les indignations sont comme les guerres, asymétriques. Ainsi, pendant qu’à juste titre nous pleurons sur les martyrisés d’Alep (ceux des deux « camps »), équipés de bombes françaises l’Arabie Saoudite – aidée du merveilleux Qatar – pulvérisent des centaines de vies au Yémen. Qui les pleure ? Personne puisque les maîtres des sanglots, Le Drian et Pujadas, rient dans ce cimetière.

    Je vois encore les yeux épouvantés des Serbes quand l’OTAN a fait pleuvoir les missiles Tomawak, ceux du bon droit, sur Belgrade et le Kosovo... Avant, en 1991, j’avais vu ceux des Irakiens purifiés eux aussi par le feu céleste. Avec dans le lot quelques bombes signées « Tonton », un président français qui ne mégotais pas avec les valeurs coloniales de son parti. La faute à Saddam Hussein. L’imbécile autocrate avait tenté de récupérer le Koweït, une version locale de « l’Alsace-Lorraine ». Une petite péninsule, en fait un bidon de pétrole, mis de côté par les anglais quand ces derniers ont naguère dépecé le Moyen Orient en traçant les frontières au mieux de leurs intérêts.

    J’étais donc à Bagdad le jour un avion furtif étasunien a largué deux bombes sur un abri d’al-Amirya. Quand je suis arrivé le béton du bunker perforé étant si brûlant qu’il a fallu des heures avant de pouvoir y pénétrer. A l’intérieur on a compté quatre cents femmes, vieillards et enfants, ou du moins leurs restent carbonisé. Avez-vous entendu dire que les Etats Unis ce sont excusés pour ce crime ? Que le pilote a été mis en prison ? Que la CPI a diligenté ses implacables procureurs ? Non puisque cette justice « blanche » agit seulement contre les trublions noirs quand ils nuisent à l’Occident. Avez-vous entendu dire, aussi, que les bourreaux israéliens de Sabra et Chatila et leurs mercenaires libanais, où les bombes étaient des balles et des couteaux, ont été sanctionnés, simplement réprouvés ? Non. L’ONU a alors dénoncé « un acte de génocide » puis le monde juste, celui qui veille sur des Droits de l’Homme qui lui tiennent lieu de CAC 40, est revenu à ses vraies valeurs : l’argent.

    Tout ce chaos de souvenirs pour vous répéter que la guerre ne porte jamais de dentelles. Qu’elle est, toutes bombes confondues, barbares et injuste. Et que ce ne sont plus les militaires mais d’abord les civils qui y perdent la vie. Imaginez les jours tranquilles du pilote de drone installé dans une chic banlieue étasunienne... Le midi il va chercher ses gosses à l’école, l’après-midi il tue, et le soir rentre chez lui pour tondre la pelouse ; avant de regarder une série à la télé. Elle n’est pas belle la mort.

    Chronique publiée dans le numéro de Novembre du mensuel Afrique-Asie

    »» https://blogs.mediapart.fr/jacques-marie-bourget/blog/311016/les-bombe...

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  • Bachar el-Assad : la Syrie connaît déjà l’odeur de la troisième guerre mondiale

    Lire aussi mon Dossier guerre mondiale

    Du conflit en Syrie à une guerre générale ? - Le porte-avions Charles De Gaulle menacé

     

    © Sana Sana Source: Reuters
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    Dans une interview accordée au journal russe Komsomolskaïa Pravda, le président syrien a évoqué la crise syrienne qui déchire le pays depuis cinq ans, le terrorisme et la position de l’Occident à l’égard de Damas.

    «L’odeur de la troisième guerre mondiale se fait sentir dans l’air»


    Les tensions globales, et surtout en Syrie, dégénèrent en troisième guerre mondiale, selon le président syrien qui considère que les Etats-Unis n’ont jamais mis fin à la guerre froide de leur côté. «Aujourd’hui, nous observons la situation [en Syrie], semblable à une guerre froide en état de développement… Nous voyons l’escalade du conflit, dont le but principal est de maintenir l’hégémonie américaine sur le monde, de ne permettre à personne d’être un partenaire sur la scène politique ou internationale, qu'il s'agisse de la Russie ou même de leurs alliés en Occident. C’est pourquoi l’odeur de la troisième guerre mondiale se fait sentir dans l’air – mais ça n’est pas encore un affrontement militaire direct», fait remarquer le président syrien.

    © Reuters TV Source: Reuters

    Lire aussi : Par ses choix, l’Occident s’expose à une «guerre froide» plus risquée encore, pour l’ex-chef du MI6

    «La guerre en Syrie est à l’origine du conflit entre la Russie et les Etats-Unis»

    Bachar el-Assad a reconnu que le conflit syrien avait aggravé les relations russo-américaines. Selon lui, le problème est que Moscou et Washington ont des idéologies et des approches différentes. «La Russie veut lutter contre le terrorisme, pas seulement à cause de la Syrie et de la Russie elles-mêmes. Elle veut lutter pour toute la région, pour toute l’Europe et pour tout le monde… Les Américains sont sûrs, depuis la guerre en Afghanistan dans les années 1980 et jusqu’à présent, que le terrorisme est un atout qu’on peut toujours mettre sur la table», a-t-il expliqué.

    Lire aussi : Négociations sur la Syrie : Poutine accuse la France d'avoir cherché à «envenimer la situation»

    «L’Occident n’a pas besoin de vérité»

    «Tous les médias étrangers tirent leurs informations sur la situation en Syrie de l’étrange organisation appelée "Observatoire syrien des droits de l’homme", qui comme je l’ai compris, est constituée d’une personne [qui habite à Londres]», a estimé le président syrien en l’expliquant par le fait que l’Occident «n’a pas besoin de faits réels». «La plupart des gens, en Occident, ont des cerveaux lavés concernant de la Syrie, l’Ukraine et la Russie. L’Occident a réussi à influencer l’opinion publique. Le lavage de cerveaux est un de ses outils», a-t-il ajouté.

