• La politique africaine de la France sous la présidence d’Emmanuel Macron - 17 7 2018

    https://www.mondialisation.ca/la-politique-africaine-de-la-france-sous-la-presidence-demmanuel-macron/5626710

     

    C’est bien connu, avant le début des années 1960, la France était la plus grande puissance coloniale. Tout le Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie) ainsi que les actuels Burkina Faso, Djibouti, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Union des Comores, République centrafricaine et Tchad étaient sous son contrôle en Afrique. En fait, le pillage de ces pays est devenu une base de la prospérité française au XXe siècle. De nombreuses nations, comme les Algériens, qui ont sacrifié plus d’un million de vies sur l’autel de la liberté et de l’indépendance, se souviennent trop bien des crimes des colonialistes et certains, par exemple au Rwanda, posent la question du rôle de la France dans le génocide rampant dans ces pays au cours de la période post-coloniale. 

    Malgré les horreurs du colonialisme et l’actuelle indépendance formelle des Africains, la France a toujours gardé des positions politiques et économiques dans beaucoup de ces États, même dans ceux pour lesquels elle n’était pas la « mère patrie », incitant les figures politiques africaines à parler ouvertement de l’oppression néocoloniale et du maintien de la dépendance à l’égard de Paris. Jusqu’à aujourd’hui, les réserves d’or et de devises des anciennes colonies de la France ainsi que de certaines colonies portugaises et espagnoles se trouvent à la Banque de France. Il s’agit notamment du Bénin, du Burundi, du Burkina Faso, du Gabon, de la Guinée-Bissau, de la République du Congo (Brazzaville), de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, du Cameroun, de la République centrafricaine, de la Guinée équatoriale, du Tchad. Il est évident qu’aucun accord important de ces pays ne peut se faire sans l’approbation de la France, ce qui lui donne un immense levier sur la politique et l’économie de ces pays.

    Bien sûr, tous ces pays ne sont pas du même intérêt pour Paris. Certains sont importants du point de vue géopolitique et de la lutte contre le terrorisme, qui menace les intérêts politiques et financiers de la France, d’autres sont des marchés pour les produits français, et les troisièmes représentent la base des ressources pour l’industrie française. La priorité est donnée au Mali, au Niger, au Burkina Faso, à la République centrafricaine et à la Côte d’Ivoire. Les principales ressources que la France reçoit d’eux sont l’uranium, l’or et les diamants. L’uranium a une importance stratégique pour la France, puisque dans les années 1960 à 1970, Paris a misé sur l’énergie nucléaire et que 75% de son industrie est alimentée par l’électricité provenant des centrales nucléaires. Ce n’est donc pas un hasard si le réseau des bases militaires françaises s’étend. Sept mille soldats français sont stationnés en Afrique.

    Le président E. Macron, arrivé au pouvoir en 2016, ne s’est pas immédiatement tourné vers les affaires africaines. Depuis l’automne 2017, cependant, il leur accorde une attention considérable. En particulier, il a utilisé la présidence française au Conseil de sécurité de l’ONU et, le 30 octobre à New York, il a tenu une réunion ministérielle sur la situation dans la zone du Sahel, où se trouvent la plupart des intérêts et des préoccupations de Paris. Le terrorisme rampant et l’extrémisme, les activités des groupes terroristes provoquées à bien des égards par les actions françaises, tout d’abord au temps du président N. Sarkozy lorsque la Libye a été écrasée, et que son dirigeant M. Kadhafi qui en savait long sur le dirigeant français a été tué, frappent maintenant la France elle-même. Les sérieux intérêts économiques et politiques de Paris sont mis en cause, forçant Paris à maintenir 3 000 hommes dans la zone Sahara–Sahel depuis 2013. Il a déjà mené deux grandes opérations, Serval et Barkhane, mais a échoué à vaincre le terrorisme, bien que Paris promeuve activement l’idée de la création de forces conjointes des « Cinq du Sahel » (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Tchad, Niger), acceptée le 21 juin 2017. Le but de ces forces est qu’elles remplacent les troupes françaises, mais jusqu’à présent la tâche n’est pas vraiment réalisée car les fonds (420 millions d’euros) promis par les financeurs n’ont pas encore atteint les bénéficiaires.

