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    http://img.clubic.com/06682842-photo-arch-armee-francaise.jpg
    Armee-14-7-copie-1.jpg

     

    Note d'eva R-sistons :

     

    Notre remarquable Armée française

    honteusement dégraissée !

    Elle est trop patriote,

    elle gêne les tenants du Nouvel Ordre Mondial

    totalitaire, d'essence nazie, anti Nations !

    Les Décideurs ne veulent pas d'une Armée de la nation

    attachée à des valeurs traditionnelles

    et défendant un Etat souverain.


    L'avenir est à une armée de mercenaires européens

    ne respectant pas les lois de la guerre,

    et ensuite aux robots servant seulement

    les intérêts de l'Oligarchie cupide et égoïste

    qui dévaste la planète !

     


    Défense France :

    Adieu l'armée française;

    bienvenue aux ennemis étrangers !


    Voilà comment les traîtres à la nation, à commencer par SARKOZY, affaiblissent et vendent  la FRANCE aux lobbys étrangers !


    Qui viendra nous défendre sans armée opérationnelle et amputée de ses corps d'armée ? Une preuve de plus que nous serons tous exposés aux Nazis de l'OTAN et de l'UE !

     


    On vous donne en mille que l'armée sera vendue à des sociétés privées, cotées en Bourse de préférence, et qui formeront des groupements de mercenaires qui constitueront des armées privées pour les faire se retourner contre nous, en alliance avec les forces armées de l'UE ! !


    Dans tous les pays du monde, le budget de l'armée est l'un des plus importants, mais chez nous, il vaut mieux financer avec l'argent des contribuables l'Europe Nazie, les BANKSTERS et les guerres d'Israël au détriment du Peuple !


    Il n'y a plus de généraux dans ce pays dignes de se révolter au bénéfice du Peuple ?


    PAUVRE FRANCE RUINEE PAR LES BANKSTERS  !

     

    Déjà que depuis des années l'armée n'avait pas assez de budget et que dernièrement l'armée à été mise en vente ! Là c'est le pompon !

     


    http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2014/10/15/defense-france-adieu-l-armee-francaise-bienvenue-aux-ennemis-5469297.html



    Défense : Le Drian dévoile les restructurations 2015

     

    par Grégoire Lecalot mercredi 15 octobre 2014 12:04, mis à jour le mercredi 15 octobre 2014 à 14h04

     

    Jean-Yves Le Drian a dévoilé les restructurations qui vont toucher l'armée en 2015 dans le cadre de la LPM 2014-2019. © Maxppp


    Le ministère de la Défense a donné mercredi des précisions sur les restructurations qui vont toucher l'armée en 2015 dans le cadre de la loi de programmation militaire :


    Il a confirmé la fermeture de l'hôpital du Val-de-Grâce

    et la dissolution d'un régiment.

    Pour le reste, cinq bâtiments de la Marine vont être désarmés

    et une base navale sera fermée.

    Au total, 7.500 postes seront supprimés.


    C'est par un communiqué de trois pages que le ministre de la Défense a fait connaître mercredi ses arbitrages. Les grandes lignes des restructurations qui vont toucher l'armée en 2015 dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019 sont désormais officielles. Ce sont bien 7.500 postes qui seront rayés des cadres.

    A LIRE AUSSI :

    ►►► Une journée à 7.500 suppressions de postes dans l'armée

    Au chapitre des surprises, la dissolution de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic, bien connue des fans de la série "Tanguy et Laverdure, les chevaliers du ciel". Elle a été lancée, dit le ministère. Le Commandement des forces aériennes va être transféré sur la base 106 de Bordeaux-Mérignac. L'armée de l'air devra aussi rendre des postes sur la base aérienne de Dachenbronn, dans le Bas-Rhin , qui sera transformée en "élément air rattaché" à la base 133 de Nancy : 190 postes militaires et trois civils disparaissent au passage.


