• Refus de livraison des Mistrals :
    la véritable guerre se prépare-t-elle ?
    par Karine Bechet-Golovko

    mardi 23 septembre 2014, par Comité Valmy



    Refus de livraison des Mistrals :
    la véritable guerre se prépare-t-elle ?

    Source ici


    La France a affirmé ne pas être disposée à livrer les Mistrals à la Russie. Alors que, officiellement, un cessez-le-feu est en cours dans le Donbass. Enfin, pour l’instant, puisque la Russie essaie autant qu’elle le peut de ne pas voir les violations effectuées par l’armée ukrainienne. Conclusion : le mythe du cessez-le-feu va rapidement tomber et la guerre, la vraie, va commencer ?


    La position officielle du Ministère des affaires étrangères français est qu’il est pour l’instant toujours impossible de livrer même le premier Mistral, tant qu’il n’y a pas de certitude que la Russie ne va pas violer le cessez-le-feu.


    Mettons en parallèle cette information avec la déclaration de Poroshenko selon laquelle l’Ukraine a perdu 60 à 65% de son matériel militaire sur le "front de l’est". Or, maintenant il est possible de le dire, car les stocks sont presque remis à niveau par les différentes livraisons qui ont été faites à l’Ukraine.


    En y ajoutant les rapports journaliers que les combattants envoient à l’OSCE sur les violations par l’armée ukrainienne du cessez-le-feu, le recours à l’artillerie lourde, l’emploie de missile pour détruire une usine chimique, l’attaque des quartiers d’habitation. On soupoudre le tout du regroupement des forces militaires ukrainiennes, de la préparation et de l’arrivée de forces toute fraîches. Sans oublier que d’ici 10 jours, des instructeurs américains doivent commencer à entraîner le bataillon ukrainien de nettoyage "Donbass", selon les paroles de Semion Semiontchenko (le commandant de ce bataillon qui revient juste de sa tournée américaine) sur sa page Facebook.


    La recette est effrayante : on prépare la guerre. La vraie. L’armée se prépare à attaquer les combattants et il est clairement demandé à la Russie de ne pas intervenir, sous peine d’être considérée par les Etat Unis et l’Europe dominée comme un ennemi. Dans le sens premier du terme, loin très loin du postmodernisme.


    Question dérangeante posée par El Murid, analyste politique russe : comment interpréter le refus de la France de livrer les Mistrals sinon comme une quasi-déclaration de guerre ? On ne livre pas ce type d’armement à des pays que l’on considère comme des ennemis, et contre lesquels on risque d’avoir à se battre, d’une manière ou d’une autre, très prochainement. Pour que ses propres armes n’aient pas à se retourner contre soi.

    Alors, la France se prépare-t-elle à entrer en guerre contre la Russie, directement ou indirectement, pour le plus grand bonheur de la politique américaine ? Le simple fait que la question puisse se poser montre à quel point les dirigeants de notre pays l’ont trahi.


    Karine Bechet-Golovko


    mardi 23 septembre 2014


    Russie politics

     

     

     

     

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    IRIB-

    Les brigades du Hezbollah d'Irak déchirent le voile sur la vrai nature.

    de la mission des avions de combat et des drones US en Irak : " l'aviation américaine bombardent , en lieu et place des positions de Daech, celles appartenant à l'armée nationale irakienne et aux forces volontaires dont le Hezbollah" !!

     

    C'est le site Al Massala qui rapporte cette information : " les chasseurs et les drones us ont pris d'assaut les positions des forces irakiennes et des forces volontaires dans le nord de Babylone. ces raids témoignent de la vraie intention des Etats Unis dans la prétendue guerre qu'ils disent avoir déclenchée contre le terrorisme de Daech!!, affirme une source proche du Hezbollah qui appelle les irakiens et tous les peuples de la région à être vigilants vis à vis des politiques à double standard et extrêmement ambiguës des Américains, politiques à géométrie variable surtout dans le dossier de lutte contre le terrorisme.

     

    " les objectifs recherchés par les Etats Unis et leurs alliés arabes sont parfaitement clairs. ils veulent une emprise totale sur tous les Etats souverains de la région, leur démembrement, l'affaiblissement de leur armée. En Irak, ils cherchent surtout la disparition de l'armée nationale et de tous les corps mobilisés de volontaires comme le Hezbollah, Saraya al Islam, et les forces populaires " 

     

    " si les Etats Unis avaient été sincères dans leur prétention de lutte contre Daech, ils n'aurait jamais bombardé la localité de Al  Awissat dans le nord de Babylone. Cette  localité a été frappée mercredi dernier  alors que les chasseurs américains ont laissé intacts les positions de Daech à Jaraf al Sakhar, à Fallouja et dans d'autres localités. ces localités avaient d'ailleurs été identifiées par nos forces . . pour la seconde fois en l'espace d'un mois, les Etats Unis ont frappé à coup de missiles intelligents les positions conjointes des forces armées et du Hezbollah et des forces volontaires . ce n'est pas par inadvertance car les équipements utilisés par les USQ sont extrêmement complexe et ne laissent aucune place à l'erreur !!

     

    La réalité est que l'axe de la Résistance est la seule partie qui s'oppose effectivement au complot terroriste et qui est capable de sauver l'espace géographique et géostratégique de la région" !!

    http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/341644-irak-les-avions-us-bombardent-le-hezbollah
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    Voir aussi :

    L'ambassadrice US à l'Onu a annoncé que le but des frappes en Syrie consiste à provoquer la chute du régime Assad
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  • Nouvel article sur Le Blog de la Résistance

    Les plans de Washington pour une guerre mondiale !

    by Z

    Ukraine éviter la Guerre mondiale

     

    Source : Patrick Martin, WSWS, 6 août 2014

    Un document extraordinaire publié le 31 juillet à propos du calendrier prévisionnel militaire des États-Unis enjoint le Pentagone de se préparer à déclencher jusqu’à une demie douzaine de guerres simultanément, y compris des guerres dans lesquelles les adversaires possèdent des armes nucléaires.

    Ce n’est pas les USA qui se battent ils utilisent des tiers

    Ce document, intitulé « Ensuring a Strong Defense for the Future » (« Assurer une défense forte pour le futur »), a été rédigé par le National Defense Panel, un groupe d’anciens hauts responsables civils et militaires, missionnés par le Congrès pour fournir un regard critique sur le calendrier prévisionnel officiel du Pentagone publié cette année, le plan quadriennal de défense 2014.

    Le National Defense Panel est coprésidé par William Perry, secrétaire à la Défense sous la présidence Clinton, et par le général John Abizaid, ex-chef du Commandement central des États-Unis. Parmi ses membres, il comprend quatre autres généraux à la retraite, ainsi que Michele Flournoy, anciennement secrétaire adjoint à la Défense sous Obama, et Eric Edelman, un éminent néo-conservateur et sous-secrétaire à la Défense dans le gouvernement de George W. Bush.

    Il s’agit donc d’un groupe bipartisan [Républicains + Démocrates], qui représente l’intégralité du spectre politique des dirigeants officiels de Washington en matière de sécurité. Son rapport a été publié sous les auspices d’une agence financée par le gouvernement des États-Unis qui se consacre à l’étude des conflits, et dont le nom, choisi avec une logique orwellienne irréprochable, est l’US Institute of Peace [Institut américain de la paix].

    Ce document nous prévient des dangers auxquels les États-Unis vont devoir faire face, en parlant en premier lieu de la puissante expansion de la Chine et de la Russie, avant de mentionner la Corée du Nord, l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Moyen-Orient tout entier, puis l’Afrique. La Chine et la Russie ont donc été promues à la première place des cibles potentielles d’une intervention militaire des États-Unis, devant les trois pays mis en avant par George W. Bush dans son fameux discours de 2002 sur « l’Axe du mal ».

    http://www.youscribe.com/BookReader/IframeEmbed?productId=2488427&documentId=2465464&token=&width=500&height=692&startPage=1&displayMode=scroll&fullscreen=0

    Le document précise que pendant les deux décennies précédentes, depuis l’effondrement de l’URSS en 1991, la doctrine militaire des États-Unis a exigé la capacité de pouvoir financer deux conflits militaires majeurs simultanément. Ensuite, il y est demandé un changement radical de cette doctrine :

    « Étant donné que, dans le contexte actuel, les menaces s’intensifient, nous croyons qu’un nouveau format renforcé des forces armées, plus complet – un format qui soit différent du format double conflit (NdT : le “two-war construct” est un terme faisant référence à une doctrine militaire classique aux États-Unis et qui prévoit que ses forces armées doivent être dimensionnées de manière à être capables de mener simultanément deux conflits majeurs), mais au moins aussi puissant − est approprié. »

    Par la suite, cette idée est davantage détaillée :

    « Nous croyons [...] qu’une capacité à faire la guerre partout est la condition sine qua non pour être une superpuissance et s’avère donc essentielle à la crédibilité de la stratégie globale de l’Amérique en matière de sécurité nationale. Dans le contexte actuel de menaces, les États-Unis pourraient, selon toute vraisemblance, être amenés à mener des actions préventives ou à combattre dans plusieurs régions sur des périodes qui se superposent : dans la péninsule coréenne, dans les mers de Chine orientale et méridionale, au Moyen-Orient, en Asie du Sud, et pourquoi pas en Europe. Les États-Unis sont également confrontés à la possibilité d’avoir à faire face à des adversaires dotés de l’arme nucléaire. De surcroît, l’expansion d’Al-Qaïda et de ses émanations dans de nouvelles parties de l’Afrique et du Moyen-Orient implique que l’armée américaine doive pouvoir assumer des opérations antiterroristes au niveau mondial et défendre le territoire américain tout en étant engagée dans des conflits régionaux hors de nos frontières. » (Souligné par nous.)

    Cette liste suggère que les États-Unis doivent être préparés à mener de front cinq ou six guerres majeures. Ce n’est rien moins que la demande à l’impérialisme américain de se préparer à gérer une guerre mondiale qui pourrait menacer l’humanité d’extinction.

    La mise en avant de la Chine et de la Russie comme cibles potentielles d’une action militaire américaine est de très mauvais augure quant à ses implications, puisque ces deux pays possèdent respectivement le deuxième et le troisième arsenal nucléaire de la planète, derrière les États-Unis eux-mêmes.

    Le rapport soutient la position de l’administration Obama, qui prône un « rééquilibrage » des forces militaires américaines pour affronter la Chine, décrivant cette initiative stratégique comme un effort pour réaffirmer « la primauté de la région Asie-Pacifique parmi les intérêts de sécurité des États-Unis.»

    En ce qui concerne la possibilité pour qu’une telle guerre se produise, il convient de souligner que le Comité de défense nationale (National Defense Panel) discute actuellement des déclencheurs possibles pour un conflit majeur, en particulier en Extrême-Orient. Les termes utilisés ont beau être pleins de jargon, les perspectives n’en font pas moins froid dans le dos :

    « La prolifération de systèmes de plus en plus autonomes et ne nécessitant pas d’intervention humaine, en Asie-Pacifique et au Moyen-Orient par exemple, aura un impact préjudiciable sur le maintien de la stabilité durant une crise ou sur la gestion de l’escalade si un conflit éclate. Ajoutés à la multiplication d’outils cyber-offensifs et défensifs ainsi que de défense anti-spatiale, ces systèmes affecteront sérieusement le rapport entre force militaire offensive et défensive dans des régions-clés, augmentant ainsi le risque qu’une crise dégénère rapidement en conflit – avant que les politiques et commandements militaires ne puissent réagir à temps ».

    En clair, une grande guerre peut éclater, sans intervention humaine, à travers l’interaction de drones et de systèmes de réponse automatisés de part et d’autre.

    Le rapport ne remet pas ouvertement en cause les forces militaires composées de volontaires, mais il met l’accent sur leur coût croissant, et appelle à une « réforme raisonnable des soldes et des avantages sociaux » pour les rendre plus abordables. La logique des pressions combinées de la hausse des coûts et des déploiements militaires croissants est inexorable, cependant cela signifie que la classe dirigeante américaine devra à plus ou moins court terme se diriger vers une certaine forme de conscription, même au-delà du projet économique actuel dans lequel les plus pauvres des travailleurs sont enrôlés comme « volontaires » de manière disproportionnée.

    Le rapport de défense exprime des préoccupations sur le fait que les contraintes financières pesant sur l’impérialisme américain, et notamment des limitations imposées volontairement telles que la « saisie conservatoire » d’une partie sélectionnée des dépenses militaires imposées par le Budget Control Act (« Loi de contrôle budgétaire ») de 2011, sabrent dans les préparatifs de guerre du Pentagone.

    Les auteurs se plaignent de manière répétée des limitations pesant sur les dépenses militaires états-uniennes à cause du fardeau des programmes sociaux domestiques, montrant du doigt « le large fossé grandissant entre les sommes collectées pour financer les programmes, d’une part, en particulier pour la Sécurité sociale et les principaux programmes de santé, et les sommes effectivement dépensées, d’autre part ».

    Ils déclarent :

    « L’Amérique doit remettre de l’ordre dans sa maison fiscale afin de financer simultanément des dépenses militaires robustes. Une limitation drastique des coûts de santé se doit d’être appliquée à la fois à l’intérieur du Département [c'est-à-dire pour les soldats et leurs familles] et plus généralement à travers tous les programmes gouvernementaux. »

    Répétons-le : il s’agit d’un rapport bipartisan. Les démocrates tout comme les républicains, libéraux [NdT : au sens américain = « de gauche »] et conservateurs, ont soutenu sa demande de coupes dans les programmes sociaux dont dépendent les travailleurs pour mettre des trillions à disposition de l’appétit insatiable du complexe militaire américain.

    Le caractère bipartisan de ce document témoigne de l’unité de toutes les composantes de la classe dirigeante américaine sur le recours à une violence sans précédent pour sauvegarder sa richesse et sa domination sur de vastes parties du monde. Cela confirme que le combat contre une guerre impérialiste peut être mené si, et seulement si, la classe ouvrière se libère du système politique existant aux États-Unis, et construit un mouvement politique de masse indépendant, fondé sur un programme révolutionnaire socialiste et internationaliste.

    Patrick Martin, traduction collective par les lecteurs du site www.les-crises.fr , http://www.les-crises.fr/les-plans-de-washington-pour-une-guerre-mondiale-par-patrick-martin/

    Z | 17 septembre 2014 à 4:14   | Tags: de WashingtonLes plansmondialepour une guerrepoutinerussieUkraine | Catégories: 3e guerre mondialegénéral,International | URL: http://wp.me/p3iARj-e2b

    Date: 2014-09-17 21:43 GMT+02:00
    Subject: ukraine

    Gorbachev sur l’Ukraine :

    Le terrible massacre qui attend l’Europe

    4704 vues16 septembre 2014 
    Gorbachev sur l’Ukraine : le terrible massacre qui attend l’Europe

    Par Paul Craig Roberts 30 août 2014

    Mikhaïl , ex président de l’ croit qu’il est crucial de rétablir le dialogue entre Moscou et Washington de manière à résoudre le conflit ukrainien car leur rôle et leur responsabilité y sont particuliers. Précédemment, Gorbatchev déclarait que l’Europe pourrait faire face à un « massacre terrifiant » en raison de la crise actuelle en Ukraine. Selon lui, « il y a trop de choses en jeu, les dangers et les risques sont trop élevés ».

    Mikhaïl Gorbatchev vient de finir d’écrire un nouveau livre qui sera publié prochainement. Intitulé « Après le Kremlin », ce livre aborde les évènements survenus en  et dans le monde depuis les deux dernières décennies. Dans l’épilogue du livre, Gorbatchev a écrit que la raison profonde de ce qui se passe actuellement en Ukraine fut l’échec de la Perestroïka et la « dissolution opportuniste de l’URSS ». Gorbatchev en rend responsable l’administration russe d’alors.

    « Dois-je vous rappeler qu’au même moment, les dirigeants ukrainiens sabotaient les processus de transformation de l’Union – à la fois avant le coup d’état d’août 1991 et après celui-ci, en dépit du fait que la majorité des républiques avaient coordonné le texte du traité de l’Union » a ajouté Gorbatchev.

    « Je me suis battu pour préserver un état unifié avec tous les outils politiques disponibles et j’avais proposé à  de discuter des opportunités de créer une union économique » ajoutait Gorbatchev. « Pendant les discussions nous pouvions résoudre tous les problèmes, y compris ceux liés aux statuts de la ville de  et de la péninsule de Crimée.

    Ils ne tinrent pas compte des suggestions et des mises en garde. Oubliant que l’on devait être aussi prudent que possible dans les relations entre les nations et, sans évaluer toutes les conséquences de chaque étape mise en place, le Conseil Suprême de la Fédération de Russie approuva la destruction de l’Union. Certains pourraient dire : « c’est un fait qui appartient au passé ». Non – le passé est relié au présent de multiples façons et il rappelle sans cesse les erreurs des politiciens » écrit l’ancien président de L’URSS.

    Selon Gorbatchev, l’unique manière de résoudre la  est de mener un dialogue constructif au niveau international et parmi les forces politiques ukrainiennes. « Je continue de croire que pour qu’il y ait la paix en Ukraine, en Europe et dans le monde, il est crucial de reprendre le dialogue entre la Russie et les Etats-Unis. Leur rôle et leur responsabilité sont uniques dit Gorbatchev.

    Selon lui, des représentants de Moscou et de Washington ainsi que d’autres membres du conseil de sécurité de l’ONU devraient travailler sur une ébauche de  résolution commune qui endiguerait le cours négatif que prennent les événements.

    A la fin du mois d’août, les Nations Unies signalèrent que le conflit armé en Ukraine avait généré la perte de 2500 personnes. L’opération  contre les citoyens ukrainiens que Kiev appelle « anti-terroriste » et que Moscou nomme « expédition punitive » fut lancée en avril 2014.

    Le 4 septembre, au Sommet de l’OTAN au Pays de Galles, le président de l’Ukraine Petro Poroshenko a dit qu’il était prêt à cesser les hostilités dans le sud-est du pays si le meeting à Minsk avait lieu. Plus tard, des représentants des populations des républiques auto proclamées de Donetsk et de Louhansk manifestèrent également leur désir de cesser le feu.

    Des officiels du département d’état américain ont dit que Kiev devait négocier un accord de cesser le feu avec Moscou, plutôt qu’avec les représentants des républiques séparatistes. Néanmoins, La Russie insiste sur le fait que la crise ukrainienne est un conflit intérieur dans lequel elle n’a pas à interférer. De plus, la Russie et l’Ukraine ne sont pas en conflit l’une contre l’autre.

    Mikhaïl Gorbatchev avait précédemment précisé que l’Europe pouvait à terme être confrontée à un « massacre terrifiant » si le conflit en Ukraine s’étendait en Europe. Gorbatchev soutient la politique de l’administration russe pour ce qui est de la crise ukrainienne.

     Si l' OTAN  intervient, cela peut déclencher un feu que personne dans le monde ne pourra éteindre » .

    « Nous devrions tout mettre en œuvre pour mettre fin aux massacres. C’est une seule nation. Si d’autres pays s’investissent, que l’intensité croît, nous pouvons déclencher le pire massacre en Europe. Nous ne devons pas le permettre » a précisé l’ex président.

    « Notre proposition consistait à ouvrir des passages et à sortir les populations de ces pièges à rats. Certains sont assis dans des bureaux bien chauffés et parlent. Regardez ce qui arrive aux populations, aux enfants et aux  au même moment. Ils bombardent des maternités, des écoles, ils détruisent des hôpitaux, » a encore dit Gorbatchev.

    Et la presse occidentale aux mains des lobbies financiers ou industriels de l'armement continue de garder le silence sur les exaction de l' Ukraine contre son peuple

    Pour ce qui est de la décision de la Russie d’unir la Crimée à la fédération, Mikhaïl Gorbatchev a ajouté que c’était une décision faite pour « corriger l’erreur faite par L’URSS

    Pravda Ru

    Paul Craig Roberts

    Traduction française Hélichryse

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    Léger détail (poutinesque) que la coalition oublie quand elle dit vouloir déclencher des frappes aériennes sur la Syrie

    Atlantico.frPar Alain Rodier | Atlantico.fr – il y a 3 heures



    Alors que les États-Unis laissent de plus en plus présager de possibles frappes aériennes sur la Syrie, la défense anti-aérienne syrienne, encadrée par les Russes, pourrait être en mesure de contre-attaquer. Une attitude qui révèle toute l'importance pour les Occidentaux de s'accorder avec la Russie, implantée en Syrie.

    Atlantico : Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, le Président Obama a annoncé sa volonté d'agir en Irak et en Syrie dans le but de détruire l'Etat islamique. De son côté, la Russie dénonce "une violation grossière du droit", les Etats-Unis agissant sans l'accord de Bachar Al-Assad. Quelle est l'influence réelle de la Russie sur le territoire syrien ?

    Alain Rodier : La Russie a une base navale permanente à Tartous. D'autre part, elle fournit la quasi-totalité des armements au régime de Bachar el-Assad. Il est probable que de nombreux conseillers militaires russes chargés de former les forces syriennes à ces armements sont présents (comme le sont les Américains en Irak, en Jordanie, en Ukraine, ...). Ces hommes - dont certains sont des contractors (sociétés "privées" payées par le gouvernement) -  ne sont pas engagés en première ligne et, théoriquement, ne participent pas aux combats (toujours, comme les conseillers américains en Irak et en Ukraine). Par contre, si d'aventure les Américains s'engageaient à bombarder des sites gouvernementaux syriens en même temps qu'ils "tapent" l'Etat Islamique, il n'est pas dit que la défense anti-aérienne, encadrée par des Russes, n'entrerait pas en action. Les capacités de cette défense sol-air ne sont certes pas exceptionnelles, mais elles sont loin d'être totalement négligeables à la différence de ce que l'on a connu en Libye. Dans ce pays, Kadhafi avait le matériel mais pas les personnels pour les entretenir et les servir. Ce n'est pas le cas en Syrie.  

    Dans quelle mesure cette présence (...)

    lire la suite sur Atlantico

    Les probabilités d’agression contre la Syrie

    Mondialisation.ca, 15 septembre 2014

    Nombreux sont les partisans de la Résistance qui éprouvent une inquiétude légitime face aux manoeuvres des États-Unis avançant sous le masque de la lutte contre le terrorisme après des années passées à monter et à entretenir, financièrement et logistiquement, des réseaux terroristes dans le but de frapper puis d’abattre l’État syrien.

    Toutes les marionnettes locales des agences de renseignement occidentales et des milliards de dollars ont été mis à la disposition du duo terroriste international, David Petraeus et Bandar bin Sultan, pour mener campagne contre la Syrie.

    Il n’empêche que ces deux éminentes personnalités du « Renseignement occidental et du Tiers Monde », ont perdu leur pari et ont fini par être congédiées en raison du fiasco de toutes leurs tentatives devant la solidité de l’État, du Peuple, de l’Armée nationale et de son commandant en chef, le Président résistant Bachar al-Assad.

    Mais voilà qu’on se demande, à nouveau, si l’Empire américain vaincu et sa pupille saoudienne, menacée par le « cataclysme daechien » [de l’EIIL en arabe], ne vont pas user de leur guerre contre le terrorisme pour couvrir leur agression contre la Syrie, les raids de l’aviation US sur des positions de l’Armée nationale syrienne facilitant le déploiement des groupes terroristes sur le terrain ; ceux qui seront entraînés en Arabie saoudite [1], plus ceux déjà entraînés en Jordanie [2] ayant reçu pour mission de se répartir sur la bande frontalière jouxtant le Golan et les fermes de Chebaa sous commandement des agents du renseignement sionistes [3].

    La réponse, évidente et immédiate, est que toutes les sottises sont envisageables de la part des puissances coloniales et des forces réactionnaires inféodées à l’Occident lorsqu’elles sont confrontées au désespoir et à la défaite. Par conséquent, la première chose à faire est de nous préparer au pire. Et c’est ce qui a toujours figuré à l’ordre du jour pour la Direction syrienne et ses Forces armées, tout comme cela est toujours pris en compte par l’Axe de Résistance et ses alliés en Russie, en Chine, en Inde et dans la plupart des Pays du BRICS.

    En effet, une telle aventure stupide et potentiellement très dangereuse est rendue d’autant plus probable que les circonstances et les raisons qui ont obligé Obama à annuler l’agression, dont il a menacé la Syrie l’année dernière, sont encore plus pesantes aujourd’hui ; les capacités de défense de l’Armée nationale syrienne s’étant renforcées dans tous les domaines notamment celui de la défense aérienne, de l’aveu même du chef d’état-major des armées des États-Unis, le Général Martin Dempsey, et le partenariat ainsi que la coopération dans le domaine militaire entre la République arabe syrienne, la Fédération de Russie et l’Iran étant passés à un niveau supérieur.

    La Russie, qui avait adressé son message désapprobateur en interceptant les missiles dirigés contre la Syrie en Septembre 2013 [4], a aujourd’hui des raisons supplémentaires qui l’inciteraient à lancer des messages plus forts et plus sévères ; l’affrontement américano-russe en Ukraine et la série de sanctions occidentales à son encontre l’ayant rendue encore plus convaincue de la justesse de la vision syrienne concernant la mentalité colonialiste des USA et de l’OTAN, une mentalité qui menace le monde entier ! Quant à l’Iran, sa position est toujours aussi claire à l’égard de la Syrie considérée comme la première forteresse de défense d’un Moyen-Orient libre !

    Ce n’est pas par hasard que le « cirque US » à Jeddah [5] a coïncidé avec l’annonce du décuplement des échanges russo-iraniens et avec la volonté déclarée de Moscou de pousser la stratégie de développement de l’Organisation de coopération de Shangai [OCS] jusqu’à en faire une alliance internationale d’entraide [6] dans tous les domaines et, particulièrement, avec l’Iran. Par ailleurs, une même grille de lecture doit être appliquée aux communiqués publiés par la Russie, la Chine et l’Iran [7] : un avertissement nettement suffisant contre toute attaque à la souveraineté des États ; sous-entendue, la souveraineté de la République arabe syrienne.

    Des prises de position qui doivent se traduire effectivement sur le terrain syrien, le système de coopération militaire et sécuritaire avec les alliés de la Syrie pouvant être activé et développé au moment opportun. Ceci nous paraît indispensable pour dissuader les USA de cesser leur brutalité orgiaque contre un État qui se bat contre le terrorisme, seul, et à la place de ses alliés et de ses ennemis à la fois !

    Ceci dit, et en prévision d’une agression idiote quand même, il est nécessaire de rappeler la déclaration du ministre syrien, M. Walid Mouallem, se résumant à dire que toute opération aérienne sur le territoire syrien, sans coordination préalable avec le gouvernement syrien, sera considérée comme une agression nécessitant une réponse défensive légitime [8].

    Les États-Unis dans leur prétendue guerre contre le terrorisme, qu’ils ont couvé pour frapper la Syrie, ont choisi de continuer à entrainer, à armer et à financer encore plus de groupes terroristes pour la démolir et l’empêcher de se récupérer. Ils habillent leurs agents et leurs mercenaires de mille masques, avec la collaboration des gouvernements turc, qatari et saoudien embourbés dans le terrorisme takfiriste jusque par-dessus la tête. Ce qui confirme que « l’alliance de Jeddah » n’a pas pour but d’endiguer le terrorisme ou de l’anéantir, mais de le réemployer ! D’ailleurs, les dérobades turques [9] et les réticences britannique et allemande sont venues compléter l’image floutée de la situation.

    Certes, la visite de M. Staffan de Mistura [nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie] à Damas et sa rencontre avec le Président Bachar al-Assad mettant l’accent sur la priorité de la lutte contre le terrorisme, parallèlement avec la tenue de la conférence carnavalesque de Jeddah, a suggéré à beaucoup d’observateurs que les États-Unis tentaient de rassurer Damas. Certains vont même jusqu’à croire qu’ils se sont enfin décidés à dompter leurs agents avant de modifier leur langage envers l’État syrien.

    Mais l’Histoire nous pousse à toujours tenir compte des mauvaises intentions US et à nous comporter sur cette base en premier lieu. Et si jamais il fallait serrer des mains et sourire, il n’est pas interdit de montrer ses crocs, comme la Syrie sait le faire face au loup américain et à ses hyènes régionaux, quand il le faut !

    Ghaleb Kandil

    12/09/2014

    Source : New orient news

    http://www.neworientnews.com/news/fullnews.php?news_id=143988

    Traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

     

    Notes :

    [1]L’Arabie saoudite accueillera des camps d’entraînement pour rebelles syriens

    http://www.lemonde.fr/moyen-orient/article/2014/09/11/l-arabie-saoudite-accueillera-des-camps-d-entrainement-pour-rebelles syriens_4485450_1667081.htm

    [2]Washington participerait à l’entraînement des rebelles syriens [en Jordanie]

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/03/15/washington-participerait-a-entrainement-des-rebelles-syriens_1848840_3218.html

    [3]Israël sur le terrain syrien : une bande frontalière jusqu’à Damas

    http://www.al-akhbar.com/node/214959

    Résumé :

    « L’Axe de la Résistance surveille de près le versant est du mont Hermon. De sources sûres, Israël a la ferme intention d’occuper la bande frontalière de villages druzes s’étendant jusqu’au rif de Damas, sous prétexte de les défendre contre les massacres perpétrés par les groupes terroristes syriens... En même temps, Israël ne ménage pas sa peine pour fournir aux terroristes de « Jabhat al-Nosra » armes, soins médico-chirurgicaux et soutien logistique dans le but d’imposer sa domination sur les positions de l’Armée nationale syrienne dans le secteur central de Quneitra. En somme, l’Axe de la Résistance se prépare à faire face à une situation déjà vécue avec l’« armée de LAHD » au Sud Liban ».

    [Antoine Lahd est un ancien général de l’armée libanaise. Il a été entre 1984 et 2000 le commandant de l’ASL, milice libanaise alliée à l’armée israélienne au Sud du Liban : http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Lahd].

    [4]Les dessous du tir des deux missiles en Méditerranée

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=130437&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

    [5]Coalition contre EI : les pays du Golfe réunis à Djeddah

    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140911-arabie-saoudite-djeddah-ei-kerry-coalition-pays-golfe-/

    [6]L’OTAN n’est plus la principale alliance militaire de la planète – les premiers résultats du sommet de l’OCS à Douchanbé

    http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/09/13/lotan-nest-plus-la-principale-alliance-militaire-de-la-planete-les-premiers-resultats-du-sommet-de-locs-a-douchanbe/

    [7]Guerre contre l’EI : Washington veut « violer la souveraineté des Etats », selon Téhéran

    http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203773193912-guerre-contre-lei-washington-veut-violer-la-souverainete-des-etats-selon-teheran-1042120.php

    [8]Mouallem : La Syrie est disposée à collaborer aux deux niveaux, régional et international, dans la lutte anti-terroriste

    http://www.sana.sy/fr/?p=9435

    [9]La Turquie ne participerait pas aux opérations contre les jihadistes de l’EI

    http://www.opex360.com/2014/09/11/la-turquie-ne-participerait-aux-operations-les-jihadistes-de-lei/

     

    Monsieur Ghaleb kandil est le Directeur du Centre New Orient News (Liban)

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  • Coalition contre l'Etat islamique : « absurde et dangereuse », selon Dominique de Villepin

    Le Monde.fr | 12.09.2014 à 12h21 • Mis à jour le 12.09.2014 à 13h44

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    Dominique de Villepin, en décembre 2011, sur le plateau de TF1.

    En 2003, Dominique de Villepin, alors ministre des affaires étrangères, s'était élevé contre l'intervention en Irak décidé par George W. Bush, défendant la position de la France dans un vibrant discours à l'Organisation des Nations unies. Onze ans plus tard, le contexte est différent, mais M. de Villepin reste opposé à toute intervention militaire dans ce pays. Tandis que le président de la République, François Hollande, est en visite à Bagdad, il a fustigé vendredi matin, sur RMC, « l'annonce par le président Obama d'une grande coalition pour engager une troisième guerre d'Irak » et déploré que la France ait « renoncé à faire de la politique (…), à faire de la diplomatie ».

    Lire aussi : A Bagdad, Hollande promet le soutien de la France au gouvernement irakien

    C'est « une décision (…) absurde et dangereuse », a-t-il fait valoir. Pour s'expliquer, celui qui fut également premier ministre établit un parallèle avec la situation Afghane de 2001 : « Il y avait (…) un foyer de crise terroriste central. Aujourd'hui, il y en a près d'une quinzaine (…). Nous les avons multipliés », analyse-t-il. « Aller faire la guerre contre cette région meurtrie, frappée par les crises identitaires (…), c'est prendre le risque de cristalliser et de coaliser un certain nombre de forces (…) contre nous (…). »


    Lire aussi : Coalition contre l'Etat islamique : une opération complexe et lourde d'incertitudes


    Jean-Luc Mélenchon s'est lui aussi positionné contre la perspective de frappes contre l'Etat islamique en Irak. « Je désapprouve totalement ce qui est en train de se faire », a déclaré l'ancien coprésident du Parti de gauche, vendredi sur RTL. Il rappelle quant à lui l'intervention en Libye et le « chaos » qui s'en est ensuivi :

    « Où et quand a-t-on évoqué le fait qu'il faille intervenir en Irak, bombarder une fois de plus comme on l'a déjà fait en Libye avec le succès dont on se souvient, ou que l'on distribue des armes aux uns aux autres qui finissent par se retourner contre nous ? Ce chaos continue et nous voici maintenant avec François Hollande allant à Bagdad, ce qui ne sert à rien sinon à le mettre en danger et engager la France dans une guerre dont personne n'a parlé. »

     ROMPRE LES RELATIONS QUE « NOUS ENTRETENONS » AVEC LE QATAR


    M. Mélenchon invite à « s'intéresser à ceux qui financent [les bandes armées] et devraient prendre la responsabilité de cesser de le faire, c'est-à-dire les monarchies saoudienne, qatarie, avec lesquelles nous entretenons des relations d'une délicieuse courtoisie et à qui nous vendons (…) des armes ».

    De la même façon, Marine Le Pen, la présidente du Front national, a demandé, vendredi matin sur Europe 1, la rupture des relations diplomatiques et économiques avec le Qatar .

    « La première chose à faire est de s'attaquer à la tête, et la tête, on le sait, ce sont des pays comme le Qatar. On ne peut pas continuer à avoir des relations économiques, des conventions fiscales avantageuses pour un pays comme le Qatar, à le laisser intervenir dans nos entreprises alors que nous savons pertinemment que c'est ce pays notamment qui aide, finance, assiste le fondamentalisme islamiste dans le monde. »

    Mais, à l'inverse de M. Mélenchon, la présidente du FN estime qu'« il faut intervenir. Mais intervenir en soutien logistique, en apportant une aide au renseignement, nous ne pouvons pas être en première ligne dans cette affaire ». Pour l'eurodéputée, il faut que la coalition internationale obtienne l'accord de l'ONU ainsi que des « autorités syriennes ».


    « UN PROBLÈME FRANÇAIS »


    L'ancienne ministre UMP Valérie Pécresse a quant à elle estimé vendredi sur RFI que la France devait « pleinement s'engager » contre l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie mais devait le faire « sous mandat international ». La France « doit s'engager pleinement et marquer sa totale détermination à lutter contre ce qui n'est pas un Etat mais une organisation terroriste et se fait appeler Etat islamique », a déclaré Mme Pécresse.


    L'ancienne ministre voit cependant aussi dans la question de « ces djihadistes, ces égorgeurs, ces personnes qui pratiquent le génocide de certaines communautés », « un problème français ». « Nous avons plus de mille Français qui sont quelque part entre la Syrie et l'Irak en train de participer aux exactions de l'Etat islamique. Ces mille Français un jour reviendront dans notre pays » a-t-elle souligné.

     

    texte et VIDEOS ici :

     

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/12/coalition-contre-l-etat-islamique-absurde-et-dangereuse-selon-dominique-de-villepin_4486502_823448.html#xtor=AL-32280515

     

     

     

     

    Actualité Guerre : 

     

     

     

     

    # EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/ DOCU CHOC : LA SALE GUERRE DE KIEV AU DONBASS (1) from EODE-TV on Vimeo.

     

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    Why America needs a major war in Europe?


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    Les USA ont besoin d'une guerre majeure en Europe

    Les USA et la guerre

     

    Nous vous livrons ici un résumé des paroles prononcées par ces "jeunesses hitlériennes"
    #10 : Mort aux ennemis
    #09 : Poutine ... (la gamine arrive à peine à parler!)
    #08 : Moskal à la corde
    #07 : Moskal à la corde, celui qui saute pas est un Moskal
    #06 : Gloire à l'Ukraine! Gloire aux héros!
    #05 : sans commentaires
    #04 : rap nationaliste ukrainien qui reprend un peu de tout, admirez le salut nazi à la fin!
    #03 : écrit : "gloire à l'Ukraine" sous l'oeil attendri des parents, sans doute leurs premiers mots écrits...
    #02 : Gloire à l'Ukraine! Gloire aux héros! et le salut nazi
    #01 : "alors les Moskals, discutons, gloire à l'Ukraine! Gloire aux héros! Gloire à la nation! Mort aux Moskals! le tout avec le langage des gestes et des armes



    Top 10 des extraits vidéos des enfants(?) ukrainiens embrigadés par les adultes

     

     

     

     

     

    La barbarie nazie de Kiev !

     

     

    Roland DUMAS: "La France, chien d’avant-garde de l'OTAN"

    Roland Dumas : "La France, chien d'avant-garde de l'OTAN

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    Guerre contre la Russie :

    Dès le 14 septembre 2014,

    guerre intéreure pour commencer (eva).

     

     

    L’ennemi commun des peuples

    Le prochain Maïdan aura lieu à Saint-Pétersbourg en septembre
    par Evgeny Fedorov

    jeudi 11 septembre 2014, par Comité Valmy


    Le prochain Maïdan aura lieu à Saint-Pétersbourg en septembre


    Interview d’Evgeny Alekseyevich Fedorov, député à la Douma, le Parlement de la Fédération de Russie


    Ci-dessous nous transmettons la retranscription intégrale en français d’un entretien d’Evgeny Alekseyevich Fedorov, député à la Douma, le Parlement de la Fédération de Russie (membre de 1993–96 et de 2003 à aujourd’hui). Cet entretien a lieu avec des journalistes de la chaîne de télévision « poznavatelnoe.tv ». Fedorov est membre du parti « Russie unie », dont fait également partie Vladimir Poutine et qui est présidé par Dmitri Medvedev. En outre, Fedorov est membre du Comité politique central du parti et directeur du « Comité pour la politique économique et l’entreprise » de la Douma. La thèse principale exprimée par Fedorov au cours de cet entretien est la planification de manifestations par les Etats-Unis, lors des élections de septembre du Gouverneur de Saint-Pétersbourg, ayant pour but de renverser le gouvernement en Russie.


    Evgeny Fedorov : Du point de vue des Etats-Unis, une révolution orange, ou intervention, a commencé en Russie. Elle a commencé depuis environ un mois.

    Journalistes : Depuis quand ?

    Depuis la décision concernant les élections à Saint-Pétersbourg. Je m’explique : il est déjà clair que les Américains vont lancer une attaque sur la Russie avec une frappe sur Saint-Pétersbourg. C’est-à-dire qu’ils vont frapper leur premier coup en septembre, pendant les élections du Gouverneur.1


    Etes-vous en train de dire qu’ils veulent y installer leur Gouverneur ?

    Non, ils ne veulent pas seulement leur Gouverneur, ils veulent toute la Russie, pas seulement Saint-Pétersbourg. Ils ont fait le calcul que Saint-Pétersbourg est un maillon faible, un endroit vulnérable. Normalement une offensive commence par une attaque contre le point le plus faible. Pourquoi est-il le plus faible ? Traditionellement Saint-Pétersbourg est une ville où existe la plus forte opposition. Le taux d’opposition à Moscou est d’environ 30%, à Saint-Pétersbourg autour de 40%. Il y a le potentiel, un rapport de force, des opinions libérales etc. Il y a une tradition. Enfin, ce n’est pas un hasard si « Pétersbourg » a été le lieu de naissance de trois révolutions russes ! C’est plus occidental, je dirais… Une certaine mentalité s’est formée là. Il y a une position meilleure et plus forte, ou une base, là. Deuxièmement c’est symboliquement une ville majeure. C’est la ville de Poutine !
    En d’autres termes, une attaque contre lui à travers Saint-Pétersbourg est comme une attaque contre la Russie à travers l’Ukraine. Et les Américains le savent. Il y a 2–3 semaines, l’ambassadeur US a tenu un meeting confidentiel dans un théâtre de Moscou, où il a dit ouvertement que la première frappe aurait lieu à Saint-Pétersbourg pendant les élections de septembre. C’est déjà en cours de réalisation. Je sais que les Américains poussent en faveur de Dmitrieva2 par l’intermédiaire de la cinquième colonne.


    Que signifie cette frappe ? Comment va-t-elle se manifester ? Est-ce que le Maïdan va recommencer à Saint-Pétersbourg ?

    Non, ce sera une répétition. Voyez-vous, lorsqu’on parle d’intervention orange ou de révolution, bien qu’il soit plus approprié de dire « une intervention », la révolution étant un processus interne alors qu’une intervention vient de l’extérieur. C’est une sorte d’invasion, comme un débarquement, ou comme une invasion étrangère en cas de guerre.

    C’est une forme d’intrusion attaquant les positions les plus faibles où le terrain est mieux préparé. Les Américains concentrent leurs forces sur une intervention orange dans certaines zones. Ils ont déjà des sites pour une intervention. Ils ont choisi Saint-Pétersbourg comme premier site. Le processus a commencé. Le processus est accompagné : toute cette histoire d’une élection anticipée à Saint-Pétersbourg n’est pas accidentelle ! C’est à dire que, d’un côté, la 5e colonne en Russie joue son jeu, et d’un autre côté, il y a des pressions de « la rue ». Ces choses sont liées … Ils ont choisi ce maillon faible, à un endroit relativement faible.

    Qu’est-ce que cela signifie ? Premièrement, ils vont dépenser d’énormes sommes d’argent pour les élections de Saint-Pétersbourg et tous les candidats pourront en « profiter », tout le monde sauf à Poltavchenko3. Ils vont fournir tout l’argent nécessaire. Attention, ils ne vont pas leur demander de changer leur idéologie. Voilà les liasses d’argent. Faites-en ce que vous voulez. Voilà le premier facteur.
    Le second facteur est le suivant : ils enverront à Saint-Pétersbourg les mêmes jeunes gens entraînés et les mêmes combattants que ceux qui ont été préparés pour l’Ukraine. S’il le faut, on leur fournira des passeports russes. Le nombre total de combattants en Russie, préparés par les Américains, se situera entre 50 000 et 100 000. Basé sur la référence de l’Ukraine. Evidemment vous ne pourrez pas les désigner – ce sont des citoyens russes, à l’état pur … Ces gens viendront à Saint-Pétersbourg et loueront des appartements en grand nombre. Leur tâche sera d’exécuter des provocations, si nécessaire, des provocations militaires.

    Qu’est-ce que tout cela signifie ? Cela signifie des activités terroristes. Le Secteur droit, comme vous le savez, n’a aucun problème avec les activités terroristes.


    C’est vrai !

    Ils n’ont aucune limitation morale. Si vous leur fournissez des armes à Saint-Pétersbourg, ils n’auront aucun problème à tirer sur les gens à partir d’une voiture. 50 000 à 100 000, cela ressemble à une manifestation pacifique. C’est-à-dire qu’ils peuvent être éventuellement armés de bâtons. Pendant ce temps la 5e colonne joue son rôle. Dmitrieva s’affichant à Saint-Pétersbourg, et Navalny4 à Moscou, c’était le travail de la 5e colonne.
    Le travail de la 5e colonne est organisé et propulsé depuis le sommet, depuis Moscou. Non pas à partir de la base, car la barrière n’a pas été franchie. Ce ne sont que des exemples. Cela signifie que même si la 5e colonne sort de la piste, les Américains pourront la remplacer par autre chose.

    Ils ont commencé l’attaque ! C’est une réponse directe aux pays membres du BRICS, à la création d’une coalition anti-américaine, aux mouvements mondiaux de libération et à l’offensive en Ukraine, quand les rebelles parviennent à repousser les envahisseurs à Donetsk et à Lugansk. C’est une autre façon d’envahir la Russie. L’une est militaire, l’autre non. Le scénario d’intervention « orange » est le même partout. Le nouvel ambassadeur américain nommé en Russie5 est un grand spécialiste dans ce type de révolution. Il a personnellement dirigé deux révolutions de ce genre : en Georgie et en Ukraine. Les deux ont réussi, avec le remplacement des deux présidents. C’est une technique dont il a une bonne expérience.

    Au total, les Américains ont mené vingt interventions de ce type, dont trois ont été conduites par lui-même. Maintenant, ils ont désigné Saint-Pétersbourg comme tête de pont pour l’invasion. L’objectif suivant est de déstabiliser Saint-Pétersbourg, d’« agiter » la situation et si possible de mettre en œuvre le second acte du plan. Le second acte sera une insurrection armée. C’est déjà clair. Si le second acte capote, alors il y aura un puissant soulèvement dans la rue. Provocations, combats … En bref, déstabilisation. C’est déjà très clair.
    Vous pouvez même donner un nouveau titre à votre vidéo : L’intervention orange contre la Russie a commencé !


    Evgeny Alekseyevich, si nous avons compris correctement, peut-on dire que les USA comptent sur des protestations internes à Saint-Pétersbourg et non pas à Moscou ?

    Non, ils comptent sur de nombreux points brûlants.


    Bien, si en 2012, ils ont essayé d’organiser des protestations de masse à Moscou, vont-ils essayer de faire la même chose à Saint-Pétersbourg ?

    En principe, oui. La même chose, mais avec de nouvelles techniques !
    Tout d’abord, il y a un nouveau facteur Ukrainien : 100 mille personnes soumises au lavage de cerveau. La propagande est à l’œuvre, transformant les gens en animaux là-bas. Leur position s’est renforcée, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué. Vous savez, les gens regardent et nombre d’entre eux se réjouissent des victoires de l’Ukraine. Il n’y a pas de victoires ! Il y a quelques gains tactiques, mais pas de victoires. Il y a seulement six mois nous avions un pays voisin neutre. Maintenant nous avons un pays de plus de 40 millions d’habitants et qui est militairement complètement hostile à la Russie. Quel type de victoire est-ce là ?! De plus, ils ont une population russe. C’est un pays qui peut parfaitement servir de base pour l’invasion de la Russie par des envahisseurs orange de type moderne. Il y a six mois encore, la situation n’était pas la même. Cela veut dire que l’équilibre des pouvoirs autour de la Russie a fondamentalement changé. Nous avous subi une grande défaite du point de vue géopolitique.

    Hier nous n’avions pas d’ennemi, et aujourd’hui notre ennemi nous ressemble. En fait, c’est une franche victoire pour la 5e colonne. Elle a gagné politiquement, militairement, et de là vers une invasion militaire de la Russie. C’est un changement radical de la situation. Il n’en n’était pas ainsi lors des évènements de Moscou. Il y avait des gens des Etats Baltes, d’Ukraine et de partout dans le monde. Cependant, ils n’avaient pas de base pour une invasion. Maintenant ils ont une base immense. C’est un changement fondamental de la situation ! A vrai dire, nous sommes mieux préparés maintenant… Cela signifie qu’il y aura une bataille de rue à grande échelle à Saint-Pétersbourg. Je n’appellerais pas cela une guerre, mais une bataille de rue de grande ampleur. Nous pouvons dire déjà que cela aura lieu en Septembre. Cela ne signifie pas que les Américains gagneront l’ensemble de la Russie. Ils vont créer un tremplin pour une invasion de Moscou l’année suivante.


    Ainsi, même s’ils perdent, ils vont « faire du tapage ».

    Non, ils vont certainement perdre. Il faut comprendre le système politique. Sur le plan formel, évidemment, ils ne vont pas élire un Américain. Au moins c’est clair, et ce n’est pas leur but. Leur but est de provoquer une déstabilisation. Nous pouvons présenter une liste de choses.
    Par exemple, ils vont déclarer l’élection à Saint-Pétersbourg truquée.
    Garanti ! Quoi qu’il arrive ils annonceront que les élections sont truquées.
    Ils vont organiser des émeutes sous ce prétexte ou n’importe quel autre. C’est leur feuille de route.
    Si cette 3e révolution est un succès pour l’ambassadeur états-unien, ce sera la même chose que les fois précédentes. Ce sera le travail efficace de la 5e colonne. Il y aura des comportements étranges de la part des policiers à Saint-Pétersbourg. Des comportements bizarres de la part des autorités de la ville, c’est à dire des chefs de districts qui, étant sous les ordres du Gouverneur, vont soudainement se mettre à le combattre. Tout ceci sera une couverture pour ce type d’invasion. Il y aura un tas d’histoires bizarres. Cependant, elles ne paraîtront étranges que pour ceux qui ne veulent pas voir. Et c’est comme la ligne qu’ils suivent aujourd’hui, comme si rien ne se passait. Pas de concurrence, rien de tel. Cependant, si vous examinez les choses en termes de concurrence globale, ce seront des choses absolument logiques, comme une invasion de la Russie ainsi que la destruction du peuple russe et de l’Etat. Ensuite, cette invasion est encore divisée en éléments et étapes. La première, je le répète, est Saint-Pétersbourg. C’est déjà clair. C’est pourquoi je pense que le Mouvement de libération nationale (MLN) annoncera une mobilisation, un programme d’action de notre département MLN à Saint-Pétersbourg, qui, bien sur, se soulèvera pour protéger leur ville des envahisseurs étrangers. C’est évident.