    Au même moment, le ministère français de la Défense suggère que les « casques bleus » installés dans la région Sahara-Sahel (la MINUSMA) n’ont pas les moyens de protection nécessaires contre les djihadistes, et que la France n’a pas les moyens de jouer le rôle de gendarme pour l’Afrique. Le ministère plaide pour une augmentation de la contribution de l’UE et de l’OTAN et pour autoriser l’Alliance à mener des opérations dans le sud de la Méditerranée. Il faut cependant reconnaître qu’il n’y a pas d’unanimité en France sur la question. Beaucoup ne soutiennent pas cette opinion et s’opposent à l’expansion de la zone de responsabilité de l’OTAN, soutenant l’augmentation de l’efficacité des opérations de maintien de la paix de l’ONU.

    En octobre 2017, Paris a publié la nouvelle doctrine militaire de la France, qui a été également signée par E. Macron lui-même. L’accent principal y est mis sur la lutte contre le radicalisme, généralement islamique, montrant que Paris est, en premier lieu, préoccupée par la situation en Afrique du Nord et dans la zone Sahara–Sahel. La question du djihadisme et du terrorisme djihadiste est décrite en détail. La thèse principale est la destruction physique des groupes djihadistes, mais cela ne supprime pas la menace terroriste en général car l’idéologie reste intacte. En réalité, l’intégrité de la doctrine se manifeste dans le fait que le terrorisme se réorganise et s’étend à de nouvelles régions, utilisant le chaos, les guerres civiles et la faiblesse des États. Les principales organisations ne disparaissent pas du tout ; et leur idéologie ne faiblit pas. Al-Qaïda et ISIS (les organisations terroristes interdites) se réorganisent et s’adaptent aux nouvelles conditions. Leurs métastases s’étendent à de nouveaux territoires, y compris l’Afrique. ISIS est toujours une organisation jouissant de possibilités mondiales. La doctrine admet qu’il existe une large sympathie et même un soutien actif au djihadisme de la population dans de nombreux pays. Selon la nouvelle doctrine, l’une des priorités dans ce contexte est de soutenir les forces conjointes des « Cinq du Sahel ».

    Simultanément, la doctrine admet que le djihadisme au Moyen-Orient est alimenté par le conflit israélo-palestinien persistant et les contradictions entre sunnites et chiites. La pensée française évolue évidemment dans la bonne direction, mais, comme déjà relevé plus haut, ils n’ont pas le cœur de dire que leurs actions ont considérablement contribué à l’expansion de cette idéologie djihadiste en Libye, qu’ils stigmatisent si furieusement et si fondamentalement.

    Un peu plus tard, E. Macron a enrichi sa doctrine militaire de dispositions économiques et sociales en rapport avec l’Afrique dans son discours-programme du 28 novembre à Ouagadougou (Burkina Faso). Dans ce discours, il a mis l’accent sur le fait que maintenant, à Paris, ils ne regardent plus les Africains de haut et les considèrent comme des partenaires égaux. Il a ouvertement confessé les crimes du colonialisme et a demandé de ne pas se fixer sur le passé. Il a cité les atteintes à la dignité humaine, la migration illégale, le terrorisme islamique, les conflits politiques internes, l’extrémisme religieux et quelques autres, dont la démographie, comme les problèmes actuels du continent africain. Il a intentionnellement remercié l’Arabie saoudite pour avoir cessé d’alimenter l’extrémisme religieux avec des fonds et n’a pas dit un mot sur les mêmes financements turcs. Et le président a promis des investissements spécifiques, auxquels très peu de gens en Afrique ont cru (les entreprises françaises sont beaucoup trop connues là-bas), bien que le pathos et le message positif de ce discours aient fait quelque impression. L’enjeu pour les programmes de formation (la France accepte de nombreux étudiants africains), ainsi qu’en général pour la jeunesse, qui ne se souvient pas de l’époque du colonialisme et, peut-être, sera prête à croire au « désintéressement » des Français, a semblé réel aux Africains.