    Cinq navires désarmés


    La Marine passe aussi à la moulinette avec le désarmement de cinq bâtiments : la Meuse, un pétrolier-ravitailleur et le Siroco, un transport de chalands de débarquement, tous deux basés à Toulon, du patrouilleur austral Albatros, à La Réunion et des patrouilleurs de surveillance Athos et Aramis, à Anglet. Une base navale sera fermée, celle de l'Adour, à Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le commandement maritime de Strasbourg subira le même sort. Objectif de la manoeuvre : renforcer la concentration des forces de la Marine sur Brest et Toulon.


    La fermeture de l'hôpital du Val-de-Grâce confirmée

     
    Les autres points étaient attendus car les informations circulaient, parfois depuis plusieurs jours : l'armée et le ministère se sont refusés à le confirmer jusqu'ici, mais les propos de Jean-Yves Le Drian sur l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce ne laissaient pas beaucoup de place au doute : "efficacité civile et militaire pas avérée", avait-il lâché. En période de vaches maigres, une telle déclaration équivaut à un coup de tranchant. Ce sera bien le cas : les activités hospitalières vont être transférées progressivement vers deux autres hôpitaux militaires en Ile-de-France, en l’occurrence Percy, à Clamart et Bégin, à Vincennes. Le site historique parisien ne sera toutefois pas démilitarisé puisqu'il accueillera un "pôle d'excellence" pour les activités de recherche et de formation.


    Châlons-en-Champagne perd ses troupes


    Autre information déjà connue : la dissolution d'un régiment, le 1er régiment d'artillerie de marine, à Châlons-en-Champagne, ainsi que celle de l'état-major de la 1ère Brigade mécanisée, dans la même ville. L'armée de terre verra également le 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres, dans le Tarn et le 1er Régiment de tirailleurs d'Epinal, dans les Vosges, seront "transformés en régiment d'infanterie de nouvelle génération". Sa capacité d'engagement, avec 66.000 soldats projetables, a été confirmée.


    Services administratifs et soutiens


    Les hauts gradés seront pour leur part priés de faire mouvement vers le tout nouveau ministère parisien, en phase d'achèvement à Balard, dans le sud-ouest de la capitale : états-majors, directions de services, le personnel de la Direction générale de l'armement, actuellement à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine et d'une partie de celui de la très secrète direction du renseignement militaire, située à Creil, dans l'Oise.

    Les services de soutien et certains services administratifs devront aussi rationaliser leur organisation : le commissariat des armées, la direction interarmées des réseaux d'infrastructures et des systèmes d'informations, le service des essences et celui des munitions poursuivent leur "transformation", de même que le secrétariat général pour l'administration.

     

     

    http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/emploi/article/defense-les-activites-du-val-de-grace-transferees-une-base-navale-fermee-5-navires-desarmes-un

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    .free.niooz.fr
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    L’armée française est mise en vente

     

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    C’est ce que nous apprend Le Figaro, généralement bien informé en ce qui concerne le militaire : le gouvernement français, en mal de crédits, se propose de faire appel au secteur privé pour financer une partie des dépenses militaires. Voici la Défense, que l’on pensait naïvement devoir rester le dernier bastion du secteur public, face aux intérêts du secteur privé qui ont envahi tout le reste, mise en vente à son tour. 


     Comment « poursuivre la modernisation et l’équipement des armées » ? La solution imaginée le gouvernement français passe par la création de « sociétés de projet » capitalisées en tout ou en partie avec le produit de cession de participations détenues par l’État dans des entreprises, mais aussi avec de l’argent privé. La société de projet utilisera ensuite cette rentrée d’argent immédiate pour acheter un matériel que l’armée détient déjà, puis lui concédera « un droit d’usage contre un loyer dont la durée et les modalités restent à définir ».