     

    Evgeny Alekseevich, vous dites que la police va se mettre à agir bizarrement, mais il est clair qu’ils agiront selon des ordres…

    Il y aura différents types de policiers… Certains se comporteront étrangement, d’autres non, mais vous commencerez à voir des choses bizarres.

     

    Ils l’ont fait à Kiev. Personne n’a donné d’ordres, par exemple.

    C’est ce que je veux dire.

     

    La police à Kiev a agi de façon très étrange. A la fin, ils ont décidé d’ignorer les ordres, mais c’était trop tard. Cela veut-il dire que cette histoire ne nous apprendra rien ?

    Laissez-nous, Masha, répondre à votre question. La tragédie à Kiev s’est produite il y a quelques mois et s’est terminée en mars. Quelqu’un, en Russie, l’a-t-il analysée ? Avez-vous remarqué au moins quelqu’un ? N’importe qui ? Ou un quelconque talk-show ? Je l’analyse, bien sûr, mais je parle des médias officiels, représentatifs du pouvoir.

     

    Non …

    Non ! En d’autres termes il se déroule une immense catastrophe, qui entraîne la mort de centaines de milliers de gens. Et personne, même pas le moindre débat télévisé n’essaie de l’analyser. Bien qu’il soit évident que les débats télévisés sont stupides. Il est absolument évident qu’une analyse de la situation en Ukraine est camouflée en Russie. C’est interdit. Qui l’interdit ? Les mêmes acteurs qui préparent ce scénario à Moscou, dans le reste de la Russie et à Saint-Pétersbourg. C’est la 5e colonne du gouvernement qui a assez de pouvoir pour empêcher l’analyse de la situation. On nous empêche de diffuser l’information. Le MLN conduit évidemment des analyses, mais nous sommes coincés, et on nous interdit de livrer ces analyses aux médias. Dans les régions, on empêche nos militants de brandir des slogans. Ils n’ont même pas le droit d’en discuter !

    Je voudrais dire maintenant ce qui est important dans une intervention orange.
    La chose principale dans une intervention orange, ce ne sont pas les militants mais les techniques opérationnelles de la 5e colonne dans les structures du pouvoir. Par exemple, comment les officiels, les généraux, les hommes d’affaires, les éditeurs des médias, soudainement commencent à changer de position. Littéralement, ils changent de position à 180 degrés en une journée et commencent à suivre une ligne différente de celle qu’ils suivaient jusqu’alors et promettaient de suivre, que ce soit à un officiel du gouvernement ou ailleurs. C’est cela le changement et la technique de préparation à ce changement.

    Comment fonctionne la communication amenant des officiels à trahir leur Patrie. A chaque point particulier, il y a un plan spécifique. Et deuxièmement, le plan, qui a été élaboré aux Etats-Unis, fournit des centaines de sortes de trahisons semblant insignifiantes, qui collectivement mènent au résultat prédéterminé. Un officiel ne va pas sur la place principale en criant : Je suis un traître ! Bien qu’on l’ait vu en Ukraine.

    Souvenez-vous de l’histoire à propos d’un chef du service des gardes frontières, qui disait qu’il abattrait son commandant en chef s’il n’exécutait pas les ordres des Etats-Unis. Donc, il y avait là une trahison ouverte. Mais la majorité ou 99% des trahisons sont restées cachées. Par exemple, un général censé protéger une installation ne s’est pas montré. Il a dit : je me suis endormi. Comme si, et bien, il s’était endormi … Difficile à comprendre. Peut-être a-t-il reçu une réprimande.
    Apparemment il n’a pas commis de trahison, mais cela colle avec le plan des trahisons, et son « sommeil » est un élément du plan. Il s’est endormi au bon moment, au bon endroit, et ce moment et cet endroit ont été exploités par l’escouade spécialement entraînée, qui savait qu’il s’endormirait. C’est lumineux, non ? Cela, c’est la technique, et ce n’est pas analysé. Il est interdit de l’analyser. Cela signifie que c’est à 100% en train de se passer ici. Les mêmes personnes ! Une façon de combattre une intervention orange consiste dans l’analyse de ces techniques. Une analyse qui n’est pas faite ! Ni la société, ni aucun officiel de l’état, ni la police ne sont encore prêts pour cela. Vraiment aucun ! Si personne ne l’analyse, alors, évidemment, il n’y a pas de préparation. Autrement il y aurait une volonté de comprendre. Pour assurer une trahison, dans le cas du général qui « s’endort », il est préférable de prévoir deux généraux : l’un trahira, et l’autre sera à son poste à temps. Vous comprenez, oui ? Il y a différentes méthodes de lutte à cause d’une prépondérance du pouvoir. De ce fait, une composante très importante dans cette trahison est le secret. Cette technique n’est pas réellement cachée, il est simplement interdit de l’étudier et de l’analyser.

     

    Ils essaient de l’étouffer.

    Ils l’éliminent délibérément. A partir du moment où ils ont commencé à cacher ces techniques d’intervention étrangère en Ukraine, on peut être assuré que la même chose se prépare en Russie. Le fait est que la dissimulation est la première phase de la préparation.

     

    Quelles autres villes sont concernées, hormis Saint-Pétersbourg ?

    La première frappe se produira à Saint-Pétersbourg, mais il y aura plusieurs frappes secondaires à Kaliningrad, dans l’extrême Est, dans le Caucase avec le terrorisme, et en Crimée. Ce sont les cibles principales choisies par les Américains. Bon, ils vont, bien sûr, essayer d’interférer à Moscou. En fait, ils essaient maintenant dans l’Oural. Les Américains ont créé une base solide à Yekaterinburg. Je veux dire une base pour l’invasion.

     

    Tout ceci va-t-il se produire simultanément en septembre ?
    Bien sûr, tout cela va coïncider.

     

    Les forces de libération nationale qui voudront leur résister, ne seront pas autorisées à ce concentrer en un endroit, d’accord ?

    Leur but est d’empêcher les forces de libération nationale de pouvoir s’y opposer. Les FLN ont suffisamment de moyens, mais elles n’ont pas accès au processus gouvernemental de prise de décision. Il y a Poutine, mais il ne prend pas de décisions. Les décisions sont prises à des échelons inférieurs du gouvernement par des personnes qui sont contrôlées par les Etats-Unis. Cela empêche les ordres de Poutine de descendre dans la hiérarchie. On le voit partout. Prenez la loi de taxation des profits de compagnie étrangère chez nous (la « relocalisation »)
    … Ils travaillent directement pour les Américains. Ils sont les officiels des premier et second échelons.

    Pourquoi travaillent-ils pour les Américains ? Les Américains les ont sélectionnés et promus à leur poste à cause de leurs opinions. Opinions libérales, par exemple … Ils sont intégrés au système à travers les menaces et la corruption. Par exemple, les Américains fournissent une protection et une couverture pour leurs informations compromettantes. S’ils ne rendent pas aux Américains les services attendus ils seront emprisonnés. Ils seront emprisonnés en Russie. Pas seulement les policiers de la 5e colonne, mais les policiers honnêtes aussi. Supposons qu’un policier honnête ait reçu des informations concernant la corruption d’un officiel. Alors il est obligé de l’arrêter. On peut même lui donner de l’argent pour le faire. Bon, pourquoi ne pas l’arrêter, d’accord ? Que se passe-t-il si les informations sur la corruption sont à la base de la nomination de l’officiel au poste qu’il occupe ? Voilà les techniques. Certains ont des enfants à l’étranger… Imaginez qu’un enfant soit arrêté quelque part à Londres. Ce serait pire que saisir leurs biens. Ils peuvent survivre si leurs palaces sont saisis, mais l’arrestation d’un enfant est une autre histoire. Si un enfant est arrêté aux Etats-Unis, il peut risquer la peine de mort et l’emprisonnement à vie à Londres. C’est tout ! Cet officiel a juste été recruté. C’est ainsi, il y a un ensemble de méthodes pour ce travail. Elles sont l’élément principal des révolutions oranges. Ce ne sont pas même les centaines de milliers de combattants !

    L’élément principal de la révolution orange est la présence de la 5e colonne dans les structures du pouvoir. Ils vendront leur pays morceau par morceau. Ils le vendront graduellement selon un plan élaboré aux Etats-Unis. L’objectif fixé par les Américains pour l’élection du maire de Saint-Pétersbourg est de former et promouvoir un idéologue pour renverser Poutine. Ce modèle élaboré peut ensuite être appliqué sur tous les citoyens russes : à la télé, dans la sphère publique, etc. …
    Dans l’étape suivante, l’an prochain, ou peut-être un peu plus tard, cela permettra de mettre le feu à tout le pays. C’est comme des troupes parachutistes qui sautent et installent une tête de pont. Militairement parlant, une tête de pont ne décide pas de l’issue de la guerre, mais elle prépare l’offensive générale. Voilà à quoi servira Saint-Pétersbourg. Nous considérons la situation à Saint-Pétersbourg comme très sérieuse. Cela ne signifie pas qu’ils gagneront car gagner et arracher Saint-Pétersbourg à l’emprise de Poutine n’est pas leur but. L’objectif réel est de lancer une offensive générale via Saint-Pétersbourg.

     

    Je vois.

    • • •

    Source : La vidéo avec sous-titres en anglais se trouve sur
    www.youtube.com/watch ?v=WNAPbuwLMHg&feature=youtu.be

    Les sous-titres en français se trouvent sur :
    www.vineyardsaker.fr/2014/08/04/video-il-va-y-avoir-un-maidan-a-saint-petersbourg-interview-devgeny-fedorov-animateur-du-mouvement-rossiya-directeur-du-programme-de-liberation-nationale-russe/#more-1746

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    Horizons et débats 8 septembre 2014

     

    Le prochain Maïdan aura lieu à Saint-Pétersbourg en septembre
    par Evgeny Fedorov

    LE FACTEUR DE TRAHISON

    La plus grande trahison, celle de Gorbatchev

    Poutine, Strelkov et la sixième colonne

    Plan de paix pour l’Ukraine : à Minsk, qui a renoncé ?

    LE FACTEUR DE TRAHISON

    Trahison, en France aussi :

    La longue marche de trahison nationale des marionettes US et L’errance stratégique des partisans d’une France libre, républicaine et sociale - Claude Beaulieu

     

     

     

     

     


     

    ans l'Humanité Dimanche. Les 4 et 5 septembre, les membres de l’OTAN se sont réunis à Newport, au Royaume-Uni. Au menu des discussions : l’Ukraine. Alors que le pays en appelle à l’Alliance et envisage de relancer son processus d’adhésion, l’OTAN devra trancher sur l’envoi ou non d’une aide matérielle à Kiev. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas (1), nous livre son inquiétude sur la dérive de l’OTAN et sur ses conséquences sur la diplomatie française.

    Humanité Dimanche. Est-ce que l’OTAN a encore une raison d’être ?
    Roland Dumas. Elle peut en avoir une, pour ceux qui la gèrent ! Historiquement, l’Alliance atlantique était une alliance militaire qui avait une compétence géographique très limitée, l’Atlantique Nord, et qui avait un objectif : finir la guerre contre l’Allemagne. Donc, si l’on regarde l’ensemble de ces éléments, on se rend compte qu’elle n’a plus aujourd’hui de raison d’être. On avait décidé, alors que j’étais aux Affaires, du démantèlement des pactes. On ferait disparaître les deux alliances : l’Alliance atlantique et le pacte de Varsovie. Le pacte de Varsovie a bien été dissous mais l’OTAN, non... elle s’est même élargie (avec la Pologne et les États baltes) et renforcée. Il suffit d’écouter M. Rasmussen, son secrétaire général, pour se rendre compte que l’OTAN est devenue un instrument guerrier.

    HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance...
    R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.

    « SORTIR DE L’OTAN ? IL FAUDRAIT UNE AUTORITÉ MONDIALE INCONTESTABLE. CE N’EST PAS POUR DEMAIN, CAR AUJOURD’HUI, CE SONT DES NAINS. »

    HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?
    R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection... c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-enguerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’aprèsguerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenezvous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.

    HD. Peut-on encore sortir de l’OTAN ?
    R. D. On peut, mais c’est une décision si importante qu’il faudrait le prestige de De Gaulle pour faire cela. Il faudrait quelqu’un avec une autorité mondiale incontestable et des circonstances qui feraient que tout le monde comprendrait cette décision. Ce n’est donc pas pour demain car aujourd’hui, ce sont des « nains ».

    (1) Membre fondateur du groupe des 20 qui réunit d’anciens ministres des Affaires étrangères français et des diplomates. Ce groupe analyse la position actuelle de la diplomatie française

    - See more at: http://www.humanite.fr/roland-dumas-la-france-chien-davant-garde-de-lotan-551010#sthash.knRtm9jZ.dpuf
    L'ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas.
    Photo : Éric Piermont/AFP
    Dans l'Humanité Dimanche. Les 4 et 5 septembre, les membres de l’OTAN se sont réunis à Newport, au Royaume-Uni. Au menu des discussions : l’Ukraine. Alors que le pays en appelle à l’Alliance et envisage de relancer son processus d’adhésion, l’OTAN devra trancher sur l’envoi ou non d’une aide matérielle à Kiev. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas (1), nous livre son inquiétude sur la dérive de l’OTAN et sur ses conséquences sur la diplomatie française.

    Humanité Dimanche. Est-ce que l’OTAN a encore une raison d’être ?
    Roland Dumas. Elle peut en avoir une, pour ceux qui la gèrent ! Historiquement, l’Alliance atlantique était une alliance militaire qui avait une compétence géographique très limitée, l’Atlantique Nord, et qui avait un objectif : finir la guerre contre l’Allemagne. Donc, si l’on regarde l’ensemble de ces éléments, on se rend compte qu’elle n’a plus aujourd’hui de raison d’être. On avait décidé, alors que j’étais aux Affaires, du démantèlement des pactes. On ferait disparaître les deux alliances : l’Alliance atlantique et le pacte de Varsovie. Le pacte de Varsovie a bien été dissous mais l’OTAN, non... elle s’est même élargie (avec la Pologne et les États baltes) et renforcée. Il suffit d’écouter M. Rasmussen, son secrétaire général, pour se rendre compte que l’OTAN est devenue un instrument guerrier.

    HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance...
    R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.

    « SORTIR DE L’OTAN ? IL FAUDRAIT UNE AUTORITÉ MONDIALE INCONTESTABLE. CE N’EST PAS POUR DEMAIN, CAR AUJOURD’HUI, CE SONT DES NAINS. »

    HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?
    R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection... c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-enguerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’aprèsguerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenezvous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.

    HD. Peut-on encore sortir de l’OTAN ?
    R. D. On peut, mais c’est une décision si importante qu’il faudrait le prestige de De Gaulle pour faire cela. Il faudrait quelqu’un avec une autorité mondiale incontestable et des circonstances qui feraient que tout le monde comprendrait cette décision. Ce n’est donc pas pour demain car aujourd’hui, ce sont des « nains ».

    (1) Membre fondateur du groupe des 20 qui réunit d’anciens ministres des Affaires étrangères français et des diplomates. Ce groupe analyse la position actuelle de la diplomatie française.

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    Roland Dumas : "La France, chien d’avant-garde de l’OTAN "

    Otan-Russie
    Entretien réalisé par émilie denètre, l'humanité dimanche
    Vendredi, 5 Septembre, 2014
    Photo : Éric Piermont/AFP
    L'ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas.
    Photo : Éric Piermont/AFP
    Dans l'Humanité Dimanche. Les 4 et 5 septembre, les membres de l’OTAN se sont réunis à Newport, au Royaume-Uni. Au menu des discussions : l’Ukraine. Alors que le pays en appelle à l’Alliance et envisage de relancer son processus d’adhésion, l’OTAN devra trancher sur l’envoi ou non d’une aide matérielle à Kiev. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas (1), nous livre son inquiétude sur la dérive de l’OTAN et sur ses conséquences sur la diplomatie française.

    Humanité Dimanche. Est-ce que l’OTAN a encore une raison d’être ?
    Roland Dumas. Elle peut en avoir une, pour ceux qui la gèrent ! Historiquement, l’Alliance atlantique était une alliance militaire qui avait une compétence géographique très limitée, l’Atlantique Nord, et qui avait un objectif : finir la guerre contre l’Allemagne. Donc, si l’on regarde l’ensemble de ces éléments, on se rend compte qu’elle n’a plus aujourd’hui de raison d’être. On avait décidé, alors que j’étais aux Affaires, du démantèlement des pactes. On ferait disparaître les deux alliances : l’Alliance atlantique et le pacte de Varsovie. Le pacte de Varsovie a bien été dissous mais l’OTAN, non... elle s’est même élargie (avec la Pologne et les États baltes) et renforcée. Il suffit d’écouter M. Rasmussen, son secrétaire général, pour se rendre compte que l’OTAN est devenue un instrument guerrier.

    HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance...
    R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.

    « SORTIR DE L’OTAN ? IL FAUDRAIT UNE AUTORITÉ MONDIALE INCONTESTABLE. CE N’EST PAS POUR DEMAIN, CAR AUJOURD’HUI, CE SONT DES NAINS. »

    HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?
    R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection... c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-enguerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’aprèsguerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenezvous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.

    HD. Peut-on encore sortir de l’OTAN ?
    R. D. On peut, mais c’est une décision si importante qu’il faudrait le prestige de De Gaulle pour faire cela. Il faudrait quelqu’un avec une autorité mondiale incontestable et des circonstances qui feraient que tout le monde comprendrait cette décision. Ce n’est donc pas pour demain car aujourd’hui, ce sont des « nains ».

    (1) Membre fondateur du groupe des 20 qui réunit d’anciens ministres des Affaires étrangères français et des diplomates. Ce groupe analyse la position actuelle de la diplomatie française.

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    Roland Dumas : "La France, chien d’avant-garde de l’OTAN "

    Otan-Russie
    Entretien réalisé par émilie denètre, l'humanité dimanche
    Vendredi, 5 Septembre, 2014
    Photo : Éric Piermont/AFP
    L'ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas.
    Photo : Éric Piermont/AFP
    Dans l'Humanité Dimanche. Les 4 et 5 septembre, les membres de l’OTAN se sont réunis à Newport, au Royaume-Uni. Au menu des discussions : l’Ukraine. Alors que le pays en appelle à l’Alliance et envisage de relancer son processus d’adhésion, l’OTAN devra trancher sur l’envoi ou non d’une aide matérielle à Kiev. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas (1), nous livre son inquiétude sur la dérive de l’OTAN et sur ses conséquences sur la diplomatie française.

    Humanité Dimanche. Est-ce que l’OTAN a encore une raison d’être ?
    Roland Dumas. Elle peut en avoir une, pour ceux qui la gèrent ! Historiquement, l’Alliance atlantique était une alliance militaire qui avait une compétence géographique très limitée, l’Atlantique Nord, et qui avait un objectif : finir la guerre contre l’Allemagne. Donc, si l’on regarde l’ensemble de ces éléments, on se rend compte qu’elle n’a plus aujourd’hui de raison d’être. On avait décidé, alors que j’étais aux Affaires, du démantèlement des pactes. On ferait disparaître les deux alliances : l’Alliance atlantique et le pacte de Varsovie. Le pacte de Varsovie a bien été dissous mais l’OTAN, non... elle s’est même élargie (avec la Pologne et les États baltes) et renforcée. Il suffit d’écouter M. Rasmussen, son secrétaire général, pour se rendre compte que l’OTAN est devenue un instrument guerrier.

    HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance...
    R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.

    « SORTIR DE L’OTAN ? IL FAUDRAIT UNE AUTORITÉ MONDIALE INCONTESTABLE. CE N’EST PAS POUR DEMAIN, CAR AUJOURD’HUI, CE SONT DES NAINS. »

    HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?
    R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection... c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-enguerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’aprèsguerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenezvous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.

    HD. Peut-on encore sortir de l’OTAN ?
    R. D. On peut, mais c’est une décision si importante qu’il faudrait le prestige de De Gaulle pour faire cela. Il faudrait quelqu’un avec une autorité mondiale incontestable et des circonstances qui feraient que tout le monde comprendrait cette décision. Ce n’est donc pas pour demain car aujourd’hui, ce sont des « nains ».

    (1) Membre fondateur du groupe des 20 qui réunit d’anciens ministres des Affaires étrangères français et des diplomates. Ce groupe analyse la position actuelle de la diplomatie française.

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    ARMÉE EUROPÉENNE 1

    Publié le 08 septembre, 2014 | par Equipe de Pleinsfeux

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    ARMÉE EUROPÉENNE

    L’Allemagne construit une armée européenne directement devant vos yeux.

    Par Richard Palmer – Le 11 août 2014 


    L’armée néerlandaise est absorbée dans l’armée allemande, et la Pologne pourrait être la prochaine.

    L’armée néerlandaise est composée de trois brigades, ainsi que du personnel de soutien et des Forces Spéciales.  Le 12 juin, une de ces brigades, la 11ième aéromobile, a officiellement rejoint l’armée allemande.

    C’était la première fois qu’un pays européen remettait une partie de son armée à un autre pays.  « Jamais auparavant un état n’avait renoncé à cette partie élémentaire et intégrante de sa souveraineté », a écrit Thorsten Jungholt, rédacteur politique de Die Welt.

    Maintenant, l’Allemagne dit clairement que ce n’était pas un événement isolé.  Au contraire, c’est le modèle que l’Allemagne a l’intention de suivre en absorbant plusieurs unités des forces armées étrangères.  « L’Allemagne est le moteur du projet d’armée européenne », était le titre de l’article de Thorsten Jungholt dans Die Welt.


    Élargir l’armée allemande


    L’Allemagne poursuit une deuxième brigade néerlandaise.  Le chef d’état-major de l’armée allemande, le lieutenant-général Bruno Kasdorf, a récemment écrit une lettre décrivant les plans pour la future coopération.  « L’intégration de la 43ième brigade mécanisée néerlandaise dans la 1ière division blindée allemande doit être encouragée », écrit-il.  Cela ne laisserait que la 13ième brigade mécanisée comme la seule brigade de l’armée néerlandaise toujours sous commandement néerlandais.

    Ce sujet a reçu peu d’attention aux Pays-Bas, mais, réfléchissez bien à ce qui se passe ici.  L’armée néerlandaise comprend aussi les forces spéciales et du personnel de soutien, donc, il n’est pas tout à fait exact de dire que les deux tiers de l’armée néerlandaise seraient sous le contrôle de l’Allemagne, mais, une très grande partie de celle-ci le serait certainement.  Ce n’est pas tout simplement qu’une expérience que d’adhérer du bout des lèvres à l’idée d’une coopération multinationale.  Ce sont les Pays-Bas qui donnent le cœur et le noyau de leur armée à l’Allemagne.

    Tout cela s’ajoute à une formation et à une coopération approfondies qui se déroulent déjà entre les deux forces armées.

    Kasdorf écrit que l’Allemagne voulait utiliser le modèle néerlandais en coopération avec d’autres nations.  « La coopération bilatérale avec l’Autriche et la Pologne est en train de prendre son élan », écrit-il.

    En Autriche, cette coopération est principalement sous la forme d’activités « plus spécifiques à la montagne », poursuit-il, mais, « une coopération plus intense … sous une forme similaire aux Pays-Bas » est à l’étude avec la Pologne.  Les deux pays ont convenu « d’étudier l’échange d’unités/organisations », écrit Kasdorf.

    Ces pays pratiquent et s’exercent déjà souvent ensemble.  Pourrions-nous voir des bataillons polonais rejoindre l’armée allemande bientôt ?  L’an dernier, les deux pays ont signé un accord naval pour s’entraîner ensemble et pour coopérer dans la Mer Baltique.  Dans le sillage de la crise ukrainienne, il pourrait y en avoir bientôt beaucoup plus.


    Le but ultime


    Hans-Peter Bartels,  président de la Commission de la Défense du Parlement Allemand et destinataire de la lettre de Kasdorf, ne laisse aucun doute quant à la destination finale de tous ces ajouts.  « L’heure est finalement venue de prendre des mesures concrètes vers une armée européenne », a-t-il déclaré à Die Welt.

    La Ministre de la Défense de l’Allemagne, Ursela von der Leyen, a un objectif similaire. « Aujourd’hui, nous embarquons dans une nouvelle ère d’intégration, » a-t-elle dit lorsque la brigade aéromobile néerlandaise a rejoint officiellement l’armée allemande, en juin.  « Cette coopération se poursuivra et même s’intensifiera.  Notre nouveau partenariat peut également être considéré comme un modèle pour l’Europe et ses politiques communes pour la sécurité et la défense, » a-t-elle annoncé.

    Dans sa lettre, le général Kasdorf écrivait que l’Allemagne était un « pilote et un pionnier » quand il s’agit de la coopération internationale entre les forces armées.

    Dans le cadre de cet effort, Hans-Peter Bartels a suggéré que l’Allemagne pourrait mettre des soldats allemands sous le commandement d’autres nations.  Cela peut se produire, mais, il y aura des limites.  La constitution de l’Allemagne, et son interprétation ultérieure par la Cour Constitutionnelle, veille à ce que le parlement allemand garde le contrôle ultime de l’armée allemande.

    En outre, le travail de la Commission de la Défense qu’Hans-Peter Bartels préside est pour conseiller et examiner, et non pas pour prendre des décisions.  Hans-Peter Bartels est membre du Parti social-démocrate (SDP), pas de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui est le principal membre de la coalition.  Les décideurs du Ministère allemand de la Défense n’ont donné aucune indication qu’ils seraient prêts à signer pour qu’une partie de l’armée allemande devienne sous le contrôle d’autres nations.

     

    Forcé par la Russie


    Jusqu’à présent, les pressions financières ont incité les voisins de l’Allemagne à solliciter leur coopération militaire.  Ils peuvent atteindre les mêmes objectifs pour moins d’argent en travaillant ensemble.  Mais, l’agression de la Russie en Ukraine suscite une autre poussée.

    « Quelque chose est en germination en Allemagne, » a écrit Jan Techau, directeur du groupe de penseurs Carnegie Europe.  « Alors que les Européens méditent sur la nécessité d’une force militaire après l’annexion de la Crimée par la Russie, et que l’OTAN brasse ses cartes pour l’ère post-Afghanistan, le pouvoir central réticent de l’Europe est en train de faire une introspection sérieuse sur son rôle en tant qu’acteur militaire. »

    Jan Techau a poursuivi : « Ce processus de réflexion a commencé il y a des années lorsque l’ancien Ministre de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, a commencé à mettre les choses au point en appelant la guerre en Afghanistan, une guerre et un soldat tué, des choses qui étaient auparavant tabou.  Mais, maintenant, après ces adaptations linguistiques à la réalité, il semble qu’il se passe un changement plus profond, celui qui pourrait éventuellement conduire à un changement de comportement politique ».

    L’Allemagne a envoyé des avions pour aider à patrouiller l’espace aérien des pays baltes et a envoyé un navire pour les forces de l’OTAN dans les Baltiques, ainsi que le doublement du nombre d’officiers dans son personnel du quartier-général multinational dans le Corps du Nord de l’OTAN à Szczecin, en Pologne, de 60 à 120, « permettant ainsi au corps d’augmenter son niveau de préparation d’une manière significative », a écrit Jan Techau.  « Ce quartier-général de l’OTAN est principalement dédié à la défense territoriale, en d’autres mots, plus que toute autre chose, il surveille la Russie. »

    « Plus important encore, l’Allemagne a décidé d’intégrer ses forces terrestres dans le régime d’exercices que l’OTAN est en train de mettre en place pour renforcer la présence des troupes de l’alliance sur son flanc est, » écrit-il.  Le régime sera probablement approuvé en septembre et donnerait à l’OTAN une présence constante en Europe Centrale, mais, sans y stationner effectivement des soldats en permanence.

    « Il y a quelques mois, Berlin aurait catégoriquement exclu une telle démarche, » a poursuivi Jan Techau.  « Maintenant, l’Allemagne a du se mettre résolument au centre d’un compromis substantiel de l’OTAN qui est dirigé, bien sûr, vers Moscou.  Ce n’est pas une révolution dans la posture militaire de l’Allemagne, mais c’est un progrès substantiel. »

    L’Allemagne travaillait déjà sur une armée européenne avant la crise en Ukraine. Maintenant, il y a une nouvelle urgence.

    L’Allemagne est encore une fois une grande puissance dans le monde et maintenant, avec l’aide de ses voisins, elle est sur la route pour devenir une grande puissance militaire.  La coopération que l’Allemagne a engagé avec les Pays-Bas pourrait devenir un modèle pour toute l’Europe, et maintenant, c’est avec une urgence accrue fournie par la Russie.


    https://www.thetrumpet.com/article/11998.18.0.0/world/military/germany-is-building-a-european-army-before-your-eyes


    Traduit par PLEINSFEUX.ORG


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    http://pleinsfeux.org/armee-europeenne/#.VA5NW2N1WeM

     

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