    La nouvelle doctrine militaire et les bruyantes promesses d’aide aux Africains n’ont pas protégé les Français des attaques terroristes. Le 2 mars 2018, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a attaqué l’ambassade de France à Ouagadougou (Burkina Faso) en réponse à l’opération Barkhane dans la région du Sahel, à la mort de ses chefs (avant le 14 février, une opération des forces françaises a eu lieu durant laquelle 20 djihadistes ont été tués et capturés) et dans une tentative d’entraver l’expansion du SSSF. Les attaques terroristes ont été soigneusement préparées et réalisées, peut-être pas sans participation de l’armée burkinabée.

    À de nombreux égard, elle s’est avérée une conséquence du fait que Paris joue un double jeu dans la région du Sahara–Sahel, et tout d’abord au Mali. Ainsi, se cachant derrière des réserves humanitaires, les Français évitent de transférer la région de Kidal sous le contrôle des autorités centrales du Mali. La Coordination des mouvements Azawad contrôlent de fait la ville. Paris patronne le groupe séparatiste qu’est le Mouvement national pour la libération de l’Azawad, dont le siège est situé à proximité de Paris. Les Français ferment également les yeux sur les atrocités de l’un des plus odieux extrémistes du Mali, Iyad Ag Ghali, qui agit depuis le sud de l’Algérie. Il est évident que le « deux poids, deux mesures » frappe parfois ceux qui le pratiquent.

    Mais cet aspect, et d’autres, de la politique française en Afrique seront traités dans le prochain article.

    Pavel Nastine

     

    Article original en anglais : African Policy of France at Emmanuel Macron Presidency, New Eastern Outlook, le 7 juillet 2018

    Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone

    Pavel Nastin, observateur politique pour l’Asie et l’Afrique, exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

     


    votre commentaire
  •  

    Voyez aussi plus bas les atrocités en cours, décidées par Israël. Notons également que l'avocat Franco-Palestinien Salah Hamouri est toujours détenu arbitrairement, et que la France laisse faire sans intervenir pour défendre son concitoyen ! (eva)

    La France main dans la main avec l’armée israélienne ?

     

    Pour la 1ère fois depuis 55 ans, deux bâtiments de la marine de guerre israélienne ont participé à Toulon à des manœuvres communes avec la flotte française en présence du chef de la marine israélienne.

    La déclaration israélienne, rapportée par l’AFP, précise qu’elles ont visé à faire face à des attaques « asymétriques » venant de petits bâtiments et à « tester nos communications en vue d’une attaque commune ».

    Il s’agit d’une démarche inacceptable qui rompt avec la politique initiée par le général de Gaulle en 1967 et renoue avec la « fraternité d’armes » de la calamiteuse expédition coloniale de Suez en 1956.

    Un message particulièrement choquant à l’heure où la France se ridiculise en empêchant les petits bateaux de la flottille de la liberté de mener à bien leur mission vers Gaza.

    Que signifie aujourd’hui en effet « une attaque commune » avec cette marine de guerre, qui sème la terreur de façon récurrente à Gaza en y menaçant ou attaquant chaque jour les pêcheurs ? Qu’est-il donc arrivé à la France à l’heure où Israël, encouragé par Trump, vise ouvertement l’Iran et risque de mettre toute la région à feu et à sang ?