    Faut-il rappeler qu’il s’agit d’une solution depuis longtemps pratiquée par l’US Army, sous la pression du lobby militaro-industrialo-bancaire, avec le résultat qu’elle emploie maintenant des armées privées devenues sur certains territoires (l’Ukraine par exemple) totalement incontrôlables  – n’assurant par ailleurs aux personnels aucune prestation sociale, même pas les soins post- traumatiques. Ils sont renvoyés chez eux, à la charge d’institutions charitables exsangues.


    En France on appelait cela jusqu’à présent des Partenariats publics privés (PPP) fonctionnant sur le principe au secteur privé les bénéfices, au secteur public les déficits. Auquel s’ajoute le principe de l’absence de contrôle, ni durant les appels d’offres, ni durant l’exécution des marchés, ni à la recette. Les résultats sont souvent lamentables, non pas seulement par les coûts finaux, mais par la qualité du produit. Ce fut ainsi le cas d’un hôpital de la région parisienne que nous ne nommerons pas : malgré l’argent investi, il n’a pu encore ouvrir ses portes, du fait de diverses malfaçons. La Cour des Comptes, semble-t-il, s’en serait inquiétée, comme on dit : « Regrettable confusion entre maître d’ouvrage et maître d’œuvre ».


    Le gouvernement socialiste français n’hésitera pas cependant à suivre l’exemple américain, tant en ce qui concerne la défense que la police. Mais il n’y a pas d’argent, dira-t-on. On ne peut rester sans rien faire, alors que l’ennemi est à nos portes.


    Or l’ennemi, pour reprendre une phrase devenue tristement célèbre, n’est pas celui que l’on pense. C’est la Finance. C’est elle qui nous gouverne, à partir de ses fiefs de Wall Street et de la City, et qui a fait en sorte que la Banque centrale européenne ne puisse, comme le fait cependant son homologue américaine, la Fed, prêter directement aux États. Les États européens sont donc obligés de s’endetter auprès des marchés. Aujourd’hui, ne pouvant plus le faire, ils vont, comme le fait depuis deux ans l’État grec, renoncer à leurs missions de service public les plus essentielles. Voici revenu le temps des Grandes compagnies, narguant le pouvoir royal.  


    Rappelons, en ces jours de Fête de la science, qu’il en de même de la recherche fondamentale ex-publique.

     

    Jean-Paul Baquiast


    Source : Les armées françaises vont recourir à la location (lefigaro.fr, 03-10-2014)


     

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/04/larmee-francaise-mise-en-vente/

     

     

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    Mercredi 23 octobre 2013

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    Pour info, à mes Lecteurs et Lectrices :

    Je viens de publier trois nouveaux livres,

    annoncés ici :

     

    Chantal Dupille (eva R-sistons) publie son autobiographie "Arlequine"

     


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    04 oct. 2014

    La guerre de 1914 a suscité un ressentiment général contre nos dirigeants, politiques et militaires...

    Pour Marc Ferro, « la guerre de 1914 n'a pas mis le patriotisme en berne, elle a mis en berne le sacrifice de ceux qui pendant quatre ans ont vécu une vie d'une atrocité sans précédent. Elle a suscité un ressentiment sans égal contre nos dirigeants, politiques et militaires, qui ont souvent envoyé à l'abattoir des troupes ou pour le bien du communiqué, ou pour la gloire de tel ou tel général. Et du même coup, après 1918, et malgré la victoire, une sorte de pacifisme a émergé dans les profondeurs : plus jamais ça !, qui était différent du pacifisme d'avant la guerre de 1914 qui, lui craignait que la guerre ne vienne arrêter les progrès de la société vers un monde meilleur.


    « Le premier pacifisme d'avant 1914 a été débordé par le patriotisme. Le second pacifisme - on en voit des images aux actualités de 1939, où on ne voit pas de soldats la fleur au fusil, mais au contraire, des mobilisés en larmes qui ont du mal à monter dans le train qui les enverra en Lorraine ou en Alsace. C'est donc un autre pacifisme que celui d'avant 1914, avec le sentiment que la patrie était ingrate envers ses citoyens. »

    Suivons Marc Ferro dans son évocation historique.

    Michel Peyret

    Marc Ferro : "La guerre de 14-18, c'est l'apothéose de l'unité nationale"

    Le Monde.fr | 04.10.2013

    Marne : Pourquoi cette guerre a tant marqué les Français ?

    Marc Ferro : La guerre de 1914 a plus marqué que toutes les autres tous les Français, car elle a double caractère : elle a été victorieuse, et ça a été la seule guerre où, comme jamais, il y a eu autour de ce combat l'unité nationale.
    Souvenons-que pendant la 2e guerre mondiale, il y a une sorte de guerre civile intérieure : les uns sont pour les alliés, Anglais et Américains, les autres, pour l'intégration dans l'Allemagne et dans un régime nazi ou fascisant.
    Rappelez-vous qu'auparavant, en 70, par haine du Second Empire, beaucoup de nos hommes politiques souhaitaient la défaite de l'empereur. Je ne remonte pas jusqu'aux guerres de religions, où le pays était déjà divisé en deux. 14-18, c'est l'apothéose de l'unité nationale.


    Visiteur : Pour quelle raison se poser une telle question aujourd'hui ?

    Marc Ferro : La question qu'on se pose aujourd'hui vient bien sûr d'abord du fait que nous savons bien que pendant la dernière guerre, nous n'avons figuré parmi les vainqueurs que grâce à un homme, à des résistants, mais aussi à la puissance des alliés, et nous n'avons été que des vainqueurs d'occasion.
    Du même coup, du fait que nous ressentons plus amèrement que notre pays n'est plus le premier de la Terre, ce qui est l'expression d'une sorte de décadence. Or, en France, la crainte de la décadence est ancienne, elle date au fond de la défaite de Napoléon 1er.
    Cette idée est d'ailleurs née entre 1830 et 1860. Et du même coup, 1914 ressort comme une pierre précieuse. On a peur de retomber dans la décadence telle que l'a incarnée la période 1917-1939.
    A l'époque, la décadence s'inscrivait dans un cadre contrôlable : l'Europe. Alors qu'aujourd'hui, la crainte de la décadence, qui est ressentie très largement, s'inscrit dans un cadre mondial où nous sentons bien, comme le disait le général de Gaulle, qu'il n'y aura pas de bataille de Poitiers.
    Parce que la puissance économique de la Chine, la future puissance de l'Inde, du Brésil, la renaissance en Russie, voilà qui est disproportionné avec les forces de notre pays pour les trente années à venir.
    D'où ce sentiment trouble, mais qu'on n'ose pas aborder de face, d'autant plus qu'à la menace économique s'ajoute une menace idéologique de par la montée d'un islamisme - pas de l'islam - conquérant.


    Anne : Vous dites "nous ressentons plus amèrement que notre pays n'est plus le premier de la Terre" mais n'est-ce pas faire bien peu de cas de l'extraordinaire démission collective qui a conduit à la débâcle de 40 ?

    Marc Ferro : La débâcle de 1940 a été l'expression tragique des craintes qu'on avait auparavant malgré la belle histoire de 1914-1918. Et surtout, la déchéance des années 1919-1939 a mis en valeur la nature de nos institutions qui n'étaient pas aptes à faire face à un grave danger. Heureusement, le gaullisme, dans sespremières versions, à l'époque des Trente Glorieuses, qui en sont le fruit, a réussi à régénérer quelque peu l'économie du pays. Mais on sent aujourd'hui que cette régénération est un bout de piste.


    Jpg : Est-ce la guerre de 14-18 qui a mis le patriotisme en berne ?

    Marc Ferro : La guerre de 1914 n'a pas mis le patriotisme en berne, elle a mis en berne le sacrifice de ceux qui pendant quatre ans ont vécu une vie d'une atrocité sans précédent. Elle a suscité un ressentiment sans égal contre nos dirigeants, politiques et militaires, qui ont souvent envoyé à l'abattoir des troupes ou pour le bien du communiqué, ou pour la gloire de tel ou tel général. Et du même coup, après 1918, et malgré la victoire, une sorte de pacifisme a émergé dans les profondeurs : plus jamais ça !, qui était différent du pacifisme d'avant la guerre de 1914 qui, lui craignait que la guerre ne vienne arrêter les progrès de la société vers un monde meilleur.
    Le premier pacifisme d'avant 1914 a été débordé par le patriotisme. Le second pacifisme - on en voit des images aux actualités de 1939, où on ne voit pas de soldats la fleur au fusil, mais au contraire, des mobilisés en larmes qui ont du mal à monter dans le train qui les enverra en Lorraine ou en Alsace. C'est donc un autre pacifisme que celui d'avant 1914, avec le sentiment que la patrie était ingrate envers ses citoyens.


    JFR : A quand la réhabilitation des mutins ?

    Marc Ferro : Les mutins ont été plusieurs fois réhabilités dans l'Histoire discrètement jusqu'en 1960 ou 1980 dans beaucoup de livres. Mais il y a toujours eu des forces politiques et militaires qui ont refusé cette réhabilitation.
    Le tournant politique de cette situation, c'est bien sûr le discours de Lionel Jospin, qui a dit courageusement que ces mutins avaient été des patriotes comme les autres, mais protestaient contre des offensives inutiles qui créaient des milliers de morts.
    Mais surtout, je voudrais ajouter que dans les mémoires des anciens combattants de 1914-1918, on ne trouve jamais un mot contre les mutins de 1917. Ceux que stigmatisent les survivants de la guerre, ce sont les embusqués, les trafiquants, les planqués, et pour les combattants des tranchées, les premiers planqués étaient ceux qui étaient des combattants mais qui n'étaient pas dans les tranchées.
    D'abord les artilleurs, qui étaient un peu plus loin en arrière ; ensuite l'état-major qui était encore plus loin ; et ensuite les civils, qui s'étonnaient qu'on n'ait pas encore remporté la victoire. Voilà quelles étaient, pour ceux qui se sont battus, les personnes qui méritaient l'opprobre. Mais pas les mutins, qui étaient des leurs et qui avaient eu ces réactions qu'on n'a pas entendu un seul soldat désapprouver à l'époque.


    Chemin des Dames : Cette guerre fait encore débat sur ses origines. Est-ce le capitalisme qui en est responsable ? L'impérialisme des protagonistes ? L'Allemagne ?

    Marc Ferro : Les luttes impérialistes sont certainement à l'origine de la guerre de 1914, et plus que tout, la rivalité entre l'Allemagne et l'Angleterre pour la domination du monde.
    Mais les autres pays ont également leur responsabilité, et en France, c'est plutôt l'idée de la revanche, de la récupération de l'Alsace-Lorraine depuis la défaite de 70, qui crée un nationalisme, au moins chez un certain nombre de dirigeants, sinon chez tous les Français, puisqu'il y a aussi, comme je l'ai dit, un certain pacifisme parallèle au nationalisme.
    On peut donc dire que les responsabilités sont partagées. Mais on peut considérerdans le détail de la crise de 1914 que l'Allemagne a joué un rôle moteur en laissant l'Autriche-Hongrie écraser la Serbie, ce qui conduisait inéluctablement à l'intervention de la Russie, puis de la France, etc.
    Donc l'impérialisme, certes, a joué un rôle fondamental, mais le nationalisme aussi, et le patriotisme autant, c'est-à-dire la crainte pour les Français de voirl'Allemagne les engloutir, et la crainte des Allemands de se trouver toujours entre deux feux : la France et la Russie.


    Visiteur : Toutes proportions gardées, comment avons-nous pu gagner la guerre elle-même et avoir si mal négocier la paix, notamment avec nos alliés ? Alors que Foch et Clemenceau voyaient si loin ?

    Thierry : Comment avons-nous pu gagner la guerre, si difficilement, et ensuite perdre la paix ? d'abord au traité de Versailles, ensuite quand le Sénat américain a refusé de ratifier le traité et de garantir les frontières françaises ?

    Marc Ferro : Le jugement qu'on porte aujourd'hui est bien celui qui vient d'être énoncé. Mais personne en 1919 n'a vu les choses de cette façon. Vu le fait que la France avait été envahie et détruite sur un bon cinquième de son territoire, la Belgique également envahie alors qu'elle était neutre, exiger une paix draconienne et des réparations semblait tout à fait naturel aux Français, ou du moins à ceux qui avaient conduit cette guerre.
    Les uns voulaient même diviser l'Allemagne en morceaux comme elle l'était avant 1870. Du coup, les Anglais, voire les Américains, craignaient que la France ne retrouve ses aptitudes impérialistes de l'époque de Napoléon.
    C'est le premier point. Le deuxième point, le plus important, c'est que les Français n'ont pas vu que l'Allemagne était vaincue sur le terrain militaire, mais que sa puissance était intacte, parce que ni les troupes françaises, ni les anglaises, ni les américaines, n'avaient pénétré le territoire du Reich. Alors que la France était très affaiblie par les destructions de la guerre et par une proportion de morts et de blessés plus grande que chez le vaincu.
    Si bien que quelques années après 1918, l'Allemagne, même en partie désarmée, pouvait disposer d'une puissance de frappe dont n'avaient pas conscience nos dirigeants. Ce n'est pas tellement plus d'ailleurs nos anciens alliés, qui n'avaient pas perçu l'importance de cette différence. Une France vieillie, amputée en partie de ses ressources industrielles, et au contraire une Allemagne dont le ressentiment contre le traité de Versailles n'avait pas de limites, et qui jugeait qu'elle n'avait pas été vraiment vaincue.
    D'ailleurs, si on regarde les images du 11 novembre 1918, on verra quelle allégresse régnait le 11 novembre à Paris, à Londres, à Washington, mais on ne peut pas imaginer ou on n'a pas voulu voir qu'il régnait la même allégresse à Berlin, car les Allemands ne pouvaient pas imaginer qu'ils étaient vaincus, puisque leurs terres étaient demeurées inviolées. Et c'est sur ce malentendu tragique que la suite va venir, l'Allemagne jugeant inique le traité de Versailles, qui faisaitreposer sur elle la responsabilité de la guerre.


    Christophe : Nous sommes donc les véritables perdants ?

    Marc Ferro : Nous ne sommes pas de véritables perdants, nous avons été aveugles à une situation que, sur le moment, on n'avait pas analysée. Mais l'aveuglement est une constante de l'Histoire. D'ailleurs, je suis en train d'écrire un livre sur ce problème : pourquoi sommes-nous si souvent aveugles ?


    XXX : Partagez-vous, à l'approche du centenaire 1914-2014, l'inquiétude de certains historiens devant une "prise en main" de la Grande Guerre par les politiques ?

    Marc Ferro : Naturellement, en tant qu'historien de l'Ecole des Annales, je suis hostile à toute prise en charge de l'Histoire par l'Etat. De ce point de vue-là, on voit les résultats que cela donne en Union soviétique, où l'Histoire contrôlée par le Parti communiste faisait disparaître de la scène, successivement, Trotski, etc. Cela dit, la France ne risque pas de tomber trop dans ce travers, car peu de dirigeants d'une part, sauf Sarkozy quand il a voulu construire cette Maison de l'Histoire, se mêlent de disserter sur l'identité de notre pays.
    D'autre part, en France, les historiens forment une cohorte plus puissante que dans d'autres pays, reconnue pour son indépendance dans la plupart des pays étrangers, et où il y a bien sûr des historiens officiels, mais ils sont submergés par le plus grand nombre de leurs collègues.
    Par conséquent, je n'ai pas trop de craintes sur cette prise en charge même si, comme l'exemple du Bicentenaire de la Révolution française l'a montré, dans les commémorations, on salue plus l'unité nationale que les divisions intérieures. Donc, que vous ne vous inquiétiez pas trop : je fais confiance à Antoine Prost pour mener l'affaire avec toute l'indépendance d'esprit qui caractérise notre profession.


    Dardanelles : Finalement, 100 ans après la tragédie de 14, quel enseignement peut-on tirer aujourd'hui de la Grande guerre ?

    Christophe : En quoi les échos de cette guerre résonnent encore aujourd'hui ?

    Marc Ferro : Les échos de cette guerre résonnent aujourd'hui plus que d'autres, pour autant que les échos de la deuxième guerre mondiale nous rappellent les horreurs qui ont pu être commises. Je pense aussi bien à l'extermination des Juifs, des Polonais, des Serbes, des Roms, qu'au comportement d'un certain nombre de Français qui ont joué les délateurs et qui ont été complices de cette ignominie. Il n'y a pas eu de trace de cela en 1914-1918, et on n'a en rien à avoir honte de ce qui s'est passé. Donc ce souvenir peut être commémoré comme un moment de clarté dans l'Histoire. Il n'y en a pas beaucoup de souvenir qui peut être commémoré comme un moment de clarté dans l'Histoire. Il n'y en a pas beaucoup.

     


    La guerre de 1914 a suscité un ressentiment général contre nos dirigeants, politiques et militaires...

     

     

     

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    Mercredi 23 octobre 2013

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    La Chine renforce ses capacités de défense grâce à un missile balistique révolutionnaire (La Voix de la Russie)

     

    Les tests du nouveau missile balistique intercontinental chinois DF-31B, menés récemment, sont déjà les deuxièmes en date pour ce système.

    Et apparemment, avant que le missile ne soit mis en service dans l’armée chinoise, un certain nombre de lancements pourront être effectués. La Chine deviendra alors le deuxième pays dans le monde après la Russie, capable de fabriquer des missiles intercontinentaux à combustible solide, dotés de la technique de mirvage, explique l’expert du Centre d’analyse des stratégies et des technologies Vassili Kachine.


    La fabrication des missiles DF- 31 a commencé au milieu des années 1980, simultanément avec le lancement du programme du missile balistique pour les sous-marins JL- 2. JL- 2 et DF- 31 présentent des similitudes dans la conception et sont fabriqués par la même usine : l’usine numéro 307 de Nankin, appartenant à la corporation CASIC.

    La première version du missile DF- 31, qui est entrée en service au milieu des années 2000, avait une portée de8000 km, ce qui n’était pas suffisant pour atteindre les villes sur la partie continentale des Etats-Unis. Néanmoins, ce fut un grand succès pour le secteur militaro-industriel. Ce sera la première fois que la Chine sera équipée d’un missile mobile intercontinental à combustible solide, qui ne sera pas vulnérable en cas d’une éventuelle frappe préventive des Etats-Unis.

    Vers la fin des années 2000, la Chine a procédé au déploiement des missiles DF-31A, des missiles intercontinentaux à part entière avec un rayon d’action de plus de 10.000 km, et capables de viser de grandes villes américaines. Dans le même temps, ce missile, d’après un certain nombre de caractéristiques, ne satisfait pas entièrement la Seconde Artillerie (Forcesde missiles stratégiques chinoises).

    Pour garantir leur mobilité, les missiles DF- 31 et DF- 31A sont placés sur des semi-remorques, tirées par des camions. Ces systèmes peuvent donc se déplacer uniquement par la route. Dans le même temps, la société des véhicules spéciaux Wanshan, une filiale deCASIC, entretient des contacts avec la société biélorusse MZKT, spécialisée dans la fabrication des véhicules lourds.

    MZKT est un gros fabricant de châssis pour les missiles balistiques intercontinentaux russes. En Chine, on travaillait sur la fabrication d’un analogue du châssis biélorusse MZKT-79221, qui est utilisé dans l’assemblage des lanceurs de missiles russes PT 2PM2 Topol- M. L’utilisation de ce système automoteur à mobilité accrue – est l’un des domaines évidents de développement du missile balistique intercontinental chinois.

    Le missile sera également équipé avec un système permettant de franchir le dispositif antimissile de l’ennemi. Quant à l’ogive dotée de la technique de mirvage (un procédé qui permet d’équiper un missile de plusieurs têtes), ce système était déjà prévu sur leDF-31A, mais il est évident qu’il n’aurait pas pu avoir dans ce cas une portée suffisante, faut de ses capacitésénergétiques.

    Le complexe militaro-industriel chinois suit donc le chemin de l’évolution des systèmes mobiles à combustible solide russes, qui a abouti à la création notamment du missile RS- 24 Iars. Le déploiement de ce type de missiles permettra d’augmenter le nombre total d’ogives, installées sur les missiles mobiles intercontinentaux, contribuant ainsi à l’augmentation du potentiel nucléaire de la Chine. La Chine deviendraainsi le deuxième pays dans le monde, capable de fabriquer des missiles mobiles à combustible solide, équipés chacun de plusieurs têtes. Aucun autre paysdans le monde, à l’exception de la Russie et de la Chine,ne dispose d’armes de cette catégorie et n’a pas la capacité de se doter de telles armes dans un avenir proche.


    Source : La Voix de la Russie

     

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/10/12/la-chine-renforce-ses-capacites-de-defense-grace-a-un-missile-balistique-revolutionnaire-la-voix-de-la-russie/

     

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    L'Otan veut anéantir la Russie (Fidel Castro)

    20:43 08/10/2014
    BUENOS AIRES, 8 octobre - RIA Novosti

     

    L'Otan veut lancer une "guerre d'extermination" contre la Russie, a indiqué le chef de la révolution cubaine Fidel Castro dans un article publié mercredi sur le site internet Cubadabate et dans d'autres médias du pays.


    "Hier j'ai écouté les déclarations du nouveau secrétaire général de l'Otan, l'ex-premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, qui est entré en fonction qu'il y a seulement six jours, le 1er octobre. Que de haine sur son visage! Quel désir incroyable de déclencher une guerre d'extermination contre la Fédération de Russie", constate Fidel Castro.

    Dans le contexte de la crise en Ukraine, l'Alliance atlantique a considérablement intensifié son activité près des frontières russes et a même annoncé son intention de déployer une force de réaction rapide en Europe de l'Est.


    © RIA Novosti.

     

    Le nouveau secrétaire général Jens Stoltenberg estime que les projets prévoyant un élargissement de la présence militaire de l'Otan en Europe de l'Est sont entièrement conformes aux engagements internationaux de l'Alliance et ne vont pas à l'encontre de l'Acte fondateur des relations Russie-Otan signé en 1997 à Paris.


    Selon M. Stoltenberg, l'Otan doit "rester forte" et capable "d'assurer, avec nos partenaires, la stabilité des pays voisins". A cet effet, l'Alliance est libre de déployer ses troupes où bon lui semble, estime le secrétaire général.

     

    http://fr.ria.ru/world/20141008/202652697.html

     

     

    Les USA ne visent pas seulement la Russie, mais aussi l'UE ! 

     

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    La grande colère de l'armée française

     

     

    suite ici :

    Libérons-nous des sangsues ! Levons-nous tous unis ! - Armée, suite

     

     

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    Ajoutée le 9 oct. 2014


    Le journaliste allemand Udo Ulfkotte a donné cette semaine une interview tonitruante sur la chaîne Russia Today, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Gekaufte Journalisten (Journalistes achetés).

     

     

     


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