     

    «Daesh est apparu en 2006»

    L’Etat islamique existe depuis déjà dix ans, a révélé Bachar el-Assad. «Daesh a été créé en Irak sous surveillance américaine», affirme-t-il, rappelant qu'à l’époque, le groupe terroriste s'appelait «L’Etat islamique de l’Irak».

    Le président syrien a également affirmé que l’Armée syrienne libre que l’Occident considère comme des rebelles luttant contre le gouvernement syrien était en réalité un mouvement radical. «Si on regarde sur internet, nous verrons que des gens ont été décapités [par l’Armée syrienne libre] dès les premières semaines… Et, quand le mouvement a commencé à s’élargir et qu'il est devenu impossible de cacher les crimes par décapitation, l’Occident a dû reconnaître l’existence du Front Al-Nosra. Mais dans les faits c’est l’Armée syrienne libre. C’est Daesh», a-t-il révélé.

    Un combattant de Daesh© Stringer Source: Reuters
    Un combattant de Daesh

    Lire aussi : Un commandant du Front Al-Nosra : «Les USA sont de notre côté et nous arment via des pays tiers»

    «La France a exigé que la Syrie rompe ses relations avec l’Iran»

    Avant la crise en Syrie, l'Arabie saoudite et la France avaient demandé Damas de s’éloigner de l’Iran sans donner aucune explication, a révélé Bachar el-Assad. «Tout simplement parce qu’ils détestent l’Iran», a-t-il expliqué. Et après le début de la guerre syrienne, Ryad a déclaré sans ambages être prêt à fournir de l’aide en cas de rupture des relations avec Téhéran.

     

     

    La tension monte : le président iranien appelle les musulmans à punir l' >>> https://francais.rt.com/international/26010-president-iranien-appelle-musulmans-punir 

     
     

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    Flickr/Jean-Pierre Chevènement

     
     
    Voir aussi:

    Le monde au seuil d’une troisième guerre mondiale, selon Chevènement

    Crises Etats-Unis Russie
     

    Si les États-Unis optent pour une politique de renversement des gouvernements élus par le peuple, un troisième conflit mondial pourrait éclater.

    Notre planète se trouve au bord d’une troisième guerre mondiale, prévient l’ex-ministre français de la Défense et de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement. « Je qualifie la situation comme assez dangereuse. Car, parmi nous, certains sont prêts à aller jusqu’au bout. Je n’ai pas d’intention de dire que toute l’élite politique des États-Unis est en proie à de telles opinions. Par exemple, ce n’est pas le cas de John Kerry. Par contre, les néoconservateurs prônent une politique visant à renverser des gouvernements étrangers. Et nous avons vu que c’est inadmissible, notamment en Irak, en Libye et en Syrie », a tranché l’homme politique français.

    « Cela est devenu évident lors des législatives russes en septembre dernier, où le parti au pouvoir Russie unie de Vladimir Poutine a obtenu la majorité des votes », a indiqué M. Chevènement, ajoutant qu’en réalité personne ne doute des résultats des législatives.

    D’après Jean-Pierre Chevènement, il faut s’accommoder du fait que chaque peuple détermine lui-même son propre destin.

    Sputnik – 25.10.2016

    Source: https://fr.sputniknews.com/international/201610251028377008-renversement-gouvernement-legislatives-peuple-guerre/

     
     
     
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  • Les États-Unis font pression pour une « zone d’exclusion aérienne » en Syrie,  et le conflit syrien dégénère 

    http://www.mondialisation.ca/les-etats-unis-font-pression-pour-une-zone-dexclusion-aerienne-et-le-conflit-syrien-degenere/5547494

     

    L’humanité menacée par l’ombre d’une guerre générale !

    20Sep

    N’oubliez pas samedi 24 septembre de rejoindre les manifestations pour la paix. (note de danielle Bleitrach)

    Barack Obama, Vladimir Putin

    Ce billet me permet d’introduire une note personnelle rédigée il y a quelques semaines sur le conflit syrien, replacée dans les logiques impérialistes particulièrement exacerbées ces derniers jours et même ces dernières heures. Entre les provocations honteuses de la diplomatie américaine envers l’ambassadeur russe à l’ONU, le non respect par les forces de la coalition du cessez-le-feu décrété il y a une semaine à peine entre les États-Unis et la Russie avec des bombardements qui visaient la position de l’armée syrienne près de l’aéroport de Deir ez-Zor, dans l’est du pays, tuant entre 60 et 80 soldats et surtout, en juillet dernier, la décision de l’OTAN de déployer quatre bataillons multinationaux en Pologne et dans les pays Baltes, il y a de quoi être extrêmement inquiet. Il n’est pas exagéré de penser que le risque d’une guerre générale devient de plus en plus réel.

    Par ailleurs, la France est pleinement concernée par ces mesures car depuis que Sarkozy a fait réintégrer la France dans le commandement intégré de l’OTAN, nous sommes directement liés aux dispositions prises par ce bras-armé de l’impérialisme américain, notamment celles qui ont été prises lors du sommet de Varsovie cet été. D’ailleurs, le président Hollande l’a confirmé. Une compagnie française de 150 hommes sera déployée en 2017 en Estonie au côté de troupes britanniques, alors qu’une autre compagnie sera postée en 2018 en Lituanie avec des soldats allemands. Le président Hollande a tenté de relativiser la portée symbolique de cet engagement concret auprès de la presse. « L’Otan n’a pas du tout vocation à peser sur les relations que l’Europe doit avoir avec la Russie et pour la France, la Russie n’est pas un adversaire, n’est pas une menace« . Il s’agit là d’un mensonge grossier. Bien sur que l’OTAN a vocation à peser sur les relations de l’Europe avec la Russie et c’est une menace directe que nous faisons peser sur la Russie alors même qu’il est dans l’intérêt de la France de bâtir une alliance solide et durable avec les russes. Il y a donc urgence à exiger que la France sorte immédiatement de l’OTAN et qu’elle redevienne au plus vite une puissance dotée d’une diplomatie indépendante et efficace.