    Le Bureau national
    9 juillet 2018

    http://www.france-palestine.org/La-France-main-dans-la-main-avec-l-armee-israelienne

     

     

    Le coordinateur de l’ONU pour le processus de paix au Proche-Orient demande à Israël de revenir sur sa décision de fermer l’unique poste-frontière commercial avec la bande de Gaza. Nikolay Mladenov s’inquiète des conséquences de cette mesure. Le (...) 
    Le président israélien Reuven Rivlin a dénoncé aujourd’hui un projet de loi en discussion au Parlement, soutenu par le gouvernement, qu’il juge discriminatoire car il permettrait à des localités d’être réservées aux juifs. Il est très rare que le (...) 
    L’armée israélienne a arraisonné mardi un bateau palestinien parti du port de pêche de Gaza dans le but de dénoncer le strict blocus israélien qui étouffe l’enclave depuis plus de dix ans. Le navire, parti en matinée, a été arraisonné en fin (...) 
    Le soutien international à la parlementaire palestinienne détenue Khalida Jarrar continue à augmenter. La dirigeante palestinienne de gauche et féministe, avocate des prisonniers palestiniens, est depuis un an emprisonnée par Israël sans inculpation (...) 

    Gennevilliers : vent de liberté pour dix jeunes Palestiniens

    Olivier Bureau, Le Parisien, 10 juillet
    Dix enfants palestiniens, dont un membre de la famille est emprisonné en Israël, sont accueillis à Gennevilliers pendant huit jours. Dépaysement garanti pour une poignée d’enfants. Jusqu’au lundi 16 juillet, dix jeunes Palestiniens sont hébergés (...) 
    Mal répandu mais invisible, la détresse psychologique des deux millions d’habitants de la Bande de Gaza est une urgence médicale. Des ONG pionnières prennent en charge quotidiennement des dizaines de patients. Sous blocus israélien et égyptien, la (...) 
    Israël a annoncé la fermeture du seul point de passage commercial avec la bande de Gaza, dès ce lundi 9 juillet. Le poste-frontière de Kerem Shalom est celui par lequel transitent toutes les denrées et les biens entrant et sortant de l’enclave (...) 

    Sursis pour un village palestinien menacé

    7 sur 7 avec Belga, 9 juillet
    La Cour suprême israélienne a décidé de bloquer temporairement la démolition par les autorités d’un village bédouin palestinien de Cisjordanie occupée, où des bulldozers sont en place, a indiqué vendredi à l’AFP un avocat. "L’injonction (de ne pas (...) 
    La marine israélienne a participé fin juin avec son homologue française à un exercice conjoint, à Toulon (sud de la France) pour la première fois depuis 55 ans, en vue d’améliorer leur "coordination" en Méditerranée, a indiqué dimanche à l’AFP un (...) 
    La politique d’Israël consistant à transférer de force des Palestiniens hors de chez eux et à implanter des civils israéliens dans les territoires palestiniens occupés viole la Quatrième Convention de Genève et est considérée comme un crime de guerre. (...) 
    Alors que les combats font rage dans le sud de la Syrie, d’autres régions aspirent à retrouver une vie stable après des années de guerre, comme à Yarmouk, cet immense camp de réfugiés palestiniens devenu un quartier important du sud de Damas, la (...) 
    Khan al-Ahmar (Territoires palestiniens) - Des diplomates européens ont apporté jeudi leur soutien aux habitants d’un village bédouin palestinien de Cisjordanie occupée dont Israël a annoncé la destruction, selon un journaliste de l’AFP. Les consuls (...) 
    Lundi 2 juillet, le Parlement israélien a adopté une loi permettant à l’Etat hébreu de geler le montant des indemnités versées par l’Autorité palestinienne aux familles de prisonniers. Une mesure qui vise à inciter au terrorisme, jugent les Israéliens. (...) 
     
    Alors qu’il prétend être une démocratie, Israël interdit à ses citoyens de se marier si leurs parents respectifs sont enregistrés sous différentes religions. Un soir de sabbat, fin novembre 2014, trois jeunes membres du gang raciste israélien « (...) 