    Dernier élément à avoir à l’esprit, le PCF a déclaré qu’il allait participer à la marche du 24 septembre pour la paix. Il faut s’y engager pleinement et en nombre et plus que jamais lancer une grande campagne populaire pour la paix. En parallèle, il est sans doute urgent de vite réunir l’ensemble des organisations communistes et progressistes européennes pour réfléchir à une série d’initiatives coordonnées. Le climat actuel est trop grave pour ne pas prendre les dispositions qui s’imposent. Nous sommes le parti de la paix, né par le refus de la guerre, pour la solidarité internationale comme nous avons pu le démonter à maintes reprises par le passé. Il est de notre responsabilité d’éclairer le monde sur les logiques qui poussent l’humanité au chaos et d’établir les contours d’une alternative diplomatique incluant les peuples.

    Syrie : d’une guerre du gaz à la menace d’une guerre générale.

    Le Moyen-Orient, de par son positionnement géographique et la richesse de ses sous-sols, est devenu depuis plusieurs décennies maintenant, sans doute depuis la première guerre du Golfe, une zone d’influence décisive dans l’établissement des rapports de force mondiaux.

    Le capitalisme globalisé pousse les Nations, et à travers elles les intérêts de leurs firmes transnationales, à s’engager dans une lutte active de domination des échanges et de la production mondiale de sorte que l’on peut parler de véritable guerre de domination économique. Ainsi, il est impératif d’avoir une maîtrise la plus forte possible des flux pétroliers et gaziers car celle-ci est un impératif à la domination. L’histoire même du capitalisme est parsemée de phases d’instabilités géopolitiques pratiquement exclusivement liées à la maîtrise des matières premières. Hier le charbon et l’acier, aujourd’hui le pétrole et le gaz.

    L’Europe, zone tampon entre les États-Unis et la Russie, est dépendante pour moitié d’importations de ressources naturelles pour contenter ses besoins. « La Commission européenne estime que, d’ici vingt ou trente ans, 70 % des besoins énergétiques de l’Union européenne devront être assurés par les importations, contre 50 % aujourd’hui« , comme le soulignait un rapport sénatorial datant de 2007. L’Europe, est actuellement majoritairement dépendante de la Russie énergétiquement, comme le souligne un récent rapport d’Eurostat. « L’origine des importations d’énergie de l’UE-28 a quelque peu changé ces dernières années: la Russie est demeurée le principal fournisseur de pétrole brut et de gaz naturel et s’est hissée au premier rang des fournisseurs de combustibles solides». On oscille pour la part russe dans les importations entre 33 et 45 %. La Russie qui notamment au travers de son géant gazier Gazprom, redevient une puissance économique mondiale disputant l’hégémonie économique nord-américaine. Poutine ayant remis l’oligarchie aux pas après la parenthèse Eltsine et discipliné l’économie, la Russie a vite rejoué dans la cour des grands, même si elle demeure un colosse aux pieds d’argile. C’est d’autant plus vrai que se dessine un axe Sino-russe perçu comme étant une menace pour les intérêts américains, d’où l’érection d’un double front, l’un aux portes de la Russie et l’autre en mer de Chine. Il n’est donc pas surprenant de découvrir l’existence d’une lutte acharnée entre la Russie et les États-Unis dans la maîtrise des projets d’oléoducs et de gazoducs au Moyen-Orient. En découle le devenir de la dépendance énergétique européenne. Par ailleurs, l’Europe caucasienne fut le témoin de la découverte d’importantes poches gazières. Les russes envisageaient un approvisionnement possible via l’Ukraine. Difficile maintenant avec les récents événements. On ne peut pas ne pas envisager une intervention directe de l’empire dans les dernières péripéties ukrainiennes. Ainsi cette hypothétique route du gaz est dans l’obligation de bifurquer vers le sud asiatique.

    Comme nous l’avons souligné, la Syrie est une zone hautement stratégique pour l’acheminement d’hydrocarbures. On assiste donc à une collusion d’intérêts qui ne pouvait finalement se conclure que par l’explosion d’un conflit indirect entre les deux géants. C’est le projet Nabucco contre le projet Turkish Stream. Une sorte de réminiscence de la Guerre Froide …

    Il est indéniable que la Syrie de ce début de nouveau siècle est, comme bien d’autres grandes puissances à confession musulmane majoritaire, frappées par un choc de modernité. Choc culturel, choc social et choc spirituel. De plus, la Syrie comme l’Irak sont traversés par des luttes d’influence entre Sunnites et Chiites. On peut y ajouter dans le cas de la Syrie la problématique Kurde et la revendication d’un état indépendant à cheval avec l’Irak et la Turquie. L’explosion d’une guerre civile et la remise en cause du pouvoir de Bachar El-Assad était de ce point de vue pratiquement inévitable. C’est ainsi qu’un groupe de rebelles, armé par l’occident, a vu le jour et que le pays est entré dès 2011 en guerre civile. S’ajoute un nouveau protagoniste dans ce chaos intérieur, l’État Islamique (E.I), né en partie du sinistre héritage des campagnes militaires perdues par les forces emmenées par l’OTAN en Irak et en Afghanistan et de la radicalisation de populations entières livrées à elles-mêmes. L’État Islamique qui deviendra la préoccupation de tous les grands sommets internationaux. Une organisation terroriste méthodiquement organisée.

    C’est pour lutter contre l’E.I et soutenir l’action des troupes rebelles qu’une coalition emmenée par les États-Unis est officiellement entrée en conflit en Syrie. Un fiasco militaire ou presque au final puisque les russes, favorables d’abord à un règlement diplomatique avec l’ensemble des protagonistes du conflit mais contraints et forcés d’envoyer eux aussi des troupes sur place, auront des résultats bien plus probants et rapides que la coalition.

    Finalement, les intérêts économiques et financiers ont rattrapé assez vite les prétextes de guerre pour reprendre la terminologie de certains géopoliticiens. Assistons-nous donc à une opération de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme ou à une démonstration violente et éclairante d’une guerre économique permanente qui laisse planer le risque d’une déstabilisation régionale aux conséquences pouvant vite devenir gravissime ? La réponse semble plus qu’évidente si l’on relie les faits ensemble pour ainsi produire une analyse politique qui nous rappelle étrangement ce que les marxistes, et plus encore Lénine dans son incontournable Impérialisme, stade suprême du capitalisme,  ont nommé l’impérialisme.

    G.S

    http://fr.whatsupic.com/nouvelles-politiques-monde/1474383342.html

    https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/09/20/lhumanite-menacee-par-lombre-dune-guerre-generale/

     

    Voilà une nouvelle péripétie qui risque d'avoir de lourdes conséquences. Les Russes en ont assez d'être couillonnés, ils se fâchent enfin !

    FRAPPES RUSSES. Syrie (Alep): navires de guerre russes détruisent les défenses djihadistes depuis la mer En...

     

     
     

    Syrie 1. Selon un site bien informé proche du Hizballah , les bâtiments de guerre russes en méditerranée ont lancé 3 missiles Caliber ...

    Syrie 2. contre une salle des opérations comprenant 30 officiers turcs,américains,saoudiens, qatari, anglais et du Mossad au sud d'Alep

    Syrie 3. Ce centre de commandement gérait toutes les opérations des jihado-terroristes dans la région d'Idlib-Alep 

    Syrie 4 . Ce QG était bunkérisé dans la montagne Sam'ane connue pour son relief très accidenté et son climat rude .

     

    http://www.pierre-hammadi.com/2015/11/le-porte-avions-charles-de-gaulle-a-appareille-de-toulon-pour-la-mediterranee-orientale-le-porte-avions.html

    Afficher l'image d'origine

     

    Le porte-avions Charles De Gaulle

    D'un Lecteur.

    Nouveau rafale, cela signifie nouveau rafale bombardiers stratégique nucléaire. 

    Le Charles de Gaulle, le seul porte-avions français (reconfiguré "base nucléaire", puisqu'un porte-avions est un base aérienne flottante et navigable), a fini ses préparatifs purement militaires et quittera son port d'attache, Toulon, pour être au large (500 km ...) des côtes lybienne le 30 septembre 2016. Cela ne représente aucun danger pour le territoire français, mais le Charles de Gaulle est en quelque sorte envoyé à l'abattoir par notre grand chef FH... Un porte-avions, c'est des milliers de marins et un porte-avions ne navigue jamais seul... Si le Charles de Gaulle est visé en contre attaque par l'armée russe, toute la flotille sera visée et détruite: Des milliers de morts et disparus, marins, et notre marine au tapis ... (Loin des côtes françaises, certes). Mais qui va récupérer des ogives nucléaires au fond de la méditerranée en plein conflit ?

     

    Tweet à noter (21.9.16) :

     

    La incompetencia de la OTAN: "Rusia podría ocupar territorios de Europa en dos días"

    .

     22.9.16, j'envoie cet article :

    (NB Présence française permanente en Mer noire)

    Paul Craig Roberts : La Russie va t’elle se rendre ?

    https://resistanceauthentique.net/2016/09/21/paul-craig-roberts-la-russie-va-telle-se-rendre/

    a Syrie, tête de pont russe au Proche-Orient. Par Thierry Meyssan – Article connexe: « Simulacre de paix » (Thierry Meyssan)

    La nouvelle guerre pour remodeler le monde est bel et bien commencée. L’initiative stratégique appartient à la Russie et à la Chine, désireuses d’en découdre avec le monopole américain – que ce soit au Proche-Orient ou ailleurs. L’endiguement opéré par l’OTAN en Europe est largement dépassé par les initiatives de la marine nationale russe se familiarisant avec l’espace stratégique de la Méditerranée. Les porte-avions américains et les flottes des pays occidentaux sont presque poliment délogés par les flottes de Moscou et de Pékin. Car les Chinois construisent leur propre base aéronavale à promixité de la base russe de Tartous. Compte tenu du fait que la Turquie ne se comporte plus de façon agressive à l’égard de la Russie, Moscou a obtenu la domination en mer Noire tournée presqu’en lac russe (selon l’humour amer des analystes de l’OTAN). Et maintenant les marins russes balaient devant le Bosphore en créant une zone de sûreté couvrant l’archipel grec et le pourtour de la côte syrienne. 

    Voici Paul Craig Roberts :

    L’effort sincère et diligent du gouvernement russe afin d’empêcher le chaos en Syrie et son afflux inhérent massif de réfugiés vers l’Europe, tout en évitant le conflit avec Washington et ses vassaux, vient de se terminer avec l’attaque intentionnelle des Etats-Unis sur une position connue de tous de l’Armée Arabe Syrienne, torpillant du même coup l’accord de cesser-le-feu pour lequel la Russie à tant sacrifier pour le faire intervenir.

    La réponse à ce fait établi par l’ambassadrice du régime Obama à l’ONU, Samantha Power, révèle que Washington est préparé à mentir jusqu’au bout comme un arracheur de dents afin de préserver coûte que coûte son agenda de chaos programmé pour la syrie, comme ce fut fait en Irak et en Libye. Seul Washington est responsable de la guerre en Syrie. Lorsque le parlement britannique et le gouvernement russe bloquèrent l’invasion américaine programmée de la Syrie pour renverser le gouvernement, le régime Obama a développé et financé (fait financer) des groupes “djihadistes” mercenaires prétendant être des “rebelles” syriens luttant pour la démocratie en Syrie. Samantha Power a mis l’histoire queue par dessus tête quand elle a blâmé la guerre sur l’intervention russe en Syrie, intervention faite à l’invitation expresse du gouvernement syrien pour l’aider à lutter contre les djihadistes de l’EIIL que Washington avait envoyés pour déstabiliser Damas. Ce que Samantha veut dire est que si la Russie n’était pas venue à la rescousse de la Syrie, Washington et l’EIIL auraient déjà détruit la Syrie et il n’y aurait pas de guerre.

    http://www.informationclearinghouse.info/article45501.htm

    L’ambassadeur russe à l’ONU Vitaly Tchourkine a dit que dans sa longue carrière de 40 ans en tant que diplomate, il n’avait jamais vu une performance si haut la main et démagogique que celle de Samantha Power. En cela, Tchourkine semblait vouloir indiquer qu’une telle réponse si irréaliste et tordue à des faits pourtant si bien connus, délivrée par Samantha le laisse sans espoir de solution diplomatique.

    http://www.informationclearinghouse.info/article45502.htm

    Si le gouvernement russe est finalement arrivé à la conclusion que Washington est déterminé à détruire la stabilité politique en Syrie et de la remplacer par le chaos, cela a pris très longtemps.

    Le gouvernement russe a soigneusement évité cette conclusion, parce qu’une fois que la diplomatie est reconnue comme sans effet aucun, alors la force se confronte à la force. Dans le contexte actuel, ceci veut dire une guerre thermo-nucléaire et la fin de toute vie sur Terre.

    C’est la raison pour laquelle le gouvernement russe a diplomatiquement répliqué aux provocations coercitives de Washington, offrant une coopération en lieu et place d’un conflit. Mais Washington veut le conflit quoi qu’il en soit. Les Russes ont prétendu que Washington avait un intérêt commun avec la Russie à combattre le terrorisme, mais celui-ci est l’outil de déstabilisation de Washington contre la Syrie, puis l’Iran et ensuite les provinces musulmanes de la Fédération de Russie et de la Chine.

    Washington veut l’hégémonie et non pas la coopération. Maintenant que Samantha Power a si bien clarifié que le gouvernement russe ne peut plus prétendre autre chose, que va faire la Russie (et la Chine) ?

    Si la Russie et la Chine ne sont pas préparées à la guerre que leur apporte Washington, vont-elles se rétracter et battre en retraite face à l’agression et sacrifier la Syrie, les provinces séparatistes de l’Ukraine et les multiples îles du Pacifique disputées tandis qu’elles se renforcent ? Ou vont-elles décider de briser l’alliance de l’OTAN en rendant le coût du conflit si transparent aux vassaux européens de Washington ? Il est très clair que l’Europe n’a absolument rien à gagner de l’agression américaine contre la Russie et la Chine.

    La russie est-elle incapable de faire quoi que ce soit maintenant que la diplomatie est dans un cul-de-sac avéré ?

    Peut-être que ceci est la question déterminante. Aussi loin que puisse le dire quelqu’un qui n’est pas membre du gouvernement russe, la Russie n’est pas complètement en contrôle de sa destinée. Des éléments du gouvernement russe connus sous le vocable “d’intégrationnistes atlantistes” croient que ce qui est le plus important pour la Russie, c’est de faire partie de l’Occident et de s’intégrer dans le système occidental que d’être un pays souverain. Ils argumentent que si des pays comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France ont pu profiter d’être les vassaux des Etats-Unis, alors la Russie peut en faire autant.

    Ces Atlantistes affirment que la capacitié stratégique nucléaire de la Russie ainsi que sa masse géographique veulent dire qu’elle peut maintenir une certaine souveraineté et ne se soumettre que partiellement en tant que vassale. Un problème demeure avec cette prise de position: cela assume que les néo-conservateurs se satisfassent d’une hégémonie partielle et incomplète et ne capitaliseraient pas sur la position plus faible russe afin de parvenir à l’hégémonie parfaite.

    Le gouvernement russe a toujours probablement espoir qu’au moins quelques gouvernements européens vont reconnaître leur responsabilité et éviter la guerre en sortant de l’OTAN, retirant ainsi le tapis de la couverture politique de sous les pieds de Washington. Mais comme un très haut-fonctionnaire du gouvernement américain me l’avait confié aussi loin que dans les années 1970: “Ils sont en notre pouvoir, ils nous appartiennent.”

    Très peu d’espoir peut-être trouvé au sein des médias européens. Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung, a publié un livre dans lequel il montre que la plupart des journalistes européens d’importance émargeaient à la CIA.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-03-28/top-german-journalist-admits-mainstream-media-completely-fake-we-all-lie-cia

    Avec des politiciens et des médias totalement vendus et achetés, d’où pourrait bien provenir un leadership européen ?

    Les Européens sont devenus tout à fait accoutumés à leur rôle de vassaux sous-contractants. Comme aucun politicien ou rédacteur en chef de journal européens ne peuvent assumer qu’un acte de rébellion aurait du succès, ils ont bien plus de chance de profiter de leur vie enrichie des cadeaux américains que de prendre un risque pour l’humanité.

    Une plus vaste question demeure de savoir si les systèmes socio-économico-politiques survivant peuvent agir pour le bien de l’humanité. Il n’est pas du tout clair que les civilisations capitalistes soient capables d’être humaines, parce que leur valeur est exclusivement fondée sur l’argent., ce qui rend la veulerie, la soif de pouvoir, facteurs tous-puissants. Il est possible que la malfaisance et l’incompétence humaines aient détruit non seulement l’environnement de la planète mais aussi les systèmes sociaux humains. Le mondialisme n’est en aucun cas un système de coopération ; c’est le système, le schéma de domination absolue américaine pour Washington.

    Source


     
     L’évolution de l’opération terrestre turque en Syrie augmente le risque d’une troisième guerre mondiale, d’après un expert syrien d’origine turque.

    Si les troupes turques franchissent la « ligne rouge » reliant Alep à Idlib au nord de la province syrienne de Lattaquié, elles provoqueront une troisième guerre mondiale, a déclaré à Sputnik Mehmet Yuva, analyste politique syrien et professeur à l'Université de Damas. « La Russie insiste toujours sur le fait que l'armée gouvernementale syrienne doit contrôler la ligne reliant Alep et Idlib au nord de Lattaquié. C'est la ligne rouge pour la Russie. Si les troupes turques franchissent cette ligne, cela risque de changer radicalement la situation dans la région (…) et de provoquer des hostilités entre les forces étrangères en Syrie, ce qui signifie une nouvelle guerre mondiale », a indiqué M. Yuva. Troupes US en Syrie © AFP 2016 AHMAD AL-RUBAYE Quelles sont les motivations des USA et de la Turquie en Syrie? L'analyste a rappelé que Moscou ne s'était pas opposé au lancement de l'opération turque « Bouclier de l'Euphrate » en Syrie, mais qu'il était préoccupé par le refus d'Ankara de dialoguer avec les autorités syriennes. « Si Ankara souhaite créer une zone de sécurité à la frontière et (…) neutraliser le groupe État islamique (Daech) dans la région, il doit nouer un dialogue avec les autres acteurs et bien sûr avec le gouvernement syrien. Or la Turquie ne s'est toujours pas montrée prête à établir des contacts avec les autorités syriennes en vue de régler la crise dans le pays. Cela préoccupe sérieusement la Russie et l'Iran qui espéraient qu'Ankara œuvrerait en faveur d'un dialogue direct avec Damas », a ajouté M. Yuva. Des soldats américains © Flickr/ Expert Infantry En Syrie, la Turquie sauve des soldats d’élite US de Daech L'opération « Bouclier de l'Euphrate » se déroule avec la participation de l'Armée syrienne libre (ASL). « Tout le monde sait ce que représente l'ASL et qui en fait partie. Il y a également eu des informations selon lesquelles le groupe Ahrar al-Sham envisage aussi de rejoindre l'opération. On se demande si la Turquie compte lancer une offensive près d'Alep », a poursuivi l'expert. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récemment annoncé, lors de la 71e session de l'Assemblée générale de l'Onu à New York, que la Turquie poursuivrait son opération en Syrie.

    En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201609221027880970-turquie-syrie-russie-guerre-mondiale/
     
     
     
    Aucune nation « n'a jamais menacé la survie de l'humanité » comme les Etats-Unis Sputnik   Aucune nation dans l'histoire n'a jamais menacé la paix comme les…
    alterinfo.ne
     
     
    La menace Clinton :
    Bruno  Guigue: (..) La campagne au lance-flammes d’Hillary Clinton montre que la fraction belliciste de l’oligarchie est décidée à poursuivre cette politique agressive. Le secrétaire à la Défense, John Ashcroft, a récemment déclaré que les Etats-Unis se réservaient le droit d’utiliser l’arme nucléaire en première frappe. Sans état d’âme, les Docteur Folamour du néoconservatisme évoquent une future guerre avec la Russie ou la Chine. Une chose est sûre. Cette stratégie de la tension l’emportera si la candidate démocrate gagne l’élection du 8 novembre. Et le « moment Hillary » mettra la planète au bord du gouffre.
     

    Les États-Unis accusent la Russie de “crime de guerre”, le risque d’un affrontement américano-russe s’intensifie en Syrie

    http://www.mondialisation.ca/les-etats-unis-accusent-la-russie-de-crime-de-guerre-le-risque-dun-affrontement-americano-russe-sintensifie-en-syrie/5548352

     

    ALERTE ! Etats Unis / Russie : de la menace politique à la menace terroriste ! )

    (..) les Etats-Unis sont-ils à se point désespérés pour provoquer un conflit militaire ouvert contre la Russie, sur territoire interposé ? (en Syrie)

    Quelques-uns de mes tweets :

    à Hélas,on dérive vers l'affrontement USA-Russie,surtout avec la belliciste Clinton. A cause des USA, le monde est sur un volcan

    USA traite la Russie de "barbare". Qui est barbare, la Russie aidant Assad à se débarrasser des terroristes, ou les USA se servant d'EI ?

    Oui, la WW3 se prépare ! Encore ce jour, les merdias annoncent la conscription obligatoire en Suède "se sentant menacée par la Russie" selon les merdias

    Vers la WW3. L'Allemagne se nucléarise, la Russie prévoit des abris souterrains pour la population et transfère ses Ministères loin, dans des bunkers, et puis la conscription est relancée en Suède

     
     
    Photo published for Le chef du Pentagone annonce les plans américains pour une guerre nucléaire avec la Russie
     
     
    Le chef du Pentagone annonce les plans américains pour une guerre nucléaire avec la Russie .
     
    Les USA menacent d’« attaques dans les villes russes ».
     

    Un expert politique avertit que les Etats-Unis cherchent à justifier une guerre contre la Russie auprès de l’opinion publique

    https://planetes360.fr/un-expert-politique-avertit-que-les-etats-unis-cherchent-a-justifier-une-guerre-contre-la-russie-aupres-de-lopinion-publique/

     

    Le carrefour de tous les dangers :

    La Russie et les USA se préparent-ils

    à une guerre nucléaire ?

    http://reseauinternational.net/le-carrefour-de-tous-les-dangers-la-russie-et-les-usa-se-preparent-ils-a-une-guerre-nucleaire/

     

    .

    Pourquoi les élites US

    veulent la Guerre Mondiale

    tout de suite

    http://reseauinternational.net/pourquoi-les-elites-us-veulent-la-guerre-mondiale-tout-de-suite/

     

    •  
      6.10.2016 18 h
       
      Russie-USA 5. Un rapport allemand avait parlé
      de la participation de 800 avions de l'OTAN
      à ce bombardement supposé se passer
      par surprise .

      Russie-USA 4.Cette fermeté de la part du

      Kremlin intervient pour empêcher un

      bombardement massif sur l'armée syrienne

      de la part des USA .Russie-USA

      3. Moscou a aussi cru bon de préciser que les

      Syriens ont des missiles anti-aériens

      S200 et Bock .

      Russie-USA 2. Moscou ne cache plus que ses

      S300 et S400 sont là pour interdire toute

      aventure de l'aviation américaine ou de

      la coalition .

      Russie-USA 1. Moscou prévient Washington

      qu'elle ne permettra aucune attaque américaine

      contre l'armée syrienne .

     

     

    FLASH - La Russie organise jusqu'à vendredi un entraînement géant "en cas de crise". 40 millions de russes vont se préparer. (Ministère)

     

    Le ministère russe de la Défense a annoncé planifier d'abattre tous les objets volants non identifiés en Syrie à des fins défensives, ce suite aux informations selon lesquelles Washington réfléchissait à effectuer des frappes contre l'armée syrienne (..) 6.10.2016

    https://fr.sputniknews.com/international/201610061028067721-moscou-missiles-usa-syrie/

    Pour faire face aux attaques par procuration des USA, la Russie se prépare à une vraie guerre en Syrie 

     

    Le Pentagone menace de frapper Damas

     

     

    800 chasseurs bombarderont la Syrie

     

    Washington étudie des options "non diplomatiques" contre l'armée syrienne. A son tour, Moscou exhibe ses moyens non diplomatiques. .

    Le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, dit qu'avec la guerre en Syrie, la Russie est devenue encore plus «agressive» qu’avant, et que le choix de Moscou en Syrie est fait pour s’opposer à l’Occident et devenir son «rival».

    Fallon a affirmé, dans une interview à la chaîne BBC, qu’il avait une grande crainte à ce que l’on retombe dans une ère de guerre [mondiale], en se disant inquiet de «l’intervention russe en Europe».  

    Le ministre britannique de la Défense a ajouté: «Nous voyons malheureusement une Russie plus agresseur qu’avant. Nous espérions que la Russie soit notre alliée mais ce que l’on constate actuellement, c’est que la Russie a décidé de devenir notre rival.»

    Le Premier ministre britannique a, par ailleurs, prétendu que la Russie ne s’était pas battue réellement contre Daech en Syrie.

    Enfin, Fallon dit que Londres essaie toujours de trouver une solution politique à la crise syrienne et que la Grande-Bretagne n’est pas certaine d’être à l’abri d’une attaque de chasseurs russes dans le ciel syrien. 

    http://presstv.com/DetailFr/2016/10/09/488343/Russie-rivale-de-lOccident-selon-Fallon

    L'entretien téléphonique Hollande/Poutien a tourné à l'altercation. ©Sputnik 

    Les médias occidentaux font état d'une très vive altercation entre le Président russe, Vladimir Poutine et son homologue français, François Hollande autour de la Syrie. 

    Le contact téléphonique entre les deux hommes a tourné à une passe d'arme verbale, avec en toile de fond un approfondissement des divergences de part et d'autre. Hollande qui  tentait de dissuader Poutine de la prolongation des raids aériens russes contre les terroristes à Alep, s'est trouvé confronté à la grande colère du Président russe. 

    Hollande avait vertement critiqué Poutine pour avoir frappé ceux qu'il qualifiait de " rebelles modérés" quand le Président russe a laissé éclater sa colère en affirmant qu'il "n'existe aucun rebelle modéré en Syrie puisque tous les rebelles agissent en interaction sur le terrain". 

    Et le Président Poutine d'ajouter :" le fait d'attribuer aux terroristes le qualificatif "modéré "est méprisable" ! 

    En réponse à Hollande qui demandait l'arrêt des frappes aériennes russes contre les positions des terroristes d'Al Qaida et de l'ASL à Alep, Poutine aurait fulminé :" Vous n'avez plus aucun autre choix, si ce n'est le fait d'abattre les avions russes et là vous allez tout bonnement déclencher une nouvelle guerre mondiale. Si la France, la Grande Bretagne et les Etats Unis veulent la guerre, ils l'auront"

    Poutine aurait évoqué par la suite l'intervention de 2011 de l'Otan en Libye pour demander à son homologue français : " Quand vous avez décidé d'attaquer la Libye, avez-vous demandé la permission de la Russie?" 

    http://presstv.com/DetailFr/2016/10/09/488275/Syrie-le-clash-HollandePoutine

    En réponse à leurs menaces nucléaires, Vladimir Poutine jette le gant aux USA : Ultimatum

    http://reseauinternational.net/en-reponse-a-leurs-menaces-nucleaires-vladimir-poutine-jette-le-gant-aux-usa-ultimatum/

     
    Syrie – Les Etats-Unis préparent-ils une attaque aérienne sous fausse bannière ?
     

    Les premiers bâtiments de guerre chinois arrivent à Tartous en Syrie

    http://reseauinternational.net/les-premiers-batiments-de-guerre-chinois-arrivent-a-tartous-en-syrie/

     
    Nouveau pragmatisme russe
     
     
    Une zone “no-fly” russe en Syrie!!
     
     

    Désespérée, l’Administration Obama
    se raccroche à des inventions, et peut-être pire…

    Assad : les Etats-Unis cherchent la domination du monde et mènent la guerre à ceux qui s’y opposent

    Peut-on encore prévenir la guerre généralisée ?

    Pour faire face aux attaques par procuration des Etats-Unis, la Russie se prépare à une vraie guerre en Syrie

    Avertissement Russe aux USA

    Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
    Appel pluraliste (pétition)

    Lorsque la Russie se prépare au pire

    L’épreuve de force

    Extension du conflit

    .

    (..) Deux facteurs principaux se conjuguent et se nourrissent l’un de l’autre pour pousser l’Empire US à vouloir affronter la Russie. D’une part, la restauration de la puissance russe et la crainte grandissante de voir s’opérer à terme une jonction entre Paris, Berlin et Moscou, alliance qui éjecterait de facto l’Empire de l’Eurasie (2) en lui coupant du même coup les vivres, notamment énergétiques.
    Le deuxième facteur étant bien sûr le déclin de l’Empire lui-même, déclin dont l’accélération exponentielle ravage désormais toutes les structures sociales, économiques, militaires et politiques. Menacé de banqueroute, de guerre civile, de dislocation ou des trois à la fois, l’Empire est aux abois. De par son caractère explosif avec le seul choix entre une folle ardemment prête pour la guerre nucléaire et un trublion mondialement conspué, l’élection présidentielle à venir ne fera d’ailleurs qu’intensifier le mécanisme d’autodestruction en cours. Mais quoi qu’il en soit l’Empire n’entend manifestement pas mourir dans son lit (3).

    Les canons prêts à «entamer leur rouge labeur»

    Sur l’échiquier planétaire, le grand jeu prend dès lors une allure de plus en plus sinistre. L’Otan tient littéralement la Russie en tenailles et a déployé des dizaines de milliers d’hommes ainsi qu’un fantastique arsenal en Europe de l’Est. En Roumanie, les Etats-Unis viennent même d’inaugurer une installation de lance-missiles conçue pour une attaque nucléaire de première frappe. Du côté de la Mer de Chine, Washington souffle en même temps sur toutes les braises possibles entre Pékin, Taipeh, Tokyo, Séoul et Pyongyang. (..)

    De la guerre en Syrie à la guerre mondiale ? (Jean-Michel Vernochet et Youssef Hindi)

    Le Kremlin retire les familles de ses diplomates en Occident

    Considérant le risque imminent de Troisième Guerre mondiale, le Kremlin a donné ordre à ses diplomates et personnels en poste en Occident de rapatrier leurs familles sans attendre.

    Les représentations et institutions russes en Occident sont réduites au minimum.

    De son côté, le ministère russe de la Défense a procédé mercredi 12 octobre 2016 à trois tirs de missiles inter-continentaux afin d’ajuster son système de lancement.

    Une guerre mondiale de plus forte intensité devient inévitable…

    Infolettre du 8 au 14 octobre 2016

    http://www.mondialisation.ca/une-guerre-mondiale-de-plus-forte-intensite-devient-inevitable/5551161?ct=t(Infolettre_8_au_14_octobre_201610_15_2016)&mc_cid=c242cc81bb&mc_eid=b694117229

     

    16.10.16 Armageddon ? Pas sûr ! Suivez la bourse…

    La Guerre ne se produira pas tant que les marchés boursiers sont béats. Si l’Occident voulait vraiment en découdre avec la Russie, il mettrait d’abord son argent à l’abri. (..)

    http://reseauinternational.net/armageddon-pas-sur-suivez-la-bourse/

     

    Mon analyse :

    La France est-elle menacée par les choix militaires de François Hollande ?

    Par Chantal Dupille (dite eva R-sistons)

    http://chantal-dupille.eklablog.com/la-france-est-elle-menacee-par-les-choix-militaires-de-francois-hollan-a127081168

     

    Voir aussi : Juppé menace la France   Primaire LR : Lettre ouverte aux militants, par une journaliste-écrivain

     

    La "Troisième Guerre mondiale" a-t-elle commencé ?

    Selon les médias russes, notamment la première chaîne d'État, les batteries antiaériennes russes en Syrie vont "abattre" les avions américains.

    http://www.rtl.fr/actu/international/la-troisieme-guerre-mondiale-a-commence-selon-medias-russes-7785282077

    Des bateaux et des avions militaires russes en Crimée. (Illustration)
    Crédit : Pavel Golovkin/AP/SIPA

    Des bateaux et des avions militaires russes en Crimée. (Illustration)  

    La Russie se prépare à la "Troisième guerre mondiale". Celle-ci aurait même déjà commencé selon certains médias du pays depuis quelques jours. Sur la première chaîne d'État, c'est le présentateur de l'émission phare du dimanche soir qui annonce que les batteries antiaériennes russes en Syrie vont "abattre" les avions américains. Sur la chaîne d'informations en continu Rossia 24, c'est un reportage sur la préparation des abris antinucléaires à Moscou.

    D'autres médias ont également évoqué un état de guerre à venir. Le site d'informations Fontanka avance ainsi que le gouverneur de Saint-Pétersbourg veut rationner le pain pour une future guerre malgré les explications des autorités qui affirment vouloir simplement stabiliser le prix de la farine. Les exercices de "défense civile" sont discutés à la radio et des graffitis pro-Poutine tapissent désormais les immeubles comme cet ours, symbole de la Russie, distribuant des gilets pare-balles à des colombes de la paix.

    Les médias russes ne sont pas les seuls à tirer la sonnette d'alarme. Le vice-Premier ministre turc Numan Kurtumulus a également mis en garde l'opinion sur la dangereuse attitude de Moscou et Washington dans le conflit syrien. "Si cette guerre par procuration continue, après ça, je vais être clair, les États-Unis et la Russie vont arriver au point de déclencher une guerre", a-t-il déclaré.

    Réunion décisive à Lausanne

    L'échec des négociations d'un cessez-le-feu en Syrie entre les États-Unis et la Russie a participé à cet emballement sur l'imminence d'une "Troisième guerre mondiale". Les bombes russes et syriennes sur Alep ont ensuite transformé la ville en "enfer sur Terre" selon les termes de l'ONU.

    Une réunion internationale sur la Syrie s'est tenue samedi à Lausanne en Suisse, en présence de John Kerry, le secrétaire d'État américain, et Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe. Alors que le monde flirte "dangereusement avec la zone rouge" selon l'expression employée par Mikhaïl Gorbatchev, dernier président soviétique, dans une interview à Ria Novosti, cette rencontre de Lausanne était décisive.

    "Nous nous sommes mis d'accord qu'il faut prolonger les contacts au cours des prochains jours en prenant en compte certains accommodements qui peuvent aider à promouvoir le règlement" du conflit syrien, a-t-il déclaré aux agences de presse russes, à l'issue des discussions 

    La rédaction vous recommande

     

     

    Gorbatchev: "Je pense que le monde s'approche dangereusement de la zone rouge".

     

     

    Et la Russie est de plus en plus diabolisée dans les merdias, pour faire accepter l'inacceptable.
    Tout ça va finir par un affrontement USA-Russie,
    par la guerre mondiale..
    Quand ? Aux alentours des Elections, ou avec Clinton ?
    (eva)
     
     
     

    3 commentaires


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