    Israël-Palestine : le champ de mines du plan Kushner

    René Backmann, Mediapart, 10 juillet
    Le plan conçu par le conseiller et gendre de Trump pour fonder « l’accord du siècle » entre Israéliens et Palestiniens promis par le président américain est si déséquilibré en faveur d’Israël et si ignorant des acquis de deux décennies de négociations, mais (...) 

    En Israël, les trois dimensions d’une dérive fascisante

    Dominique Vidal, Orient XXI, 10 juillet
    Les dérives autoritaires et fascisantes de l’État d’Israël sont largement sous-estimées par les médias et les responsables politiques européens. Pourtant, elle sont réelles et porteuses de dangers pour tout le Proche-Orient. Beaucoup de lecteurs du (...) 
    Un adolescent palestinien touché par balle par les forces israéliennes en mai, lors de violents affrontements à la frontière avec Gaza, a succombé à ses blessures ce mercredi. Ce décès porte à 63 le nombre de Palestiniens tués le 14 mai, lorsque des (...) 
    Il y a tout lieu de croire que l’objectif de l’initiative couvée par Israël et le président américain est de reloger progressivement les Palestiniens dans le Sinaï en investissant dans des projets d’infrastructure et de faire de l’Égypte le geôlier (...) 

    Et si Donald Trump allait droit dans le mur au Proche-Orient ?

    François Clemenceau, Europe 1, 5 juillet
    L’armée israélienne a démoli hier matin plusieurs maisons d’un village palestinien et menace de s’en prendre à un autre dans la même zone de continuité territoriale en Cisjordanie. Et pendant ce temps, il se dit à la Maison-Blanche que le président (...) 

    Silence, on tue les enfants de Gaza !

    Ziad Medoukh, 10 juillet
    En Direct de Gaza : 2 morts et 300 blessés dans la bande de Gaza-bilan provisoire- : Ce vendredi 29 juin 2018 : Silence, on tue les enfants de Gaza ! L’armée israélienne a tué ce vendredi 29 juin 2018 deux palestiniens dont un enfant de 13 (...) 
     
     
    Grégory BONNET, Maire de Montcel, et le Conseil Municipal, ont organisé le 6 juillet à la mairie de Montcel une cérémonie au cours de laquelle Salah Hamouri, jeune avocat franco-palestinien, a été déclaré citoyen d’honneur de la commune de Montcel. Après (...) 
    Jeudi 28 juin au soir, le Groupe Local de Nanterre organisait une soirée de solidarité avec Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens. Une soixantaine de personnes ont participé à la soirée de débat qui réunissait Fadwa (...) 
    #FreedomFlottilla La flottille de la liberté pour Gaza a été accueillie chaleureusement à Lyon le vendredi 29 juin 2018. Depuis les ponts, tout au long de la Saône, jusqu’au rassemblement à Confluence, plusieurs centaines de personnes étaient (...) 
    Samedi 30 juin, l’Afps d’Albertville a organisé son 6ème tournoi de foot en solidarité avec la Palestine, pour Gaza et les enfants du camp de réfugiés de Jenin (Maison Chaleureuse) : 12 équipes, une centaine de joueurs sur le stade olympique de 8h à 15h (...) 

    Réfugiés : bulletin d’informations n°9

    Groupe de travail Réfugiés de l’AFPS, 10 juillet
    Bulletin n°9 - printemps 2018 
    Samedi 23 juin, l’AFPS 85 avait appelé ses adhérents et amis à faire la fête au bateau et son skipper palestiniens, inscrit pour la Golden Globe Race, course qui partira le dimanche 1er juillet à 9 heures, sans assistance, sans moyens modernes et sans (...) 
    Le samedi 23 juin à 17h00 devant la statue Duperré devant la grosse horloge à La Rochelle s’est tenu un rassemblement pour Gaza et la flottille de la liberté. Chers amis de la Palestine, De nombreuses personnes sont venues soutenir le « bateau (...) 

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires